30 résultats pour "falsifiabilité"
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Popper : la théorie de la falsifiabilité
une reprise originale de la fondation philosophique de la vérité. Il en ressort une logique contemporaine profondément renouvelée qui cependant ne parvient pas à trouver son fondement ultime et qui se diffractera en une pluralité de systèmes. La philosophie analytique qui s'adosse à cette nouvelle analyse logique place la notion de signification au coeur de sa compréhension et approfondit la triple dimension syntaxique, sémantique et pragmatique du langage. Elle aboutit à la constitution...
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Toute vérité scientifique est-elle un « acquis pour toujours » ?
Pour mieux le comprendre, prenons un exemple. Au XVII° siècle, un maître puisatier de Florence constate qu'il estimpossible de faire monter l'eau du puits au moyen d'une pompe aspirante à une hauteur supérieure à 10,33 m au-dessus de la surface de l'eau. Galilée, instruit par Torricelli de cette observation, pose l'hypothèse que cettehauteur d'eau est inversement proportionnelle à la densité de ce liquide qu'est l'eau. Torricelli se propose de vérifiercette hypothèse par l'expérience suiv...
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POPPER: «Un système faisant partie de la science empirique doit pouvoir être réfuté par l'expérience.»
scientifiques qu'elles soient vérifiables, nous pouvons exiger d'elles qu'elles soient mises à l'épreuve. Il s'agit pourcela de déduire de la théorie examinée des énoncés singuliers ou « prédictions » susceptibles d'être facilement testés dans l'expérimentation. Une théorie qui ne résiste pas aux tests sera dite « falsifiée » ou « réfutée » par l'expérience. Si elle passe l'épreuve des tests, elle sera considérée comme provisoirement valide jusqu'à ce qu'elleéchoue à des tests ultérieur...
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N'y a-t-il de rationalité que scientifique ?
qu'elles soient mises à l'épreuve. Il s'agit pour cela de déduire de la théorie examinée des énoncés singuliers ou « prédictions » susceptibles d'être facilement testés dans l'expérimentation. Une théorie qui ne résiste pas aux tests sera dite « falsifiée » ou « réfutée » par l'expérience. Si elle passe l'épreuve des tests, elle sera considérée comme provisoirement valide jusqu'à ce qu'elle échoue à des tests ultérieurs ou qu'une théorie plus avantageuse apparaisse. Ainsi alors que, jusqu'i...
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Expérience et vérification ?
la nature ou le statut scientifique d'une théorie. Il écrit : «C'est la falsifiabilité et non la vérifiabilité d'un systèmequ'il faut prendre comme critère de démarcation. En d'autres termes, je n'exigerai pas d'un système scientifique qu'ilpuisse être choisi, une fois pour toutes, dans une acception positive mais j'exigerai que sa forme logique soit tellequ'il puisse être distingué, au moyen de tests empiriques, dans une acception négative : un système faisant partiede la science empirique doit...
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Le progrès de la connaissance ?
l'expérience. Si elle passe l'épreuve des tests, elle sera considérée comme provisoirement valide jusqu'à ce qu'elleéchoue à des tests ultérieurs ou qu'une théorie plus avantageuse apparaisse.Ainsi alors que, jusqu'ici, une théorie était considérée comme vraie parce qu'elle était confirmée par de nombreusesobservations et expérimentations, c'est aux yeux de Popper la « falsifiabilité » ou la possibilité d'être falsifié parl'expérience, qui permettra de faire le tri entre les énoncés scientifique...
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Toute vérité est-elle vérifiable ?
La troisième exigence est la plus décisive. Comment, en effet, reconnaître le système qui représente notre mondede l'expérience ? La réponde de Popper est la suivante : par le fait qu'il a été soumis à des tests et qu'il y a résisté.Cela signifie qu'il faut appliquer une méthode déductive. En d'autres termes, si nous ne pouvons exiger des théoriesscientifiques qu'elles soient vérifiables, nous pouvons exiger d'elles qu'elles soient mises à l'épreuve. Il s'agit pourcela de déduire de la théorie...
