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Popper : la théorie de la falsifiabilité

Publié le 22/02/2012

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Dans le sillage théorique de Bachelard, Karl Popper (1902-1994) – ils publient tous les deux dans les années trente – affirme que la science propose des conjectures et non des certitudes universelles. Selon sa conception de la falsifiabilité ou de la réfutabilité, une théorie est réellement scientifique dans la mesure où elle permet de tester son éventuelle fausseté. Une théorie scientifique est légitime si les propositions et les hypothèses qui la constituent peuvent être soumises à un test : « La connaissance scientifique progresse grâce à des anticipations non justifiées et impossibles à justifier, elle devine, elle essaie des solutions, elle forme des conjectures. Celles-ci sont soumises au contrôle de la critique, c'est-à-dire des tentatives de réfutations qui comportent des tests d'une capacité critique élevée. Elles peuvent survivre à ces tests mais ne sauraient être justifiées de manière positive : il n'est pas possible d'établir avec certitude qu'elles sont vraies, ni même qu'elles sont "probables" [...]. La réfutation d'une théorie constitue toujours à elle seule un progrès qui nous fait approcher de la vérité. Il n'y a là aucune raison de désespérer de la raison. » Popper, Conjectures et réfutations Il en tire d'ailleurs un critère pour distinguer les sciences authentiques des pseudo-sciences : les premières sont capables de proposer des tests mettant en jeu de manière critique leurs vérités, les secondes postulent leur vérité sans permettre des tests qui pourraient éventuellement les réfuter. Ainsi, pour Popper, le marxisme et la psychanalyse sont des pseudo-sciences.

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« une reprise originale de la fondation philosophique de la vérité.

Il en ressort une logique contemporaine profondément renouvelée qui cependant ne parvient pas à trouver son fondement ultime et qui se diffractera en une pluralité de systèmes. La philosophie analytique qui s'adosse à cette nouvelle analyse logique place la notion de signification au coeur de sa compréhension et approfondit la triple dimension syntaxique, sémantique et pragmatique du langage.

Elle aboutit à la constitution d'une nouvelle méthode d'élucidation des problèmes philosophiques.

Enfin, la philosophie du langage ordinaire renouvelle cette première perspective en retrouvant les enjeux politiques, sociaux et moraux dont le langage est porteur.

Désormais, on ne peut plus ignorer l'épaisseur du langage dans notre appréhension du monde ; il est devenu une dimension des problèmes philosophiques parce qu'il est la dimension même de la pensée.. »

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