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motocyclette.

Publié le 26/04/2013

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motocyclette. 1 PRÉSENTATION motocyclette, ou moto dans le langage courant, véhicule à deux roues propulsé par un moteur à essence d'une cylindrée de plus de 125 cm3. Les motocycles dotés d'un moteur de 50 cm3 à 125 cm3 sont appelés vélomoteurs, ceux munis d'un moteur inférieur à 50 cm3 sont nommés cyclomoteurs. Parmi les motos, on distingue les petites cylindrées, de 125 à 250 cm3, les moyennes cylindrées de 250 à 500 cm3 et les grosses cylindrées au-dessus de 500 cm3. 2 HISTORIQUE Apparus en même temps que la voiture dans les années 1880, les « cycles automobiles « étaient, à leurs débuts, des bicyclettes pourvues d'un moteur auxiliaire. La marque « motocyclette « (contraction de moteur et bicyclette) fut déposée en 1900 par les frères Werner, des émigrés russes vivant à Paris. Très vite, la moto connut de nombreuses améliorations qui en firent un véhicule à part entière. La simplicité de conception par rapport à la voiture et son coût inférieur suscitèrent un grand engouement de la part de nombreux constructeurs. Plus de 2 500 marques de motos furent ainsi créées au total. Toutefois, en Europe et plus particulièrement en France, les années 1950 marquèrent le grand déclin de la moto. À cette époque, la voiture commençait à se démocratiser et représentait l'avenir industriel des pays développés. La renaissance de la moto n'intervint qu'au début des années 1970 grâce à des fabrications japonaises et notamment à la 750 Four de Honda. Entre temps, les constructeurs européens de motos avaient pratiquement tous disparu. Seuls subsistent aujourd'hui quelques grands fabricants comme BMW en Allemagne, Moto Guzzi et Ducati en Italie, et Triumph en Grande-Bretagne. 3 DESCRIPTION La partie cycle d'une moto se compose d'un cadre, d'une fourche qui supporte la roue avant et d'un bras oscillant qui maintient la roue arrière. La fourche, prolongée par une colonne de direction montée sur un roulement à billes dans le cadre, comporte également un système d'amortissement. Un ou deux amortisseurs assurent la suspension du bras oscillant arrière. Le frein arrière est commandé par une pédale alors que le frein avant est actionné par un levier au guidon. Certaines motos utilisent encore des freins à tambour, mais la plupart d'entre elles sont munies de freins à disques, plus puissants, en particulier sur la roue avant. Apparu à la fin des années 1970, le carénage intégral étudié en soufflerie s'est généralisé sur les motos de grosse cylindrée. On peut adjoindre au cadre d'une moto un side-car, supporté par une troisième roue. Toutefois, la réglementation française interdit ce type de montage, imposant un cadre spécifique non démontable pour les side-cars. Il existe aussi des motocycles à trois roues disposées en triangle, mais, à quelques rares exceptions, les tricycles demeurent interdits en France. Un moteur à essence (voir Moteur à combustion interne) à deux ou quatre temps est monté dans le cadre. Le moteur à deux temps est en effet encore en usage sur les motos car il offre une puissance plus importante qu'un moteur à quatre temps. Sur les motos de petite cylindrée, le moteur ne comporte qu'un ou deux cylindres, tandis que les motos de grosse cyclindrée possèdent deux à quatre cylindres, voire six pour quelques modèles particuliers. Le moteur est habituellement refroidi par air pour les petites et moyennes cylindrées, et refroidi par eau pour les grosses cylindrées. La mise en route du moteur se fait soit à l'aide d'une pédale (kick-starter) soit au moyen d'un démarreur électrique. La boîte de vitesses d'une moto comporte généralement cinq rapports, la transmission du mouvement à la roue arrière s'effectuant par une chaîne ou par un mécanisme appelé cardan sur certaines motos de grosse cylindrée. 