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Mussolini et le corporatisme

Publié le 22/02/2012

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mussolini
« Ce [les Corporations] sont des instruments destinés à atteindre des buts déterminés. Quels sont ces buts ? A l'intérieur, une organisation qui, graduellement, mais de façon inflexible, rapproche les distances entre les possibilités maxima et les possibilités minima ou nulles de la vie : c'est cela que j'appelle une plus haute justice sociale. En ce siècle, on ne peut admettre l'inévitabilité de la misère matérielle, on peut seulement accepter la triste fatalité de la misère physiologique. L'absurdité de la vie chère, artificiellement provoquée, ne peut durer : elle dénonce l'insuffisance éclatante du système. Le travail est une joie créatrice qui ne doit pas mortifier l'existence. Mais l'égalité de base n'exclut pas, elle exige au contraire la différenciation très nette des degrés hiérarchiques du point de vue des fonctions, du mérite, des responsabilités en face de l'étranger. La corporation a pour but d'augmenter sans arrêt la puissance globale de la Nation en vue de son extension dans le monde. Il est juste d'affirmer la valeur internationale de notre organisation, puisque c'est sur le terrain international seulement que se mesureront les races et les nations, quand l'Europe, d'ici quelques temps, malgré notre ferme et très sincère désir de collaboration et de paix sera, de nouveau, arrivée à un autre carrefour des destinées. Aujourd'hui, 10 novembre de l'an XIII, la grande machine s'ébranle. Il ne faut pas en attendre des miracles immédiats. D'ailleurs il ne faut pas attendre de miracles quelconques, surtout si le désordre économique et moral dont souffre une si grande partie du monde doit continuer. Le miracle n'appartient pas à l'économie. La période qui va s'ouvrir est une phase expérimentale : un point de départ, et non un point d'arrivée. Mais l'organisation fasciste est une valeur internationale, et l'avenir est à l'économie organisée et disciplinée. »

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