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Psychologie sociale

Publié le 04/12/2014

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I/Identité sociale de l’individu :             Quelle est ma place dans le monde, dans la société ? C’est une question primordiale à l’adolescence et tout au long de notre vie. Premièrement on peut dire que notre conduite dépend de notre identité, et notre identité découle de la position que l’on occupe dans la société. On va donc utiliser les groupes auxquels on appartient pour  s’identifier. On observe 2 aspects dans cette identification : Premièrement l’aspect social : on va avoir des réponses qui vont considérer des catégories sociales en lien avec un rôle/statut. C’est l’étiquette sociale, 4 points dans celle –ci : Les réponses qui concernent l’appartenance à des catégories sociales acquises dès la naissance (homme/femme ; nationalité, origine…) Les réponses qui concernent l’appartenance à des catégories acquises durant notre vie (diplôme, métier, situation sociale, rôles familiaux…) Conviction idéologiques/ abstraites : utopiste… Intérêt et activités sportives/intellectuelles… L’autre aspect de l’identification correspond à des réponses plus subjectives/personnelles comme par exemple : les traits de caractère, les valeurs morales, les compétences individuelles.             On a besoin d'appartenir à des groupes, de partager des idées et des émotions car les individus ont besoin d'une reconnaissance sociale, sinon il y aura un risque d'exclusion. Un groupe peut-être une contrainte où l'individu peut voir son sentiment de liberté disparaître, il peut échapper au groupe et il y alors le risque de rejet, de conflits et une augmentation de l'influence d'autres personnes. Donc la solution serait l'indifférence. On va agir et penser en fonction de notre groupe.             Lorsque l’on répond à la question qui suis-je on ne se définit exclusivement par l’appartenance à des groupes. Même pour des questions plus subjectives on se définit par exemple comme appartenant au groupe de ceux qui sont nuls en maths. On peut aussi répondre par des exclusions : « je n’appartient pas au groupe des gens qui aiment les animaux » par exemple.             On voit ainsi que les groupes nous définissent. On a besoin de ceux-ci pour partager avec les autres (émotions/ connaissances…). Cependant on ne cherche pas toujours à rejoindre les groupes. Il y a ambivalence entre la recherche et la fuite envers les groupes  cela vient des aspects positifs et négatifs des groupes.             Aspect positif :       Les groupes nous permettent de construire notre identité. Les groupes sont des lieux de partage. Les groupes sont des lieux de socialisation. Les groupes sont des lieux de réconfort. Ce sont aussi des moyens de changement.                       Aspect négatif :       Les groupes peuvent être aliénant. Ils peuvent présenter représenter des zones d’exclusions.         Cela peut aussi bloquer le changement : la normalisation des groupes.       Exemples de groupes : -        la foule (concert …) : rassemblement ponctuel -        les réseaux (d'amis, sociaux...)  -        les catégories sociales : elles vont dépendre de la représentation qu'on se fait de la société.               On n’est jamais vraiment libre de l’influence des groupes  même si on rejette les groupes, on doit tout faire pour ne pas y adhérer donc on agit en fonction des groupes. D’un autre côté on influence toujours les groupes auxquels ont appartient. Ex : on observe quelqu’un de notre groupe qui discute, sans rien, dire celui-ci s’en rend compte et est perturbé.   L'intégration par les groupes :             La personnalisation est le processus par lequel on devient une personne comme les autres, sans être les autres. A la naissance, cela est instinctif de ressembler à la cellule familiale. Le bébé apprend par imitation, s'approprie les normes et les valeurs. Il va observer la répartition des rôles, le fonctionnement des activités collectives. Une empreinte va se construire dès l'enfance et au moment de l'adolescence, il y a une diversification de tous les groupes d'appartenance qui nous permettent de nous dégager des modèles parentaux.             L'individuation est le processus où l'on acquiert une singularité sociale. C'est la recherche d'un équilibre entre la ressemblance et la dissemblance avec autrui. -        groupe d'appartenance : les autres nous identifient comme appartenant ce groupe mais on ne s'identifie pas nécessairement comme appartenant à ce groupe . -        Groupe de référence : groupe auquel on s'identifie mais auquel on n'appartient pas nécessairement.             