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Mondialisation

Publié le 19/12/2011

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mondialisation

AP : 1. Mondialisation asymétrique / 3 centres d’impulsion / domination de leurs périphéries proches / accentuation des flux mondiaux / puissance européenne spécifique (multi étatique et en voie d’intégration) / marges csq de l’inégal développement (cartes et indicateurs) : typologie et manifestation à d’autres échelles   2. Processus inachevé et discuté / produit homogénéisation et différenciation / accroissement des inégalités ? / développement durable : débat sur environnement/ régulation, acteurs… / autres grilles de lecture et de logique d’organisation / aires de civilisation / Etats, frontières, organisation économique régionale. > Mondialisation : processus de mise en relation des différentes composantes du monde, d’ensembles géographiques et d’acteurs qui s’articulent en système. Se déploie à la fois dans le champ de l’international et du transnational (se joue des frontières). Acteurs : Etats, non étatiques. Mise en place de réseaux : axe et n½uds. > Aires de civilisation : un ensemble culturel fondé sur un ensemble de caractères matériels, moraux, religieux, linguistique, artistiques, sociaux communs : difficulté à appréhender et divers classements possibles. Produit de l’histoire, interpénétration et cohabitation possible. Objet : l’organisation géographique du monde (dimension spatiale du processus de mondialisation), les nouvelles interdépendances des lieux, approche globale d’un monde en mouvement. Pbq. : Comment les flux participent de plus en plus à organiser le monde ?  ou quels sont les effets territoriaux  du processus de mondialisation à toutes les échelles (discontinuités territoriales nouvelles…)? Quelles sont ses limites ? Quelles interdépendances nouvelles produit-elle ? Quelles discontinuités territoriales produit-elle ? Introduction (EdC) : tourisme ou café ou jean Lee Copper ou Père Noël   Concepts et notions : Mondialisation, réseaux, axes, flux, n½uds (villes), échanges, D.I.T., acteurs spatiaux, OI, Ftn, organisations illicites, ONG, métropoles, oligopole mondiale, centres d’impulsion, centre/ périphéries, aires de civilisation, Etats, OER, altermondialisme, gouvernance mondiale + économie libérale, frontières, Etats, Nord, Sud, développement humain, développement durable, métropolisation, triade. intégration économique, villes globales (ou mondiales), AMM, diasporas, transition démographique, « choc des civilisation « (Huntington), NTIC, OMC, FMI, IDE, RNB, PIB, PMA, Protocole de Kyoto (1997), Mercosur, Alena, Asean, G8. Croquis possibles : les espaces de la mondialisation : Centres d’impulsion et flux / Les réseaux d’échanges dans le monde / Contrastes de l’espace mondial et mondialisation… Chiffres : Triade=70% du commerce mondial (UE= 40%, Jp : 19, EU :17), 80% des capitaux, Nord= 1Ma d’habitants , 76% des richesses et 2/3 du RNb (Sud= 5.2Ma d’habitants), 1Ma de sous-nourris, 130Mo de pauvres au Nord, 175 Mo d’immigrés dans le monde,  …(à compléter) Ftn : Wall Mart, Exxon, Shell, BP, Toyota…. Matos : - Avoir une approche réellement géographique de la mondialisation : l’originalité de la géographie est sans aucun doute de (re)donner à la mondialisation sa dimension territoriale. - Des échanges qui augmentent plus vite que la production, contexte économique et causes techniques, homogénéisation (modes de consommation, culture…), mondialisation asymétrique (centres d’impulsion / périphéries), accroissement des flux mondiaux, différenciation des Sud, diminution de la part des PMA dans les échanges, interrogation sur les effets de la mondialisation, liens entre mondialisation et questions environnementales / et questions identitaires, débat sur les partages du monde de nature civilisationnelle, abaissement et permanence des Etats. - Beaucoup d’économistes ou d’experts de sciences politiques ont soutenu jusqu'à une date récente que la mondialisation concourait à la fin des territoires.( cf. Théodore Levitt, Globalization en 1983 in Harvard Busines Review in « The globalisation of Markets « : convergence vers marché unique dénué de toute différenciation (Coca Cola…) Global Village de Marshall Mc Luhan en 1968 (in War and Peace in the Global Village) en 1971 traduit par « village planétaire « ou Bertrand Badié dans un livre intitulé la fin des territoires (http://clioweb.free.fr/dossiers/global/carroue/carrouemg.htm). Non, la mondialisation ne banalise pas les lieux ! Elle consacre la suprématie de la triade, renforce le poids des villes-mondes et crée de nouveaux territoires dépassant le cadre des frontières étatiques. A l’échelle du monde, les espaces où peuvent s’opérer une synergie entre réseaux de communication et lieux de décision sont valorisés. Pour appréhender ces processus dans leur complexité, la géographie s’appuie sur l’approche multiscalaire. Tout changement d’échelle n’est pas anodin et apporte une dimension spécifique à l’analyse en la précisant. Il est par ailleurs évident que la compréhension d’un phénomène à une échelle donnée passe par le recours à d’autres échelles géographiques. Le programme a d’ailleurs été construit pour valoriser ce type de démarche Tous les niveaux d’échelle intermédiaires entre le local (une ville-monde) et le mondial sont quasiment présents. La progression qui suit a tenté de mettre en ½uvre une approche fondée sur le jeu des échelles.

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