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PARLER D'ÉTHIQUE AU QUOTIDIEN, C'EST DÉSIGNER UN ENSEMBLE DE RÈGLES À RESPECTER POUR ÊTRE RDÈLE À SOI-MÊME.

Publié le 02/06/2016

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PARLER D'ÉTHIQUE AU QUOTIDIEN, C'EST DÉSIGNER UN ENSEMBLE DE RÈGLES À RESPECTER POUR ÊTRE RDÈLE À SOI-MÊME. Pour les philosophes, l'éthique est -un art de vivre, une discipline qui réfléchit sur les comportements humains afin de trouver le plus adapté à chaque situation. Pour la distinguer de la morale, on pourrait dire que le bonheur est -à l'éthique ce que la vertu est à la morale : un aboutissement. Le chemin de l'éthique prend, au gré des penseurs, des voies différentes.

Chez Aristote, il convient de partir du particulier pour déboucher sur l'infini. Chaque activité humaine tend vers un bien qui est son but, sa fin ; richesse pour l'économie, santé pour la médecine, etc. Il existe une hiérarchie de l'en­semble des techniques. La moins importante étant au service de la plus impor­tante. Il ne reste plus alors qu'à déterminer quelle est la fin dernière de l'homme au service de laquelle travaillent toutes les techniques subalternes. Chez Épicure, l'éthique a une forme limpide : le plaisir est le bien, la douleur est le mal. En conséquence, il faut rester fidèle à ses sensations.

 

Chez Spinoza, l'éthique doit libérer l'honune de toute crainte. Dieu est dans tout ce qui existe et tout ce qui existe est en Dieu. L'homme est donc déter­miné par les lois de la nature. En nous libérant de nos sentiments et de nos émotions, nous allons trouver la paix et le bonheur. Or, le bonheur rend ver­tueux car si l'on est heureux, on ne fait pas le mal.

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