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Nouvelle-Galles du Sud

Publié le 22/02/2012

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Nouvelle-Galles du Sud, en anglais New South Wales, État du sud-ouest de l'Australie. Sa capitale est Sydney. La Nouvelle-Galles du Sud est bordée au nord par le Queensland, à l'est par la mer de Tasman, au sud par l'État de Victoria et à l'ouest par l'Australie-Méridionale, comprenant l'île de Lord Howe. Les monts de la cordillère Australienne traversent toute cette région, parallèles à la côte. Le mont Kosciusko, le point culminant de l'Australie, s'élève à 2 228 m, à proximité de la frontière avec l'État de Victoria. Les principaux cours d'eau sont le Murray, le Darling et le Murrumbidgee. Sydney est la plus grande ville et la capitale de l'État. Les autres villes importantes sont Newcastle, Wagga Wagga et Wollongong. L'exploitation minière est une des principales activités industrielles de la Nouvelle-Galles-du-Sud. On y extrait surtout l'or, l'argent, le charbon, le cuivre, l'étain, le plomb, le zinc et le cobalt. Les premières mines furent exploitées dès 1851 près de Bathurst. On en trouve dans presque tout l'État, mais les districts les plus importants sont Bathurst, Lachlan, Mudgee, Peel et Uralla. Les mines d'argent et de plomb se concentrent principalement à Broken Hill, dans le district minier d'Albert. Les plus importants gisements de roches houillères couvrent une vaste zone autour de Sydney. Le charbon de la vallée de Newcastle approvisionne les centrales électriques à proximité de la ville. Les exploitations agricoles couvrent deux tiers de la Nouvelle-Galles-du-Sud. Les principales cultures sont le blé, le maïs, l'orge, l'avoine, la pomme de terre, le tabac et le riz. La canne à sucre et le raisin sont également cultivés, le vin et le sucre étant d'importants produits économiques. La vallée Hunter est une des principales régions vinicoles de l'Australie. Les agrumes, surtout les oranges, sont également produits en grandes quantités. L'élevage et le pâturage figurent parmi les principales activités. La zone forestière de la Nouvelle-Galles-du-Sud est estimée à 15 millions d'hectares. Environ 223 000 ha constituent des réserves de bois. Les principales industries sont la métallurgie et la sidérurgie (aciéries à Newcastle, fonderie d'aluminium à Tomago), le textile, l'équipement électrique, la construction automobile, les meubles, les produits chimiques et les vêtements. Le tourisme est également sur le point de devenir un important secteur économique de la région. Le pouvoir exécutif de la Nouvelle-Galles-du-Sud est officiellement assuré par un gouverneur nommé par la Couronne britannique ; le Premier ministre et son cabinet détiennent le véritable pouvoir. Le pouvoir législatif de l'État est représenté par un Parlement à deux Chambres : le Conseil législatif, constitué de 45 membres élus au suffrage universel pour un mandat de neuf ans, et l'Assemblée législative de 109 membres, élus de la même manière pour un mandat de trois ans. La Nouvelle-Galles-du-Sud, la plus ancienne colonie d'Australie, fut baptisée en 1770 par le capitaine et explorateur britannique James Cook. La première colonie européenne de la région s'établit à Port Jackson en 1788. En 1901, la Nouvelle-Galles-du-Sud devint un État du nouveau Commonwealth d'Australie. Superficie : 801 600 km2 ; population (2004) : 6 731 295 habitants.
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« "seule créatrice "• et la guerre sociale déclenchée par les minorités agissantes.

Il proclame le refus de toute hiérarchie et la nécessité d'une défiance profonde à l'égard des politiciens et même des intellectuels dans leur ensemble .

5 S'il dépérit en France, avec le ralliement de la CGT à l'cc Union sacrée., en août 1914, l'anarcho-syndicalisme rayonne en Italie, où il trouve un brillant théoricien en la personne d'Arturo Labriola, et en Espagne, où son influence dans les milieux ouvriers et paysans est consi, dérable.

La Confédération nationale du Travail (CNT) sera représentée au gouvernement républicain de 1936.

Elle a retrouvé du dynamisme en Catalogne depuis 1975, mais elle avait conservé des bases importantes dans l'émi­ gration et même dans l'Espagne franquiste.

Aux États­ Unis, les IWW (lndustrial Workers of the World), en Grande-Bretagne, les groupes de la Ligue syndicaliste, en marge des Trade Unions, se réclameront de l'anarcho­ syndicalisme.

6 On ne trouve plus en France que des groupes res­ treints, notamment celui qui édite la revue " La Révolution prolétarienne "• pour s'identifier à la tradition anarcho­ syndicaliste.

Mais l'anarcho-syndicalisme, sous des fo~mes nouvelles, revit dans le mouvement ouvrier et révolution­ naire contemporain.

La lutte contre les hiérarchies, la revendication de l'autogestion, la réserve à l'égard des partis et de toute forme d'État, caractérisant notamment le syndicalisme de la CFDT, rappellent l'idéologie de l'ancienne CGT.. »

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