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migration (règne animal).

Publié le 21/04/2013

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migration (règne animal). 1 PRÉSENTATION migration (règne animal), déplacement périodique, généralement saisonnier, de groupes d'animaux entre un lieu de reproduction et un lieu de simple séjour. On observe le phénomène de la migration dans de très nombreux groupes animaux, des arthropodes (insectes, crustacés, etc.) aux oiseaux et aux mammifères, la seule condition étant l'aptitude des individus à se déplacer facilement et relativement rapidement -- ce qui explique qu'il n'existe pas de véritables phénomènes migratoires chez les amphibiens et les reptiles, à l'exception de ceux observables chez les tortues marines. 2 CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES MIGRATIONS ANIMALES La migration représente un déplacement entre un lieu occupé pendant la saison de reproduction et un lieu de simple séjour offrant des conditions de vie plus favorables (climat propice et nourriture plus abondante) à l'animal que le premier, soumis à une mauvaise saison. Ainsi, les espèces migratrices qui se reproduisent au printemps et en été dans les régions tempérées ou froides partent quand arrive la saison froide vers des régions au climat plus doux. De même, les animaux migrateurs qui se reproduisent dans des régions tropicales soumises à une saison sèche migrent pour gagner des régions plus humides. La migration constitue ainsi l'une des réponses possibles (à côté de l'hibernation, de l'hivernation et de l'estivation) aux modifications environnementales et climatiques liées à l'alternance des saisons. La caractéristique commune à toutes les migrations est un mouvement d'aller-retour. En revanche, il existe de très grandes variations au niveau des distances parcourues (de quelques dizaines à plusieurs milliers de kilomètres). La périodicité des migrations varie également. Si la plupart des animaux migrateurs se déplacent tous les ans, certains ne migrent qu'une fois dans leur vie pour se reproduire, puis meurent d'épuisement : c'est le cas, notamment, des anguilles et du saumon du Pacifique. Dans tous les cas, la migration s'effectue en groupes (parfois de milliers d'individus), même pour les espèces où les individus sont habituellement solitaires en dehors des périodes de migration. Enfin, les migrateurs suivent en général des routes bien précises, déterminées par les conditions locales telles que le relief, les fleuves, le vent et le climat. 3 PRINCIPAUX ANIMAUX MIGRATEURS 3.1 Crustacés Les femelles de nombreux crustacés peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour se rapprocher des côtes où elles pondent leurs oeufs, avant de retourner dans des eaux plus profondes. Les crabes terrestres des régions tropicales, qui vivent à l'âge adulte dans les terres, effectuent au printemps, par milliers, des migrations qui les conduisent jusqu'au littoral, où a lieu l'accouplement et où les femelles pondent leurs oeufs dans l'eau. La migration de retour vers le lieu de vie se produit en deux temps : les mâles remontent les premiers, aussitôt après l'accouplement ; les femelles suivent après la ponte, qui se produit après quelques jours d'incubation. Les langoustes effectuent également, au printemps, une longue migration en file indienne sur les fonds océaniques, pour gagner les lieux de reproduction où les oeufs sont pondus. 3.2 Insectes Parmi les insectes, ce sont surtout les lépidoptères (papillons) et les orthoptères (criquets et sauterelles) qui réalisent les migrations les plus spectaculaires. Les criquets pèlerins (Schistocerca gregaria) peuvent ainsi se rassembler en « nuages « de plusieurs milliards d'individus parcourant des milliers de kilomètres et dévastant toutes les cultures sur leur passage. Les criquets migrateurs ou locustes (Locusta migratoria), lorsqu'ils se reproduisent trop rapidement et de façon disproportionnée par rapport aux ressources alimentaires disponibles, deviennent grégaires et se déplacent alors par nuées gigantesques, dévorant végétation et cultures. Chez les papillons, au moins 250 espèces sont migratrices. Citons par exemple le monarque (Danaus plexippus), qui parcourt jusqu'à 3 000 km entre ses quartiers d'été, au nord du Canada, et ses lieux d'hivernage, au Mexique. La belle-dame ou vanesse des chardons (Vanessa cardui) effectue elle aussi des déplacements longue distance entre des lieux d'hivernage et d'estivage. 3.3 Poissons De très nombreux poissons marins migrent suivant les saisons. Les morues de l'Atlantique (Gadus morhua) passent l'été dans l'océan Arctique au nord du Canada et l'hiver au large des côtes norvégiennes. Les différentes espèces de thons font également partie des grands migrateurs. Les migrations les plus spectaculaires sont celles des poissons qui passent des eaux salées aux eaux douces, ou l'inverse. Les espèces dites anadromes, comme les saumons ou les truites de mer, vivent deux ou trois ans en mer et remontent les rivières aux sources desquelles elles se reproduisent avant de mourir. Les saumons de l'Atlantique peuvent faire le voyage plusieurs fois, alors que les saumons du Pacifique ne le font qu'une fois dans leur vie. Dans les deux cas, les poissons vont pondre précisément dans la rivière où ils sont nés. Les poissons dits catadromes, comme les anguilles, effectuent une migration exactement inverse. Elles vivent dix ou quinze ans en eaux douces, puis vont se reproduire en mer. Les anguilles européennes vont se reproduire dans la mer des Sargasses, où elles meurent d'épuisement après le frai ; les jeunes larves gagnent à leur tour les eaux douces européennes, où elles finissent par devenir des adultes qui, à leur tour, migrent jusqu'à la mer des Sargasses pour se reproduire. 