milgram

L'expérience de Milgram est une expérience de psychologie dont le but est de mesurer le niveau d'obéissance à un ordre même opposé à la morale de celui qui l'exécute. Des personnes acceptent de participer, sous l'autorité d'une seconde personne dite compétente, à une expérience d'apprentissage. Durant l'expérience pour but de vérifier les capacités d'apprentissage il leur sera demandé d'infliger à un élève des décharges électriques de plus en plus fortes. L'expérimentateur et l'élève sont en réalité des comédiens et les chocs électriques sont fictifs. L'élève est ensuite placé dans une pièce distincte, séparée par une fine cloison, et attaché sur une chaise électrique. Le sujet cherche à lui faire mémoriser des listes de mots et l'interroge sur celles-ci. Il est installé devant un pupitre où une rangée de manettes est censée envoyer des décharges électriques à l'apprenant. En cas d'erreur, le sujet enclenche une nouvelle manette et croit qu'ainsi l'apprenant reçoit un choc électrique de puissance croissante. Le sujet est prié d'annoncer la tension correspondante avant de l'appliquer. Etat où une personne qui dans la vie de tous les jours se perçoit comme indépendant et autonome, mais qu'une fois inséré dans un système où une personne à un statut supérieur a lui et lui donne des ordres, va se considérer comme agent d'exécution. Le conformisme lui, est l'état où un sujet agit à l'exemple de ses pairs, sans que ceux-ci aient un statut supérieur au sien ou aient le droit de lui dicter des ordres. Macbeth : La femme de Macbeth pousse son mari à tuer Duncan, ce qu'il fait. Mais au fil du récit nous pouvons voir que Macbeth est rongé de remords, sa conscience n'est pas sereine. En effet, il voit le spectre de Duncan lors du repas. Le Cid : Rodrigue n'arrive pas a tuer Don Sanche même s'il en a reçu l'ordre. Il n'obéit pas jusqu'au bout. Les personnes ayant été jusqu'au bout n'ont fait qu'obéir face à une autorité qu'ils considèrent légitime. De plus, il se retrouve tout seul face à cette autorité, supérieure à lui. Il va donc accepter la conception de l'autorité. De plus, les injonctions exercées par le moniteur pour imposer son pouvoir font que le sujet ne va pas désobéir. Rappel de l'information, ensuite rappel de l'implication de la règle du jeu, prise de responsabilité par l'autorité, récompense... Cette expérience démontre que nous sommes tous originellement capables d'infliger des souffrances à un inconnu, sous l'a seule influence d'une autorité. Nous pouvons démontrer ceci avec la télévision, cette dernière s'est fortement diffusée au cours de ces 50 dernières années jusqu'à devenir un outil présent dans quasi tous les foyers du monde entier. Nous pouvons donc aujourd'hui parler de la masse télévisuelle qui elle reproduit les comportements et les attitudes inculquées par la télévision. En effet, elle est devenue une autorité légitime a nos yeux qui impose ses valeurs et ses modèles. Exemple : corps santé, force... La légitimité compte également. En effet quand l'autorité est absente et que les injonctions ne sont donc pas énoncées, le sujet arrête plus facilement. Il ne profite pas de sa position de domination pour joïr de la souffrance des autres. La personne, délivrée du système l «gal, écoute donc son système moral, par conséquent sa conscience.