Devoir de Philosophie

photogravure.

Publié le 08/05/2013

Extrait du document

photogravure. 1 PRÉSENTATION photogravure, ensemble des techniques de gravure photochimique. Son rôle est d'assurer le transfert des images sur les plaques métalliques qui serviront à l'impression. Ce transfert est effectué au moyen de films. 2 LA RÉALISATION DES FILMS Les dessins au trait et les photographies en noir et blanc sont reproduits au moyen de caméras d'arts graphiques sur un film. Les photographies en noir et blanc qui présentent une gamme de tons gris sont appelées, une fois reproduites, « images en demi-teintes «. L'illustration originale est photographiée à travers un film, appelé « écran de contact «, placé directement en contact avec le film photographique. Toutefois, ces supports papiers, les photographies en couleurs ainsi que les images sur ordinateur sont maintenant numérisés par des scanners numériques. Ils permettent, pour les documents en couleurs, d'assurer la séparation des films (un film par couleur). 3 LA RESTITUTION DES COULEURS Afin de maîtriser les couleurs, dont la gamme va du rouge orangé au bleu violacé, une décomposition en trois dominantes s'est imposée. Ces trois couleurs sont le rouge, le vert et le bleu (R.V.B.). Le travail du photograveur consiste alors à reconstituer la couleur voulue à partir de ces trois couleurs de base par l'addition de lumières colorées : c'est la synthèse additive. La superposition des trois couleurs basiques et des lumières colorées fait apparaître les trois couleurs complémentaires : cyan, magenta, jaune (C.M.J.). Une fois les proportions de cyan, magenta, jaune et noir obtenues, les films sont développés : un pour chaque couleur. C'est la superposition des films qui permettra d'obtenir l'image à reproduire. Il n'y plus alors qu'à réaliser les plaques. Pour l'impression, on opère par la suite la synthèse soustractive. Toutefois, avant de concevoir les plaques, le photograveur a la possibilité de réaliser une épreuve couleur lui permettant de vérifier la conformité des images. Il s'agit de vérifier la densité des couleurs. Cette opération s'effectue au moyen de bandes de contrôle et d'un densitomètre, qui permet de mesurer la densité d'une couleur et de comparer cette mesure avec celle de la bande de contrôle. Les deux mesures doivent être égales. Les films sont alors montés sur un support polyester transparent et recouverts d'une feuille de soie. L'ensemble est ensuite insolé -- l'insolation est la sensibilisation de la couche monomère --, la lumière vient alors manger la couche non protégée. L'insolation terminée, les films sont enlevés, laissant leur empreinte sur le support. Des pigments de couleurs sont alors appliqués sur celui-ci. L'ensemble est finalisé au moyen d'un durcisseur. 4 L'INSOLATION DES PLAQUES Les films utilisés pour fabriquer les plaques doivent être opaques dans les zones de non-image et transparents dans les zones d'image, afin que, lors de l'impression, les zones d'image sur la plaque transfèrent une fine couche d'encre sur le papier. Une matière photosensible non exposée, soluble dans un détergent ou un solvant à base d'alcool est appliquée en fine couche sur une épaisse feuille de métal gravable comme du magnésium. Le revêtement, maintenu en contact avec un film négatif à fort contraste, est exposé à un rayonnement ultraviolet : c'est l'insolation des plaques. Le rayonnement ultraviolet traverse les zones transparentes de l'image et provoque le durcissement du revêtement. Les zones opaques du négatif (zones de nonimage) empêchent le rayonnement de pénétrer et d'atteindre les zones correspondantes de la plaque. La plaque exposée est ensuite immergée dans un bain de solvant : le revêtement non exposé se dissout. C'est cette plaque qui sera fixée sur la presse pour l'impression. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Liens utiles