4 TORTUES MARINES Amphibiens et reptiles ne se déplacent pas assez vite pour pouvoir réellement migrer. En fait, les seules espèces migratrices sont les tortues marines. Elles naissent sur la plage, puis vont grandir à des milliers de kilomètres, en plein océan. Pourtant, elles sont capables de retrouver précisément leur plage d'origine, où elles viennent pondre leurs oeufs. 4.1 Oiseaux Les oiseaux (à l'exception des espèces ayant perdu l'aptitude au vol tels les manchots et les autruches) sont, en raison de leur mode de locomotion, efficace et rapide, les animaux migrateurs par excellence. De nombreuses espèces, se reproduisant dans les régions froides ou tempérées, migrent quand vient l'hiver vers des régions plus chaudes, tempérées, subtropicales et tropicales. En revanche, les oiseaux qui nichent dans les régions tempérées migrent moins, et peuvent être sédentaires si les hivers sont suffisamment doux. Quand vient la mauvaise saison, mésanges, merles et étourneaux de Scandinavie viennent retrouver leurs congénères sédentaires en Europe de l'Ouest. De même, les côtes maritimes d'Europe occidentale accueillent de nombreux oiseaux d'eau de Sibérie, de Laponie, du Groenland (canards, oies et autres oiseaux limicoles). En revanche, les espèces qui se nourrissent exclusivement d'insectes (rares pendant la saison froide) migrent vers l'Afrique dès l'automne. C'est le cas de nombreux passereaux (fauvettes, hirondelles). Les oiseaux des régions froides et tempérées ne sont pas les seuls à migrer : les oiseaux des régions tropicales connaissant une alternance de saisons sèches et humides migrent également, en particulier les oiseaux des savanes. En effet, l'arrivée de la saison sèche fait considérablement diminuer les quantités de nourriture disponibles, induisant une migration vers des contrées plus fertiles. Parmi les oiseaux migrateurs figure également un grand nombre d'oiseaux de mer (pétrels, puffins, albatros, etc.), qui se concentrent généralement en colonies (souvent sur des îles rocheuses) pour se reproduire, puis se dispersent sur les océans pendant l'hiver. C'est la sterne arctique qui réalise la migration la plus impressionnante : nichant autour du pôle Nord et passant l'hiver vers le pôle Sud, elle parcourt quelque 30 000 km par an. Les manchots, qui ne volent pas, effectuent néanmoins des migrations, en se laissant emporter par les courants marins. Les records d'altitude des oiseaux migrateurs sont détenus par les oies, qui peuvent voler au-dessus du mont Everest, à plus de 9 000 m d'altitude. 4.2 Mammifères Le phénomène de migration est moins fréquent chez les mammifères. En effet, la marche, moyen de locomotion peu rapide, nécessite beaucoup d'énergie. On l'observe cependant chez de nombreux grands ongulés. Ainsi, en Afrique, les gnous, les zèbres et les springboks se déplacent à la recherche de pâturages. De même, en Amérique du Nord, les caribous et les bisons parcourent chaque année plusieurs milliers de kilomètres. Les chauves-souris et les mammifères marins représentent un cas particulier parmi les mammifères : ces espèces peuvent en effet se déplacer facilement sur de grandes distances. Certaines espèces de chauves-souris des zones tempérées sont ainsi migratrices, et on a pu enregistrer des déplacements de près de 1 600 km entre leurs quartiers d'été et d'hiver. Parmi les mammifères marins, citons par exemple la baleine grise, qui effectue des migrations saisonnières dans le Pacifique Nord, sur près de 20 000 km. La plupart des populations de rorquals bleus semblent migrer sur de longues distances, des environs des tropiques en hiver à la limite de la banquise des deux hémisphères en été. Certains phoques et otaries migrateurs sont également capables de parcourir de grandes distances. 5 MÉCANISMES D'ORIENTATION Les mécanismes d'orientation qui permettent aux animaux migrateurs de trouver leur chemin ne sont pas encore bien élucidés. Plusieurs hypothèses ont été proposées : compas solaire (les espèces concernées sont capables de maintenir leur cap par rapport au Soleil), compas astronomique (les déplacements sont fondés sur la position des étoiles ou de la Lune), compas magnétique (les animaux sont sensibles au champ magnétique terrestre), guidage olfactif, navigation à vue et, parfois, guidage acoustique (ainsi, les gnous, les gazelles ou les zèbres s'orienteraient au bruit des orages, les régions touchées par la pluie étant également celles qui recèlent, pour ces herbivores, les plus grandes quantités de nourriture). Ces théories ne sont cependant pas exclusives, et les vertébrés supérieurs doivent certainement utiliser plusieurs types d'informations afin d'affiner leur orientation. Ainsi, des expériences sur les pigeons voyageurs ont permis de montrer que ceux-ci s'orientent de diverses manières : préférentiellement grâce à la vision, en se fondant sur divers repères, aussi bien terrestres que célestes (Soleil, Lune et étoiles), et sur les variations du champ magnétique terrestre. En revanche, leur retour au nid semble mettre en jeu une importante composante olfactive. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« migrent également, en particulier les oiseaux des savanes.

