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Pour qui sonne le glas, d'Ernest Hemingway

Publié le 04/08/2010

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Traduit par Denise Van Moppès    Ecrire au tableau « le monde est un endroit merveilleux pour lequel il vaut la peine de se battre. « + références  Résumé    Ce livre raconte l’histoire d’un jeune professeur américain nommé Robert Jordan qui a rejoint les rangs des guérilléros républicains pendant la guerre civile espagnole (1936-1939) en tant que dynamiteur.  Le général Golz l’envoie en Castille (au nord ouest de l’Espagne) avec comme mission de faire sauter un mont à un moment bien précis d’une attaque de grande envergure :  Ni trop tôt pour laisser passer les républicains.  Ni trop tard, ce qui laisserait passer les renforts franquistes.  Robert Jordan va donc partager pendant trois jours la vie des partisans cachés dans la montagne.  Le chef des partisans, Pablo, est un homme démoralisé, qui ne croit qu’en ses chevaux. Il a perdu la fougue qu’il avait au début de la guerre, ne croit plus en ce pour quoi il se bat. Il se saoule plusieurs fois par jours et est impossible à vivre. La question de savoir s’il faut le tuer ou non reviendra plusieurs fois dans les discussions car il risque de faire rater l’attaque avec son pessimisme.  De plus, le héros apprendra que Pablo a des antécédents d’assassin.  Il y a aussi dans la bande Anselmo, le « vieux « comme il est appelé par les partisans. Il connaît parfaitement la montagne et il est très sûr, une- notion qui revient souvent dans le livre : il exécute parfaitement chaque ordre reçu, il est près à tout endurer pour participer à la victoire de la liberté. Il y a encore un Gitan qui ne prend rien au sérieux, deux frères inséparables… Au total, il y a sept hommes et deux femmes :  Pilar, la femme de Pablo, énergique et superstitieuse : croyances gitanes, lignes de la main… Elle dispose d’un pouvoir incontestable sur la bande qui renie rapidement Pablo, qui n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été.  La deuxième femme est Maria, une jeune fille de 19 ans, qui a été recueillie trois mois auparavant lors de l’attaque d’un train par les partisans : elle avait été violée puis tondue par des soldats franquistes à cause des opinions politiques de son père.  Robert Jordan tombe éperdument amoureux de Maria dès le premier regard. Ils décident de vivre les 72 prochaines heures avant l’attaque intensément, comme une vie entière.  Ces trois jours seront partagés entre  Analyse du pont et des mouvements de troupe franquistes pour préparer l’attaque  Vie avec Maria  Vie avec la bande de Pablo, avec laquelle il se lie d’amitié.  Cependant, un problème se pose rapidement : l’attaque semble désespérée. Il n’y a pas assez dz chevaux ni d’hommes sûrs. Il demande donc du renfort à une bande voisine commandée par Sordo, qui volera des chevaux.  Malheureusement, la troupe entière de Sordo se fait débusquer par les soldats franquistes de manière particulièrement barbare. La veille de l’attaque, une tempête de neige s’était levée et leurs traces étaient donc visibles. Cet épisode était très pénible pour la bande de Pablo, qui était témoin mais qui ne pouvait rien faire.  Le jour même de l’attaque de Sordo, il y avait eu de nombreux mouvements de troupes nationalistes, notamment aériens. L’attaque est définitivement désespérée et Robert Jordan envoie un message au Général Golz pour le prévenir, mais il est trop tard pour décommander et le héros doit se tenir prêt à détruire le pont.  Mais la nuit précédent l’attaque, Pablo qui avait eu la veille au soir une violente dispute avec le héros, s’enfuit et jette la dynamite et les détonateurs dans la rivière : c’est un coup dur pour les partisans qui doivent revoir toute leur stratégie à quelques heures de l’attaque. Puis, pris de remords, Pablo revient avec des chevaux et des renforts.  L’attaque a finalement lieu et, après de nombreuses fusillades, les républicains se retirent avec de lourdes pertes.  Pendant la retraite, le cheval du héros reçoit une balle et s’effondre sur son cavalier qui a le nerf de la jambe gauche brisé. Intransportable et condamné, il fait ses adieux à Maria, qui finit par se laisser convaincre de partir. Lire le résumé. Il reste adossé à un arbre seul, souffrant. Il se demande s’il doit se suicider avec le fusil qu’il a insisté pour garder, ou s’il doit attendre de se faire « descendre « par les nationalistes, qui patrouillent à quelques centaines de mètres de là. Lire les deux dernières phrases du livre et faire un parallèle avec la première phrase.    L’auteur    Né en 1899 à Chicago  Journaliste  Ambulancier sur le front pendant la deuxième guerre mondiale  Ecrivain à Paris entre les deux guerres  1936 : correspondant auprès de l’armée républicaine espagnole, d’où Pour qui sonne le glas, la guerre est un rhème majeur de son œuvre  1952 : le vieil Homme et la mer  1953 : Prix Pulitzer  1954 : Prix Nobel de la littérature  1961 : malade et se suicide    Montrer la photo sur le panneau    Pourquoi j’ai aimé ce livre    Très bien écrit   Vivant, notamment par des dialogues et des anecdotes.   On ne s’ennuie jamais, même si les 300 premières pages se passent dans la grotte et dans la forêt.   On s’attache aux personnages.   Les traits particuliers des personnages sont très bien retranscrits.   On prend à cœur le succès de la mission.    Suspense et identification   Nous tient en haleine.   On est dans l’action de façon totale.   Nous fait sentir la tension militaire.    Valeurs présentes dans ce livre   Sens du groupe « un homme seule est foutu d’avance «, d’où le titre citation   Besoin de s’engager pour ce qui est juste, de faire respecter la liberté, combattre pour une cause commune.   Très sensible, humain, par exemple sur la notion de tuer.    Atout sur plusieurs plans   Connaissances historiques sur la guerre civile   Culture espagnole (corridas, fêtes, traditions)   Appartient à la liste de lecture d’entrée en seconde.

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