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Les faits scientifiques sont-ils de nature historique ?
lieu, il devra satisfaire au critère de démarcation, c'est-à-dire qu'il ne devra pas être métaphysique mais devrareprésenter un monde de l'expérience possible. En troisième lieu, il devra constituer un système qui se distingue dequelque autre manière des autres systèmes du même type dans la mesure où il est le seul à représenter notremonde de l'expérience. » La troisième exigence est la plus décisive. Comment, en effet, reconnaître le système qui représente notre mondede l'expérience...
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Une théorie ancienne et dépassée mérite-t-elle encore d'être appelée scientifique ?
Une théorie doit être falsifiableL'histoire des sciences physiques est celle de leur révolution permanente. Les théories n'ont qu'une valeurprovisoire. Des faits « polémiques » surgissent qui les contredisent, qui obligent à des révisions. Tout succèsscientifique ouvre plus de questions qu'il n'en clôt. Faut-il pour autant sombrer dans le scepticisme et affirmerqu'il n'y a rien qui vaille vraiment ? Comment distinguer, dès lors, la véritable science de la métaphysique oudes pseudo-sciences co...
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Peut-il y avoir une science de l'inconscient ?
SUPPLEMENT: « Un système faisant partie de la science empirique doit pouvoir être réfuté parl'expérience. » POPPER L'histoire des sciences physiques est celle de leur révolution permanente. Les théories n'ont qu'une valeur provisoire.Des faits « polémiques » surgissent qui les contredisent, qui obligent à des révisions. Tout succès scientifique ouvreplus de questions qu'il n'en clôt. Faut-il pour autant sombrer dans le scepticisme et affirmer qu'il n'y a rien qui vaillevraiment ? Comment...
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François Mauriac nous livre cette réflexion, à propos du roman : « Nous devons donner raison à ceux qui prétendent que le roman est le premier des arts. Il l'est, en effet, par son objet qui est l'homme. Mais nous ne pouvons donner tort à ceux qui en parlent avec dédain, puisque, dans presque tous les cas, il détruit son objet en falsifiant la vie. » Si tout roman comporte en effet une part de vérité et une part d'imagination, quel est l'aspect qui vous touche le plus ? Peut-on condamn
une « tranche de vie ». Ils ont passé des mois entiers dans des hôpitaux, détaillant le cadre extérieur et observantles événements qui s'y déroulaient, avant d'écrire Sœur Philomène, l'histoire d'une infirmière. C'est également nourrisde détails précis et de documents variés qu'ils ont reproduit le monde misérable de Germinie Lacerteux.Et Proust ? n'a-t-il pas atteint le summum du réalisme ? Proust a eu en effet le génie de doter ses personnagesd'une psychologie non statique, mais évolutive, car...
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Comment peut-on vérifier une hypothèse ?
que défend le philosophe positiviste Carnap. Pour lui est scientifique ce qui est observable et est vérifiable ce quipeut être mis en rapport avec des perceptions publiquement attestables. Ainsi sera scientifique tous les énoncésd'observation dans la mesure où l'énoncé décrira fidèlement ce qui est. Mais aussi les énoncés théoriques à partir dumoment où l'on peut à partir d'eux déduire des énoncés d'observations. Pour Carnap tout énoncé doit donc renvoyerà un invariant qui sera l'expérience sens...
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A quelles conditions peut-on dire que l'on connaît ?
parler l'objet s'il parle à travers l'esprit du savant ? Toutes les « vérités » scientifiques ont été, un jour ou l'autre,contestées, ce qui prouve qu'il n'existe aucune connaissance, ou vérité, absolue. Tout au plus peut-on serapprocher de la connaissance de la vérité peu à peu, mais sans jamais l'atteindre. Or, comment savoir si l'on serapproche de la vérité si on ne la connaît pas d'avance ? Peut-être ne pourrons-nous jamais connaître rien entotalité, la vérité ne nous sera jama...
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La vérité dépend elle de nous ?
III. Popper élaboration de la vérité Nous sommes face au problème suivant. On sait que la vérité n'est pas une propriété du monde, mais on ne veutpas pour autant que la vérité perde ce pouvoir contraignant qui est le sien. La vérité peut-elle dépendre de noussans perdre sa crédibilité ? Pour Popper de plus la vérité dépend des hommes y compris dans son élaboration. Leshommes contribuent eux même à la constitution de la vérité. La vérité est un stade dont on ne cesse des'approcher, en...