4 STABILITÉ Comme tous les véhicules à deux roues, à l'arrêt ou à très faible vitesse, la moto est un véhicule instable alors qu'elle est automatiquement stable quand elle roule. Pendant près d'un siècle, la stabilité des véhicules à deux roues fut attribuée à l'effet gyroscopique de la roue avant (voir Gyroscope). Si cette explication reste valable pour une roue seule, tel un cerceau, l'effet gyroscopique se révèle en revanche nettement insuffisant pour maintenir l'équilibre d'une moto. Ce n'est qu'au début des années 1970 qu'un ingénieur britannique, David Jones, démontra par l'expérience la physique des véhicules à deux roues. Quand une moto penche d'un côté en roulant, elle décrit un virage, créant alors une force centrifuge qui redresse le véhicule. En fait, pour rester en équilibre, la moto ne roule jamais droit, même sur une route rectiligne : elle est imperceptiblement penchée d'un côté ou de l'autre. On peut vérifier ce principe d'équilibre en virage : l'inclinaison de la moto est plus forte, la force centrifuge compensant dans ce cas la pesanteur. Cette force centrifuge augmentant avec la vitesse de la moto et la courbure du virage, l'inclinaison doit être alors plus importante. Pour pencher la moto, il suffit de tourner très légèrement le guidon dans le sens inverse de l'inclinaison désirée. À grande vitesse le mouvement du guidon reste imperceptible, mais à très faible vitesse, le pilote devient obligé de décrire des zigzags pour augmenter la force centrifuge. En ligne droite, à partir d'une certaine vitesse, ce mouvement du guidon est automatique. Accélérateur bloqué, une moto sans pilote ne tombe pas en ligne droite. Cependant, ce mouvement de la direction n'est possible que si l'on respecte une géométrie bien précise du cadre et de la fourche avant. La chasse, c'est-à-dire l'angle formé par la colonne de direction et la verticale, doit correspondre rigoureusement à une certaine valeur, faute de quoi le véhicule à deux roues se révèle instable ou trop stable : dès lors, il devient presque impossible de prendre un virage. 5 COMPARAISONS MOTO/VOITURE À l'arrêt, à faible vitesse ou en virage, cet équilibre particulier demande au pilote des efforts physiques inconnus en voiture. C'est pourquoi un permis de conduire spécifique est requis pour conduire une moto, comprenant des spécifications et des exigences très différentes de celles de la conduite automobile. Par ailleurs, à la différence d'une voiture, une moto offre peu de protection à ses passagers en cas d'accident, si bien que le port du casque est obligatoire pour le pilote comme pour le passager. Bien moins encombrante qu'une voiture, la moto ne connaît pas les embouteillages et les difficultés de stationnement. Ce serait donc le véhicule idéal pour les zones urbaines si ces avantages n'en faisaient pas ses défauts. En effet, avec des accélérations beaucoup plus importantes qu'une voiture et un encombrement réduit, la moto n'attire pas l'attention des automobilistes. Pour réduire ces risques, la réglementation européenne interdit les motos de plus de 100 CV (73 kW) et impose de rouler feux de croisement allumés, de jour comme de nuit. 6 UTILISATIONS La moto est surtout un véhicule de loisirs et de tourisme, mais également un sport. Les courses de motos, qui se développèrent au début du XXe siècle, comprennent aujourd'hui des épreuves d'endurance, de vitesse, de motocross, d'enduro et de trial. Il existe aussi des courses sur glace, ainsi que sur anneaux de terre (dirt track) ou d'herbe (grass track). Outre ses avantages, la moto connaît un grand succès dû au comportement de ses utilisateurs. À la différence des automobilistes, il règne en effet un esprit de solidarité entre les motards. Ainsi, en France, au début des années 1980, une grande collecte réunissant plus de 20 000 motards a permis la création d'une compagnie d'assurance propre au monde de la moto.

« accélérations beaucoup plus importantes qu’une voiture et un encombrement réduit, la moto n’attire pas l’attention des automobilistes.

Pour réduire ces risques, la réglementation européenne interdit les motos de plus de 100 CV (73 kW) et impose de rouler feux de croisement allumés, de jour comme de nuit. 6 UTILISATIONS La moto est surtout un véhicule de loisirs et de tourisme, mais également un sport.

Les courses de motos, qui se développèrent au début du XXe siècle, comprennent aujourd’hui des épreuves d’endurance, de vitesse, de motocross, d’enduro et de trial.

Il existe aussi des courses sur glace, ainsi que sur anneaux de terre (dirt track) ou d’herbe (grass track). Outre ses avantages, la moto connaît un grand succès dû au comportement de ses utilisateurs.

À la différence des automobilistes, il règne en effet un esprit de solidarité entre les motards.

Ainsi, en France, au début des années 1980, une grande collecte réunissant plus de 20 000 motards a permis la création d’une compagnie d’assurance propre au monde de la moto.. »

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