Nox ( Victor Hugo )

Ce texte est tiré d’un recueil de Victor Hugo publié en 1853 à Bruxelles, « Châtiments «. Victor Hugo fait parti des républicains, il a rejoint l’aile gauche du parlement. Le coup d’état de Napoléon III lui déplait >> il fuit en Angleterre. Il pense que l’Empire ne va pas durer, or celui-ci dure 20 ans >> Hugo en exil pendant 20ans. C’est un opposant politique, pour lui Napoléon III est un despote. L’écrivain est député a la seconde République sous Louis Napoléon. Le recueil « Châtiments « est une réponse de Victor HUGO au coup d’état de Napoléon. L’écrivain va incarné la résistance. Introduction: Nox est un poème situé au début du recueil. Nox >> nuit en latin. Ce poème s’oppose a Lux, un autre poème qui vient plus tard. Nox est une œuvre satirique et pamphlétaire ( très critique ) contre Napoléon III. C’est aussi une œuvre argumentative. Ici, Victor HUGO, qui croit que l’Empire ne va pas durer, anticipe la fin de celui-ci avec une hantise que le peuple éxécute l’Empereur. Ce texte, à cause de cette hantise, est un plaidoyer contre la pein de de mort. C’est un texte qui en 3 paragraphes, laisse comprendre que Nox fait partie de l’humanité. On retrouve 3 grands axes dans ce poème. 1) Une tonalité didactique très marquée 2) Une tonalité polémique 3) Une tonalité laudative ( glorification du progrès) Axe 1 :

- Au vers 393, Victor HUGO utilise « peuples « >> peuples européens >> ceux qui ont eu accès la révolution. On appelle cela une prosopopée( je m’adresse a quelqu’un ou quelque chose qui est absent ) - Victor HUGO s’adresse aux peuples. Ces peuples sont qualifiés de « fils de la monarchie « ( v. 372 ), « fils de la liberté « ( v. 380 ). On a l’impression que l’on s’adresse a des disciples. - Victor HUGO utilise le tutoiement qui fait penser à une relation maître/élève. - On trouve le lexique du savoir, qui est très présent « loi « ( v. 383 ), « éducation « ( v. 371 ), « principe « ( v. 389 ). - Il y a des comparaisons « comme eux, fils de la monarchie « - Il y a beaucoup de métaphores filées. Le peuple est toujours comparer à un enfant. « éducation « ( v. 371 ). - Allégorie. « La Concorde… « ( v. 398 ). Allégorie de la réconciliation. Contraire de la discorde. - C’est presque narquois. On trouve une indécence dans la manière de fêter cette victoire. Le terme « vainqueur «, « bénit «. - Prosopopée au v. 10. Impérieuse. - Les verbes sont au présent. - C’est un texte écrit le 02/12/1852. >> 02/12/1805 >> Austerlitz. >> 02/12/1851 >> Napoléon III. Le 02/12 est une date symbolique, un marqueur dynastique. - Le peuple va adorer Victor HUGO - Le poème est une réponse pamphlétaire. Axe 2 : - Contrastes très forts = outils de dramatisation, cela créer des tensions particulières ( « Il « contraste de « Je « ). - Victor HUGO utilise des périphrases, des surnoms. - « Charlemagne taillé par Satant dans Mandrin « ( v. 16 ) = qualification de Napoléon III. - Beaucoup de présent, mais à la fin, on a du futur. Les présents décrivent la situation actuelle, les futurs sont dynamiques. - Système d’opposition entre tous les verbes de mouvements pour Napoléon III, et l’immobilité pour Victor HUGO. - « Napoléon gifle la morte « ( v.4 ) - « sa honte « ( v. 19 ) - Téléscopage « sa honte « et « nos gloires «. - Le dernier vers est majestueux. - Dans ce texte, il y a un élan surtout dans le dernier vers « Patrie, Ô mon autel ! Liberté, mon chapeau ! «. - Anaphores donnent une forme de détermination >> énergie. - Dans l’énonciation : * v.12 : sequin = monnaie. Le sequin d’or c’est un article défini à valeur générique. Il y a une certaine familiarité avec ces genres de transactions illégales. On a l’impression qu’on a à faire à un point de vue externe. Impression de surprendre. - Le point de vue externe donne l’impression d’un détail ( comme au cinéma ) >> dramatisation. - Modalisateurs temporels séquants. - Valeurs dramatisantes donnent impression d’être témoin donc complice. - Allitération au quatrain 6. Notamment en [-R]. Axe 3 : - Victor HUGO suscite l’indignation. Cela passe par 2 points : *jeter l’anathème, on cherche une réaction, dire du mal d’eux. - Antithèses manichéennes ( blanc ou noir ) ( antithèse qui oppose radicalement les choses ). Napoléon III est impur, exécrable. Napoléon III : 1) Impur 2) Gueux 3) Exécrable 4) Satan 5) Ivres 6) Orgies 7) Prostitution 8) Vomissant Victor HUGO : 1) honneur religieux 2) honnête homme 3) vertu 4) deuil 5) « je ne fléchirai pas «. - L’anathème passe par le jeu d’antithèses - « Napoléon a le sceptre dans la main et la pince dans l’autre « (v. 19 ). C’est une monstruosité. - On associe le souverain et le brigand ( « mandrin «, « satin «). On associe le haut et le bas à la fois. - On a une animalisation au quatrain 5. - Napoléon est diabolisé, c’est un vampire. C’est le triomphe du mal et Victor HUGO tente d’incarner le salut.