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Modeste proposition de swift

Publié le 09/04/2011

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Lecture cursive : Modeste proposition de Jonathan Swift

 

Biographie :

Jonathan Swift, est un auteur anglais du XVIIIème siècle. C’est une homme église qui s’investit dans une religions et lutte contre les intolérances religieuses en particulier de l’Eglise anglicane ( différent de catholique, refuse l’autorité du pape). Il écrit en 1720 Les voyages de Guiliver, et en 1729 il écrit Modeste proposition. Situation de l’Angleterre au XVIIIème siècle : les catholiques sont exclu de la fonction publique, il y a alors beaucoup de corruption politique. L’Angleterre opprime l’Irlande, les Irlandais étant en majeure partie des catholiques. Ils ne peuvent plus pratiquer leur religion. Ils sont dépossédés de leur terres. Ils sont victimes des lois interdisant le commerce.

Titre :

Ironique dans le choix du mot « modeste »

2 idées affirmées par l’auteur : volonté de soulager les familles et la nation entière et proposer une solution qui pour l’Irlande.

Titre qui annonce un discours politique.

Plan du discours :

En 5 parties :

Présentation du problème. Swift fait le constat de la misère humaine du royaume ( concerne tout le monde, page 9). Par le terme de « misère » il désigne les mendiants, mais aussi les parents qui n’arrivent plus à assurer la subvention de leurs enfants. Il fait une proposition : il souhaite inverser la situation : les enfants ne doivent plus être un fardeau mais le moyen pour les parents de survivre. La démarche de Swift semble sérieuse, il y a consacré du temps, il a examiné d’autres proposition. Il rejette les propositions qui ont précédées. Il crée ainsi un effet d’attente.

Il présente sa proposition : faire acheter aux riches les enfants des pauvres pour les manger : solution pour éradiquer la misère. Pour asseoir ses arguments, il utilise des arguments d’autorité (page 13) « Un américain très avisé », d’expérience (page 13) « Un mets délicieux », d’économie (page 14) «  Pèse en moyenne 12 livres) », d’ordre social (page 15) Il fait des précisions sur la mise en œuvre (page 15-16), il évoque les différents plats possibles, différence de poids, des périodes, des constructions d’abattoirs à Dublin etc... Il rejette une autre proposition : vendre les enfants entre 13 et 14 ans (page 17) « moins comestibles, moins rentables ». Cependant, il faut une concession pour ceux dont le royaume aurait besoin de se débarrasser (fille de mauvaises vies). Il rejette la nécessité d’une solution sur les autres fardeaux (les vieux, les malades, les infirmes) (page 18). Comme les enfants, ils sont utiles au Royaume mais finiront par mourir de fatigue.

Les avantages de cette proposition : diminuer le nombre de catholique (page 19) « les papistes », améliorer la situation des fermiers, augmenter la richesse publique (page 20), améliorer la situation des parents qui s’enrichissent, améliorer les aubergistes qui présenteront de nouveaux plats, améliorer la situation des mariages avec plus de mariages, hausse des exportations, et bien d’autres avantages…(page 21)

Il s’adresse aux éventuels adversaires (page 22), il fait une liste des autres solutions qu’il repousse (page 23), il évoque un nouvel avantage : autosuffisance pour l’Irlande. Il donne un conseil à ceux qui réfuteraient son argument (page 24)

Il justifie sa démarche en évoquant le bien public et non son intérêt personnel (page 25).

 

 

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