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porttrait de madame vauquer

Publié le 15/12/2014

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La présentation d’un personnage • Observer la continuité entre ce texte et le pr écédent (temps, décor, atmosphère...). La continuité entre ce texte et le précédent est manifeste puisqu’il s’agit de sa suite immédiate. Le temps des verbes es t aussi le présent de narration (« est, précède, saute, flaire ... »). On remarquera cependant qu’à partir de la ligne 210, le récit change de temp s : le passé s’impose avec l’imparfait (« expliquait, répondait, disait, s’empressait »). Ce passa ge du présent au passé est important car il est définitif pour le reste du récit. Il semblerait que Balzac ait voulu décrire l’immuable Maison-Vauquer assortie de son immuable propriétaire, Mme Vauquer, constituant ainsi la to ile de fond de son roman. Il s’intéresse alors à un moment de la vie de cette espace et de cette femme, renvoya nt au passé, à 1819, alors qu’il écrit de nombreuses années après. Cette particularité de la composition balzacienne est assez remar quable pour être soulignée : elle se ménage sans tapage, à l’inté rieur du roman, à l’insu pres que du lecteur. Le décor et l’atmosphère sont inaltérables – la pi èce est dans tout son lustre, note avec ironie Balzac –, seuls changent les pensionnaires. • Dégager les champs lexicaux dominants de ce portrait. Les champs lexicaux dominants de ce portrait sont ceux de : - l’animalité : « nez à bec de perroquet », « rat d’église » ; - la maladie : « embonpoint blafard », typhus », « exhalaisons d’un hôpital », « œil vitreux », « « geindre », « tousser » ; - l’argent : « spéculation », « escompteur », « payer plus cher », « fortune » (exprimé deux fois) ; - la pauvreté « tour de faux cheveux ma l mis », « pantoufles grimacées », « malheur » (exprimé trois fois), « vi eille robe », étoffe lézardée », « entremetteuse », « les yeux pour pleurer », ne compatir à aucune infortune », « souffert ».

« Il s'intéresse alors à un moment de la vie de cette espace et de cette femme, renvoya nt au passé, à 1819, alors qu'il écrit de nombreuses années après.

Cette particularité de la composition balzacienne est assez remar quable pour être soulignée : elle se ménage sans tapage, à l'inté rieur du roman, à l'insu pres que du lecteur.

Le décor et l'atmosphère sont inaltérables - la pi èce est dans tout son lustre, note avec ironie Balzac -, seuls changent les pensionnaires. • Dégager les champs lexicaux dominants de ce portrait. Les champs lexicaux dominants de ce portrait sont ceux de : - l'animalité : « nez à bec de perroquet », « rat d'église » ; - la maladie : « embonpoint blafard », typhus », « exhalaisons d'un hôpital », « oeil vitreux », « « geindre », « tousser » ; - l'argent : « spéculation », « escompteur », « payer plus cher », « fortune » (exprimé deux fois) ; - la pauvreté « tour de faux cheveux ma. »

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