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nietzsche - éléments de biographie

Publié le 27/02/2008

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nietzsche

Nietzsche Friedrich

Philosophe et écrivain allemand (1844-1900). «Il est né en 1844; fils d'un pasteur de campagne de la Saxe prussienne, il prétendait descendre d'une famille de noblesse polonaise, que la persécution religieuse avait fait fuir en Allemagne. Il fut d'abord élève de la célèbre école de Schulpforta, puis étudiant aux universités de Bonn et de Leipzig. L'un de ses maîtres fut le philologue Ritschl. En 1869, il fut nommé professeur à l'université de Bâle. L'année suivante, il s'engagea au service des ambulances de l'armée allemande pendant la campagne de France; mais sa santé précaire l'obligea à rentrer avant la fin de la guerre. En 1879, il dut renoncer à ses fonctions. Il lutta courageusement, pendant une dizaine d'années, contre la maladie qui finit par le dompter. Dans les premiers jours de janvier 1889, la folie se déclara, et, à partir de ce moment, il resta confié aux soins de sa mère et de sa soeur, à Naumbourg et plus tard à Weimar; il est mort le 25 août 1900, Nietzsche procède de Schopenhauer. Pour lui, comme pour Schopenhauer, c'est la volonté qui est le principe du monde. [...] Ce qu'il y a de plus intéressant dans une philosophie, disait Nietzsche, c'est le philosophe, Lui-même ne fait que se peindre dans ses livres. Il a commencé par être pessimiste, mais le pessimisme répugnait à sa nature, possédée d'un besoin d'activité, de vérité, et l'on peut ajouter, malgré les apparences contraires, d'un besoin d'idéal. Schopenhauer lui a surtout servi, dit-il, à se comprendre lui-même. Sa sœur, dans une copieuse biographie, a pris la peine de nous renseigner sur son éducation, sur son caractère, sur ses goûts, Tout jeune, il aimait la poésie et la musique. Il avait déjà fait beaucoup de vers lorsqu' il commença à s'occuper de philosophie, et il n'a jamais cessé d'en faire. À Leipzig, il se sépara bientôt des bruyantes réunions d'étudiants, pour suivre ses méditations. \"Mes récréations, écrivait-il à un ami, sont de trois sortes, la lecture de Schopenhauer, la musique de Schumann et des promenades solitaires.\" Il était porté à l'amitié, mais il choisissait scrupuleusement ses amis; il leur demandait avant tout une absolue sincérité dans leurs paroles et dans leur conduite; il ne leur pardonnait même pas ces demi mensonges qui se déguisent sous le manteau de la politesse mondaine. Lorsqu'il s'éloignait d'une personne qu'il avait aimée, on pouvait être sûr qu'il avait découvert en elle une trace, peut-être légère et imperceptible pour tout autre, de dissimulation ou d'hypocrisie, un désir de paraître autre qu'elle n'était. Rien ne lui était plus pénible que le contact d'une nature vulgaire; il se reprochait même \"un certain instinct de propreté physique et morale\", qui lui rendait le commerce des hommes très difficile. C'était, de tout point, un délicat de goût et de manières, une âme aristocratique, et il semble qu'il ait voulu se modeler lui-même sur ce type du maître qu'il place au premier rang de la cité idéale.»

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