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Qu'est-ce que la vérité ?
définition qu'Aristote donne de la science : avoir la science de quelque chose, c'est être capable de ledémontrer, et la science est la « disposition de celui qui est capable de démontrer ». C'est de là querésulte la nécessité des vérités qu'elle nous fait connaître (ce dont la vérité est démontrée ne peutpas, par définition, être faux), ainsi que leur permanence (résultant de leur nécessité).Mais qu'est-ce qu'une démonstration ? Au sens strict, une démonstration est un enchaînement depropositio...
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A quoi reconnaît-on une fausse science ?
si elles sont réalisées, mais alors il se produit nécessairement ». Le principe selon lequel les mêmes « causes » (au sens d'antécédents constants) produisent les mêmes « effets » paraît satisfaisant pour la raison (principe d'identité). Cependant pourquoi tels ou tels phénomènes sont- ils liés entre eux par des lois ? Pourquoi tel phénomène est-il suivi de tel autre ? Parler d'une loi de la nature c'estadmettre que la relation qui unit deux phénomènes est une relation nécessaire et non...
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La vérité dépend-elle de nous ?
entre les constructions théoriques et les faits nouveaux sont à la source d'une plus grande rationalisation du réel et de progrès de la raison elle-même. Toutefois ce n'est pas parce que certaines théories ne répondent pas à ce critère de falsifiabilité qu'il faut nécessairement les ravaler au rang de pseudo-sciences. Il y a là une affirmation d'autant plus dogmatique que savoir ce qu'est une science n'est pas décidable scientifiquement. Il y a là aussi ce préjugé tenace que les sciences physiqu...
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Popper
La falsifiabilité : « un système faisant partie de
la science empirique doit pouvoir être réfuté par l'expérience»
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Popper La falsifiabilité : « un système faisant partie de la science empirique doit pouvoir être réfuté par l'expérience» ■ Indications générales Karl Popper (1902-1994), logicien et philosophe des sciences, critique, dans La Logique de la découverte scientifique (1934), la «philosophie analytique» et le positivisme [voir Comte, Russell et Wittgenstein]: pour lui en effet, les énoncés métaphysiques sont loin d'être dénués de sens car, même s'ils ne sont pas scientifiques, ils per mettent de...
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Popper : la théorie de la falsifiabilité
Dans le sillage théorique de Bachelard, Karl Popper (1902-1994)
- ils publient...
■ Popper : la théorie de la falsifiabilité Dans le sillage théorique de Bachelard, Karl Popper (1902-1994) - ils publient tous les deux dans les années trente - affirme que la science propose des conjectures et non des certitudes universelles. Selon sa conception de la falsifiabilité ou de la réfutabilité, une théorie est réellement scientifique dans la mesure où elle permet de tester son éventuelle fausseté . Une théorie scientifique est légitime si les propositions et les hypothèses qui la c...
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PEUT-ON LÉGITIMER UNE CROYANCE?
2. d'effets qui produisent chaque situation particulière nous échappent, il nous faut donc croire pour nous orienter versun but futur. Si par exemple je dois attendre d'être sûre qu'il n'y a aucun risque pour traverser la rue, je netraverserai jamais, il y a toujours des risques. La croyance est donc légitime dans le domaine pratique, sans ellenous ne pourrions pas agir. Principe d'efficacité. 3. La croyance est légitime dans la vie pratique en tant qu'elle est efficace. Plus une croya...
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Faut-il ne tenir pour vrai que ce qui peut être démontré ?
l'irréfutabilité n'est pas vertu mais défaut. Et c'est au nom de ce critère de falsifiabilité que Popper peutexclure de la science des théories comme le marxisme et la psychanalyse, théories qui sont totalisantes, quicouvrent la totalité des phénomènes qui se produisent dans leur domaine d'attribution, qu'aucun fait ne pourrajamais contredire.Prenons l'exemple de la psychanalyse. N'est-ce pas une théorie qui échappe à toute épreuve qui pourrait laréfuter ? Le refus de la réalité de l'incons...
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Popper, La falsifiabilité: « un système faisant partie de la science empirique doit pouvoir être réfuté par l'expérience ». Commentez cette citation.
la vérité de cette théorie, car il est difficile de vérifier l'existence de l'inconscient. Nous pouvons faire l'expérience de lapsus, d'actes manqués ... mais ils ne nous donnent en rien l'existence de l'inconscient. Mieux, à celui qui refuse cette hypothèse de l'inconscient, la psychanalyse répond que ce refus est un refou lement, donc encore une manifestation de l'inconscient! Ainsi, aucune vérification n'a lieu dans l'expérience,...