Accentuation de différence soi-autrui : la stratégie consiste à considérer comme un centre de similitude «  je suis au centre et les autres me ressemble «  et un élément de différenciation « trouver un équilibre entre la ressemblance et la dissemblance avec les autres ».             Accentuation de différence à autrui : la stratégie consiste à être plus concurrent que les autres (être plus dans la norme). C'est la conformité supérieure de soi ou le PIP (Primus Inter Pores). Le risque est d'être hors norme. ---> on utilise ces stratégies inconsciemment.   Relation entre les groupes :             Un groupe baigne dans un environnement social constitué d'autres groupes avec qui il a des rapports sociaux. a) Cohésion intragroupe             Pour être désigner comme un membre d'un groupe, il faut donner une image favorable à ce groupe, produire une cohésion d'appartenance. On va avoir tendance à augmenter la différence intragroupe qui a diminué nos gains. b) stéréotype -        différenciation inter catégorielle : différent d'eux -        homogénéisation inter catégorielle : tous pareil si on ajoute une dévalorisation, il s'agit d'une discrimination. c) préjugé             Une erreur de jugement est un biais discriminatoire pro endogroupe (en faveur de mon groupe). Il se produit dès qu'on a conscience de la présence d'un autre groupe (exogroupe) même si on ne connaît pas le groupe. On peut détester un groupe juste parce qu'il fait parti de l'exo groupe. -        préjugé : opinion hostile, défavorable vis à vis d'un groupe social donc de ses membres. Il est plus fort quand les autres évoluent dans un univers inconnu. Shérif a marqué qu'il fallait favoriser la coopération intragroupe pour diminuer les préjugés discriminatoires. Il a donc chercher une activité où il y aurait une coopération entre les deux groupes pour qu'il fassent qu'un, qu'ils partagent une activité commune. Cette coopération intragroupe passe par l'action commune non compétitive nécessitant toutes compétences et où personne est à l'écart. Il faut avoir un objectif complexe, commun où chacun va avoir intérêt à participer, une situation d'interdépendance et il faut une égalité des statuts, de rôles où chacun a la même droit de parole.     Le groupe restreint :             Il contient un nombre restreint de membres, il y a nécessairement des interactions entre les membres (donc liens entre les personnes voir affinités). Il y a donc des influences réciproques. On a le sentiment d’appartenir à un groupe et pas une simple addition de personne. Ce groupe à une raison de se réunir  objectif commun au groupe. Il va aussi se créer une certaine histoire du groupe grâce aux diverses actions qu’il va réaliser, grâce à celle-ci on va même créer une culture de groupe avec des normes. + Idée de différenciation des rôles. Exemple : une équipe de foot, un petit groupe d’amis.   Communauté de pensée ou d’actions :             Nombres important de membres qui partagent des normes mais ne se connaissent pas nécessairement. Le centre d’intérêt commun c’est la base de la communauté de pensée ou d’action. Exemple : les supporters d’un club de foot.   Les catégories sociales :             Ensemble de personnes qui partagent des caractéristiques sociales. Une catégorie sociale reflète la représentation très subjective qu’on se fait d’une société. Exemple la catégorie sociale des retraités. Les organisations :             Système sociaux qui fonctionnent de façon institutionnalisés  il existe des rapports institutionnalisés entre les membres. Procédure de prise de décision, d’application de ces décisions, de contrôle d’applications de celles-ci. Exemple le lycée : rapport institutionnalisé entre les fonctionnaires.

« rejet, de conflits et une augmentation de l'influence d'autres personnes.

Donc la solution serait l'indifférence. On va agir et penser en fonction de notre groupe.             Lorsque l'on répond à la question qui suis-je on ne se définit exclusivement par l'appartenance à des groupes.

Même pour des questions plus subjectives on se définit par exemple comme appartenant au groupe de ceux qui sont nuls en maths.

On peut aussi répondre par des exclusions : « je n'appartient pas au groupe des gens qui aiment les animaux » par exemple.             On voit ainsi que les groupes nous définissent.

On a besoin de ceux-ci pour partager avec les autres (émotions/ connaissances...).

Cependant on ne cherche pas toujours à rejoindre les groupes.

Il y a ambivalence entre la recherche et la fuite envers les groupes  cela vient des aspects positifs et négatifs des groupes.             Aspect positif :       Les groupes nous permettent de construire notre identité. Les groupes sont des lieux de partage.

Les groupes sont des lieux de socialisation. Les groupes sont des lieux de réconfort. Ce sont aussi des moyens de changement.    . »

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