En effet, l’arrivée de la saison sèche fait considérablement diminuer les quantités de nourriture disponibles,induisant une migration vers des contrées plus fertiles. Parmi les oiseaux migrateurs figure également un grand nombre d’oiseaux de mer (pétrels, puffins, albatros, etc.), qui se concentrent généralement en colonies (souventsur des îles rocheuses) pour se reproduire, puis se dispersent sur les océans pendant l’hiver.

C’est la sterne arctique qui réalise la migration la plus impressionnante :nichant autour du pôle Nord et passant l’hiver vers le pôle Sud, elle parcourt quelque 30 000 km par an.

Les manchots, qui ne volent pas, effectuent néanmoins desmigrations, en se laissant emporter par les courants marins. Les records d’altitude des oiseaux migrateurs sont détenus par les oies, qui peuvent voler au-dessus du mont Everest, à plus de 9 000 m d’altitude. 4.2 Mammifères Le phénomène de migration est moins fréquent chez les mammifères.

En effet, la marche, moyen de locomotion peu rapide, nécessite beaucoup d’énergie.

On l’observecependant chez de nombreux grands ongulés.

Ainsi, en Afrique, les gnous, les zèbres et les springboks se déplacent à la recherche de pâturages.

De même, en Amérique duNord, les caribous et les bisons parcourent chaque année plusieurs milliers de kilomètres. Les chauves-souris et les mammifères marins représentent un cas particulier parmi les mammifères : ces espèces peuvent en effet se déplacer facilement sur de grandesdistances.

Certaines espèces de chauves-souris des zones tempérées sont ainsi migratrices, et on a pu enregistrer des déplacements de près de 1 600 km entre leursquartiers d’été et d’hiver.

Parmi les mammifères marins, citons par exemple la baleine grise, qui effectue des migrations saisonnières dans le Pacifique Nord, sur près de20 000 km.

La plupart des populations de rorquals bleus semblent migrer sur de longues distances, des environs des tropiques en hiver à la limite de la banquise des deuxhémisphères en été.

Certains phoques et otaries migrateurs sont également capables de parcourir de grandes distances. 5 MÉCANISMES D’ORIENTATION Les mécanismes d’orientation qui permettent aux animaux migrateurs de trouver leur chemin ne sont pas encore bien élucidés.

Plusieurs hypothèses ont été proposées :compas solaire (les espèces concernées sont capables de maintenir leur cap par rapport au Soleil), compas astronomique (les déplacements sont fondés sur la position desétoiles ou de la Lune), compas magnétique (les animaux sont sensibles au champ magnétique terrestre), guidage olfactif, navigation à vue et, parfois, guidage acoustique(ainsi, les gnous, les gazelles ou les zèbres s’orienteraient au bruit des orages, les régions touchées par la pluie étant également celles qui recèlent, pour ces herbivores, lesplus grandes quantités de nourriture). Ces théories ne sont cependant pas exclusives, et les vertébrés supérieurs doivent certainement utiliser plusieurs types d’informations afin d’affiner leur orientation. Ainsi, des expériences sur les pigeons voyageurs ont permis de montrer que ceux-ci s’orientent de diverses manières : préférentiellement grâce à la vision, en se fondantsur divers repères, aussi bien terrestres que célestes (Soleil, Lune et étoiles), et sur les variations du champ magnétique terrestre.

En revanche, leur retour au nid semblemettre en jeu une importante composante olfactive. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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