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os - Anatomie.

Publié le 23/04/2013

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anatomie
os - Anatomie. 1 PRÉSENTATION os, structure solide et dure, élément constitutif de la charpente du corps, le squelette. Les os soutiennent les tissus mous chez l'homme et les vertébrés, protègent les viscères et participent à la fonction de locomotion et de posture. En outre, ils jouent un rôle dans l'élaboration des cellules du sang, grâce à la moelle osseuse qu'ils contiennent, ainsi qu'un rôle biochimique, lié à leur intervention dans le métabolisme du calcium. Ils constituent une véritable réserve en calcium et, plus généralement, en sels inorganiques (hydroxyapatite notamment). 2 STRUCTURE On distingue différentes formes d'os : les os longs, les os plats et les os courts. Les os longs, comme le fémur, présentent une partie médiane (diaphyse) et un renflement à chaque extrémité (épiphyse). Les os courts (vertèbres) sont de longueur, de largeur et d'épaisseur sensiblement égales. Les os plats, comme les os de la voûte crânienne, le sternum ou l'os iliaque, ont tous une faible épaisseur, en comparaison de leur longueur et de leur largeur. La surface des os est principalement constituée par un tissu conjonctif particulier, le tissu osseux, le plus souvent recouvert par une membrane, le périoste. À l'intérieur se trouve la moelle osseuse. Une autre sorte de tissu conjonctif solide, le cartilage, recouvre le tissu osseux en certains endroits. 3 COMPOSITION CHIMIQUE Les os sont constitués de sels minéraux (de 65 à 70 p. 100) et de substances organiques variées (de 30 à 35 p. 100). Leur dureté est due aux composants minéraux (essentiellement le phosphate tricalcique, mais aussi le carbonate de calcium, et, en petites quantités, des fluorures, des sulfates et des chlorures). La composante organique est représentée par une protéine, le collagène, par des traces d'élastine, par les différents composants biochimiques des cellules et par les lipides du tissu adipeux associé à l'os. 4 STRUCTURE MICROSCOPIQUE La structure de base du tissu osseux, vue au microscope, est constituée de lamelles de collagène calcifiées, serrées les unes contre les autres, formant la matrice extracellulaire. Ce sont les cellules osseuses, représentant la partie véritablement vivante de l'os, qui élaborent ces lamelles, s'en entourent, et les entretiennent tout au long de la vie. La disposition des lamelles permet de distinguer deux variétés principales de tissus osseux : compact haversien et spongieux. Dans le tissu osseux compact, situé dans la couche périphérique des os, les lamelles forment les parois de longs tubes parallèles, les canaux de Havers, dont la microscopique cavité centrale renferme des filets nerveux et des vaisseaux sanguins qui procurent aux os les nutriments. Dans le tissu spongieux, situé en certains endroits à l'intérieur de l'os, les lamelles sont groupées en fines travées irrégulières, délimitant une multitude de cavités microscopiques contenant la moelle rouge hématopoïétique. La moelle osseuse représente entre 2 et 5 p. 100 du poids total du corps. Il en existe deux variétés : la moelle jaune (tissu adipeux sans fonction définie), et la moelle rouge (tissu hématopoïétique produisant les éléments figurés du sang, globules rouges, globules blancs et plaquettes). 5 MÉTABOLISME À l'échelle microscopique, l'organisme détruit et régénère en permanence le tissu osseux : c'est le renouvellement osseux, indispensable, notamment, au maintien de la concentration sanguine de calcium (ou calcémie). Cette destruction est réalisée par des cellules spécialisées, les ostéoclastes, et libère le calcium dans le sang. La synthèse de tissu osseux est, quant à elle, effectuée par les ostéoblastes, à partir des minéraux présents dans le sang. La balance entre les deux activités est régulée par des hormones (parathormone des glandes parathyroïdes, calcitonine de la thyroïde) et par la vitamine D. 6 PATHOLOGIE Dans le rachitisme, maladie due à une carence en vitamine D, la pauvreté des os en substances minérales diminue leur résistance à la déformation. Les tibias, par exemple, ont tendance à s'incurver sous le poids du corps. Chez les personnes âgées, le taux de résorption osseuse dépasse le taux de synthèse, entraînant l'ostéoporose. Il s'ensuit une propension aux fractures. L'os fixant facilement les éléments radioactifs, des doses de radiations excessives sont susceptibles d'être retenues dans le tissu osseux et d'amorcer un cancer. La moelle osseuse, elle, est encore plus sensible aux radiations. Une simple exposition entraîne une réduction du nombre de lymphocytes circulant dans le sang. Dans le cas d'une irradiation aiguë plus massive, le nombre des globules blancs, puis des globules rouges, chute. Ces deux effets sont directement liés aux répercussions de l'irradiation sur les tissus hématopoïétiques, dont la moelle osseuse est un composant essentiel. Cependant, il faut noter que, dans la plupart des cas, les cancers des os et les leucémies ne sont pas liés aux rayonnements, et que leur cause demeure inconnue. Voir aussi fracture ; greffe ; ostéomyélite. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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