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Renoir, Pierre-Auguste - sculpture.

Publié le 15/05/2013

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Renoir, Pierre-Auguste - sculpture. 1 PRÉSENTATION Renoir, Pierre-Auguste (1841-1919), peintre et sculpteur français, considéré comme l'une des figures majeures de l'impressionnisme. 2 LES ANNÉES DE FORMATION Né à Limoges, d'un père tailleur et d'une mère couturière, Pierre-Auguste Renoir gagne très jeune Paris en compagnie de sa famille. Il rejoint, dès l'âge de treize ans, un atelier de peinture sur porcelaine puis, quelques années plus tard, réalise des motifs décoratifs destinés à orner éventails et tissus. En 1862, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris. Il complète ensuite sa formation au sein de l'académie parisienne du peintre suisse Charles Gleyre (1808-1874), où il fait la connaissance des peintres Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet. En 1864, Pierre-Auguste Renoir rencontre le paysagiste Diaz de La Peña (1807-1876), qui l'engage à pratiquer la peinture en plein air. La même année, il expose pour la première fois à Paris. Refusé au Salon des artistes français à deux reprises (1866 et 1867), il y est finalement admis en 1868 avec Lise à l'ombrelle (1867, Folkwang Museum, Essen), oeuvre qui conserve encore la marque de la leçon de Gustave Courbet. En 1869, Pierre-Auguste Renoir travaille avec Claude Monet sur les bords de Seine, dans l'île de Croissy, près de Bougival. Ils réalisent une série de toiles sur le thème de « la Grenouillère « -- nom de la guinguette où ils ont posé leur chevalet --, et s'intéressent aux variations des ombres et de la lumière, ainsi qu'au jeu des reflets du soleil sur l'eau. Ces peintures, qui annoncent les scènes nautiques d'Argenteuil d'après 1870 ( Voiliers à Argenteuil, 1873, Portland Art Museum), constituent une étape importante dans la naissance de l'impressionnisme. 3 AU COEUR DU MOUVEMENT IMPRESSIONNISTE En 1874, Pierre-Auguste Renoir participe à la première exposition des peintres impressionnistes chez le photographe Félix Nadar, avec une toile intitulée la Scène (1874, Courtauld Institute, Londres). Il fait à cette occasion la connaissance de Gustave Caillebotte. La liberté avec laquelle s'expriment les peintres du mouvement fait scandale, et leurs oeuvres provoquent l'incompréhension de la critique et du grand public. 3.1 Les scènes populaires Au cours des années suivantes, Pierre-Auguste Renoir réalise quelques-unes de ses toiles les plus célèbres, telles que les Régates à Argenteuil (1874, musée d'Orsay, Paris), la Loge (1874, Courtauld Institute, Londres) et le Bal du Moulin de la Galette (1876, musée d'Orsay, Paris). Ayant installé son atelier dans une maison de la Butte Montmartre, il privilégie la représentation de scènes de loisirs et de foules populaires ; il aime à placer ses personnages sous le doux ombrage des feuillages comme dans la Balançoire (Musée d'Orsay), peinte en 1876 et présentée à la troisième exposition impressionniste, en 1877. 3.2 Les portraits Au cours de sa carrière, Pierre-Auguste Renoir produit de très nombreux portraits. Si sa sensibilité le pousse avant tout vers la représentation de femmes, figurées endormies ou encore lisant, jouant du piano ou cousant, il s'intéresse également à la représentation de son entourage direct comme le montrent ses portraits d'Alfred Sisley (1874, Art Institute of Chicago) et de Claude Monet (1875, musée d'Orsay ; Madame Monet et son fils, The National Gallery of Art, Washington). Il reçoit également de nombreuses commandes de la haute société parisienne : Portrait de Madame Charpentier et ses enfants (1878, Metropolitan Museum of Art, New York), Portrait de l'actrice Jeanne Samary (1878, musée de l'Ermitage, SaintPétersbourg), etc. 3.3 La manière de Renoir Grâce à une touche fondue, sensible et sensuelle, Pierre-Auguste Renoir crée une douce harmonie visuelle au coeur de ces scènes champêtres qu'il plonge dans des atmosphères ensoleillées et joyeuses. Sa touche possède une vibration caractéristique qui retranscrit les jeux subtils d'ombre et de lumière, venant faire frémir les surfaces et les contours. Ceux-ci se dissolvent dans un traitement savant de l'éclairage. Le peintre se révèle également un maître audacieux et inventif dans le domaine de la couleur, et on lui envie sa capacité à capter et à restituer ses sujets dans tout leur charme éphémère. Enfin, ses différentes toiles révèlent son goût immodéré pour la représentation de la figure féminine, thème qui a inlassablement nourri son inspiration tout au long de sa vie (Torse de femme au soleil, 1875, musée d'Orsay). 4 LA « PÉRIODE AIGRE « Au début de l'année 1881, Pierre-Auguste Renoir entreprend un voyage en Algérie, d'où il ramène des paysages, ainsi que plusieurs représentations de femmes en costumes traditionnels. Quelques mois plus tard, il gagne l'Italie et se montre tout particulièrement sensible à l'oeuvre de Raphaël. Cette découverte le plonge dans une période de doute artistique, et le conduit à aiguiser son intérêt pour la composition de ses oeuvres. S'ouvre alors la « période aigre «, connue également sous le nom de « période ingresque « (en référence à Ingres), marquée par un intérêt plus fort pour le dessin, mais également par un effort renouvelé dans la rigueur de la composition. PierreAuguste Renoir s'oriente vers une description plus nette des contours de ses sujets au détriment de son traitement de la couleur, qui perd alors l'aspect chatoyant caractéristique de la période précédente. Cette tendance commence à s'illustrer dans le Déjeuner des canotiers (1881, Phillips Memorial Gallery, Washington), qui témoigne d'une individualisation parfaite des personnages et d'une grande variété de gestes et d'attitudes. Elle se précise avec force dans Danse à la ville et Danse à la campagne (toiles de 1883, musée d'Orsay), ainsi que dans les Parapluies (1881-1885, The National Gallery, Londres) et les célèbres Grandes Baigneuses (1887, Philadelphia Museum of Art, Philadelphie), toiles emblématiques de cette période. 5 LA « PÉRIODE NACRÉE « Aux alentours de 1888, Pierre-Auguste Renoir séjourne quelques temps chez Paul Cézanne, en Provence. Il réalise à partir de cette période de nombreux nus féminins en plein air. Il décline le thème de « la Baigneuse « tout au long des années suivantes, au travers de toiles de facture très souple, dans lesquelles se révèlent les coloris nacrés de la peau de ses modèles (Baigneuse aux cheveux longs, musée de l'Orangerie ; la Dormeuse, 1897, collection Oskar Reinhart, Winterthur). Chargeant progressivement sa pâte, il superpose de plus en plus les couleurs, les brossant toujours plus afin d'obtenir une matière lisse et soyeuse -- que l'on compare souvent à celle de Pierre Paul Rubens, de grands peintres vénitiens ou d'Antoine Watteau. 6 LES DERNIÈRES ANNÉES À CAGNES-SUR-MER En 1903, Pierre-Auguste Renoir s'installe à Cagnes-sur-Mer. Atteint d'une maladie rhumatismale très handicapante, il se tourne vers la sculpture grâce à l'aide d'assistants (la Grande Laveuse, musée d'Orsay). Parmi les dernières grandes oeuvres du peintre, et ses ultimes odes à la beauté féminine, il convient de noter Gabrielle à la rose (1911, musée d'Orsay) et ses ultimes Baigneuses (1918, musée d'Orsay), figures aux chairs opulentes alanguies dans un paysage. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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« 5 LA « PÉRIODE NACRÉE » Aux alentours de 1888, Pierre-Auguste Renoir séjourne quelques temps chez Paul Cézanne, en Provence.