- FALSIFICATION, substantif féminin.
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L'erreur est-elle la condition de la vérité ?
Concernant les limites posées à la conscience par la psychanalyse, elles ne contredisent en rien l’affirmation disant qu’il faut s’être trompé avant deparvenir à la vérité. Pour parvenir à une connaissance plus grande de notre psychisme, il faut prendre en compte nos erreurs ; et pour les prendre encompte, il faut les avoir faites. Dans la prise de conscience du monde ou de nous, l’erreur semble un chemin obligé, vers la vérité. En guise de tentative de synthèse, nous pourrions nousdemander...
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Un scientifique peut-il être adepte à une religion ?
on peut prévoir que le mercure se stabilisera à une hauteur d'environ 76 cm. Aux yeux de Popper, nous sommes bienici dans le domaine de la science car il y a bien falsifiabilité de l'hypothèse. En effet, si la hauteur de mercureconstatée est très différente de celle qu'on attend, on est assuré que l'hypothèse de Galilée est fausse. Si, enrevanche, la hauteur de mercure est bien de 76 cm (ce qui fut le cas) alors l'hypothèse est probablement vraie. Lesthéories scientifiques ont un caractère...
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Interprétation, vérité et délire ?
doit être éliminé de la science. Or, comme le souligne Popper, l'induction, qui consiste à inférer une règle universelleà partir d'une multitude de cas particuliers et donc des théories à partir d'énoncés singuliers vérifiés par l'expérience,est une démarche logiquement inadmissible : « Peu importe le grand nombre de cygnes blancs que nous puissionsavoir observé, il ne justifie pas la conclusion que tous les cygnes sont blancs. »Aussi Popper affirme-t-il qu'aucune théorie n'est jamais vérifia...
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La science prouve-t-elle par l'expérience ou par la démonstration ?
prouve le faux. L'histoire des sciences physiques est celle de leur révolution permanente. Les théories n'ont qu'une valeur provisoire. Des faits « polémiques » surgissent qui les contredisent, qui obligent à des révisions. Tout succèsscientifique ouvre plus de questions qu'il n'en clôt. Faut-il pour autant sombrer dans le scepticisme et affirmer qu'iln'y a rien qui vaille vraiment ? Comment distinguer, dès lors, la véritable science de la métaphysique ou des pseudo-sciences comme l'alc...
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Quelle différence y a-t-il entre une démonstration mathématique et une preuve expérimentale ?
absolument vrai. Mais la mathématique contemporaine a remis en question cette définition de l'axiome en montrantque c'était surtout une convention posée. Le postulat des parallèles d'Euclide n'a pas résisté à l'établissement degéométries non euclidiennes. Une proposition est donc vraie lorsqu'elle a correctement déduit les hypothèses dedépart. Mais si l'on change les hypothèses de départ, il faut aussi changer la conclusion. Il est donc difficile deconférer le statut de vérités absolues aux véri...
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La science peut-elle nous apprendre nos devoirs ?
qui procurent une certaine et durable paix en l'âme de ceux qui n'ouvrent que sur un plaisir certes séduisant mais decourt terme. Nous avons ici structurellement deux démarches typiquement scientifiques. D'abord l'aspect contre-factuel: prévoirce dont un désir est porteur. La médecine nous guide de manière évidente aujourd'hui quant à la nocivité decertains plaisirs: la cigarette par exemple. Elle nous informe aussi de ce que provoque l'excès de certains plaisirs,nous menant ainsi ver...
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Entre le vrai et le faux, y a-t-il une place pour le probable ?
considérer après, non plus comme douteuses en tant qu'elles se rapportent à la pratique, mais comme très vraies ettrès certaines, à cause que la raison qui nous y a fait déterminer se trouve telle ». Ces deux auteurs envisagentqu' à la connaissance appartient le domaine de la nécessité et de l'universel, tandis que dans le domaine de l'actionnous devons nous déterminer dans l'incertitude. Le probable ne doit pas être exclu du domaine de la connaissance...