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Préault, Auguste - sculpture.

Publié le 15/05/2013

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auguste
Préault, Auguste - sculpture. Préault, Auguste (1809-1879), principal sculpteur de l'école romantique issue de la « bataille d'Hernani «. Né à Paris, Antoine-Augustin Préault, dit Auguste Préault, est issu d'une famille modeste. Il entre dès la fin de ses études secondaires dans l'atelier d'un sculpteur ornemaniste et continue à fréquenter sporadiquement l'Académie suisse. Son court passage en 1826 dans l'atelier de David d'Angers atteste son caractère hypocondriaque et irascible. Il se lie toutefois d'amitié avec Antonin Moine (mort en 1849) avec lequel il travaille. Fervent adepte du romantisme littéraire qui triomphe avec la bataille d'Hernani à laquelle il participe, sa première oeuvre connue est un bas-relief précisément dramatique : Deux esclaves égorgeant un jeune acteur romain (1830). C'est pour son premier Salon en 1833 qu'il expose notamment le bas-relief de la Mendicité (dite aussi la Famine), et Deux femmes pauvres en terre cuite : ces titres suffisent à résumer leur inspiration sociale ; aussi, afin de rappeler à l'ordre l'artiste, le jury du Salon de 1834 n'accepte que des oeuvres comme le plâtre de la Tuerie (bronze au musée de Chartres). Il essuie le refus de tous les autres jurys jusqu'à la révolution de 1848, même s'il a honoré entre temps certaines commandes comme les statues de l' Abbé de L'Épée pour la façade de l'Hôtel de Ville de Paris (1844, détruites), ou de Clémence Isaure pour le jardin du Luxembourg (1848). Moins marginalisé que sous la monarchie de Juillet, il expose ensuite régulièrement, notamment un Christ (1848) plus prométhéen que chrétien, où l'expression et l'énergie sont mieux contenues que dans les premières oeuvres. Au Salon de 18501851, il obtient la reconnaissance de la critique, grâce notamment à son Ophélie (1842-1844). La protection de Michelet lui vaut la commande du Cavalier gaulois pour le pont d'Iéna (1849). Suivent le Marceau de Chartres (1844-1851), puis les groupes de la Guerre et de la Paix du pavillon de l'Horloge du Louvre en 1857. Au Salon de 1863, il expose la Parque, le Meurtre d'Ibycus et Hécube, sinistre trilogie désormais exempte de la sérénité qui caractérise le masque funéraire -- dit le Silence (1849) -- qui décore le tombeau de Jacob Roblès au cimetière du Père-Lachaise. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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