Il réalise à partir de cette période de nombreux nus féminins en plein air.

Il décline le thème de « la Baigneuse » tout au long des années suivantes, au travers de toiles de facture très souple, dans lesquelles se révèlent les coloris nacrés de la peau de ses modèles ( Baigneuse aux cheveux longs, musée de l’Orangerie ; la Dormeuse, 1897, collection Oskar Reinhart, Winterthur). Chargeant progressivement sa pâte, il superpose de plus en plus les couleurs, les brossant toujours plus afin d’obtenir une matière lisse et soyeuse — que l’on compare souvent à celle de Pierre Paul Rubens, de grands peintres vénitiens ou d’Antoine Watteau. 6 LES DERNIÈRES ANNÉES À CAGNES-SUR-MER En 1903, Pierre-Auguste Renoir s’installe à Cagnes-sur-Mer.

Atteint d’une maladie rhumatismale très handicapante, il se tourne vers la sculpture grâce à l’aide d’assistants (la Grande Laveuse, musée d’Orsay).

Parmi les dernières grandes œuvres du peintre, et ses ultimes odes à la beauté féminine, il convient de noter Gabrielle à la rose (1911, musée d’Orsay) et ses ultimes Baigneuses (1918, musée d’Orsay), figures aux chairs opulentes alanguies dans un paysage. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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