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ovaire - Anatomie.

Publié le 23/04/2013

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anatomie
ovaire - Anatomie. 1 PRÉSENTATION ovaire, organe de l'appareil génital des femelles des espèces animales à reproduction sexuée, responsables de la formation des ovules. 2 STRUCTURE Les ovaires sont des glandes génitales, ou gonades, l'équivalent des testicules masculins. Chez la femme, ils sont au nombre de deux. Ce sont des organes aplatis, mesurant environ 3,8 cm de long, et situés de part et d'autre de l'utérus, auquel chacun d'eux est relié par un conduit, l'oviducte, également appelé, chez la femme, trompe de Fallope (du nom de l'anatomiste qui l'a décrit, Gabriel Fallope). Chaque ovaire est composé d'une partie périphérique, dite corticale, et d'une partie centrale d'importance secondaire, dite médullaire. 3 FONCTIONNEMENT 3.1 Ovogenèse À l'âge adulte, la partie corticale contient un très grand nombre de follicules de taille variable, chacun renfermant une cellule appelée ovocyte, capable de se transformer en ovule, qui est le gamète (cellule reproductrice) femelle. À chaque cycle menstruel, l'un des follicules grossit et subit une maturation qui le transforme en follicule de Graaf (du nom du médecin hollandais qui les a découverts, Reinier De Graaf, 1641-1673). Parallèlement, la cellule qu'il contient (ovocyte I) et qui était au repos depuis la naissance termine sa transformation en ovule, ou ovogenèse (plus précisément en ovocyte II). Lors de l'ovulation, au milieu du cycle, l'ovule est expulsé dans la trompe de Fallope. C'est alors que la fécondation (fusion de l'ovule et d'un spermatozoïde) peut avoir lieu. Si tel n'est pas le cas, la muqueuse de l'utérus, épaissie en vue de la nidification de l'oeuf, est éliminée (voir menstruation). 3.2 Sécrétion hormonale L'ovaire sécrète des hormones sexuelles sous le contrôle de l'hypophyse : avant l'ovulation, le follicule sécrète des oestrogènes. Après l'ovulation, le follicule de Graaf se transforme en corps jaune, et sécrète des oestrogènes et de la progestérone. L'ovaire sécrète également des androgènes (testostérone), mais en quantité infime. Certaines particularités des hormones ovariennes présentent un intérêt clinique : leur influence sur la température du corps, leur élimination dans les urines sous forme de dérivés facilement dosables, ou encore leur impact sur les muqueuses de l'appareil génital sont couramment utilisés pour l'exploration médicale des fonctions ovariennes. 4 PATHOLOGIES Les principales affections de l'ovaire sont les kystes et, dans une moindre mesure, les tumeurs. Ces lésions peuvent être bénignes ou malignes (cancéreuses). Elles peuvent sécréter des hormones à effet féminisant (provoquant une puberté précoce s'il s'agit d'une jeune fille) ou virilisant. Les kystes ovariens ont un contenu plus ou moins liquide, par opposition aux tumeurs, solides, et sont soit fonctionnels, soit organiques. Les kystes fonctionnels, de très loin les plus fréquents, peuvent être dus, par exemple, à l'augmentation de volume d'un ou plusieurs follicules de Graaf. De nature bénigne, ils sont sensibles à un traitement hormonal, si celui-ci est jugé nécessaire. Les kystes organiques, susceptibles d'atteindre un volume énorme, peuvent contenir des cheveux et des dents (kyste dermoïde). Ils évoluent parfois en cancer et nécessitent une ablation chirurgicale. Voir cancer des ovaires. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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