que, on peut faire un essai du même genre au sujet de l'intuition des objets.
Publié le 22/10/2012
                            
                        
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atteindre  les choses  en soi,  ce qui  explique  le succès  des 	
mathéma	tiques et de  la physique,  et l'échec 	de 	la  métaphysique  dogmatique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
7.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Puissance et limites 	de 	la 	raison.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Cette  tentative 	(1) 	réussit  à souhait  et elle  promet  la marche 
assurée 	d'une 	science  à la  première  partie de la métaphysique, 
à  celle 	où 	l'on 	n'a 	affaire 	qu'à 	des  concepts 	a priori, 	dont 	les 
objets  correspondants  peuvent être donnés  dans une expérience 
conforme  à ces  concepts.
                                                            
                                                                                
                                                                     En effet,  à l'aide  de ce changement  de 
méthode,  on peut  très bien  expliquer  la possibilité 	
d'une 	connais	sance 	a priori, 	et,  ce qui  est encore  plus important,  munir de 
preuves  suffisantes 	les 	lois qui servent 	a priori 	de  fondement  à la 
nature,  considérée  comme l'ensemble  des objets  de l'expérience; 
deux  choses  qui étaient  impossibles  avec la méthode  usitée 
jusqu'ici.
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais cette déduction  de notre  faculté  de connaître 	
a 	priori 	conduit,  dans la première  partie de la métaphysique,  à un 
résultat  étrange et, en apparence,  tout à fait  contraire 	au 	but 
que  poursuit  la seconde  partie 	:c'est 	que nous 	ne 	pouvons,  avec 
cette  faculté,  dépasser  les bornes  de l'expérience  possible, ce qui 
est  pourtant  l'affaire essentielle  de la métaphysique.
                                                            
                                                                        
                                                                    	
D'un 	autre 
côté,  l'expérimentation  nous fournit 	ici 	même  une contre-épreuve 
de  la vérité  du résultat  auquel nous arrivons  dans cette  première 
appréciation  de notre  faculté  de connaître 	
a priori  : 	c'est que 
cette  faculté  n'atteint  que des phénomènes  et laisse  de côté  les 
choses  en soi  qui,  bien  que réelles  en elles-mêmes,  nous restent 
inconnues.
                                                            
                                                                                
                                                                     En effet,  ce qui  nous  pousse  nécessairement  à sortir 
des  limites  de l'expérience  et de  tous  les phénomènes,  c'est 	
l'inconditionné, 	que 	la raison exige nécessairement  et à juste  titre, 
dans 	les 	choses  en soi,  pour  tout ce qui  est conditionné,  afin 
d'achever  ainsi 	la 	série des conditions.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Or, 	en admettant  que 
notre  connaissance  expérimentale 	se règle sur 	les 	objets,  comme 	sur 	des.
                                                            
                                                                                
                                                                    	choses en soi,  on trouve  que 1 'absolu  ne peut 	se concevoir 
sans  contradiction; 	au 	contraire, 	si l'on 	admet  que notre 	repré	sentation  des choses,  telles qu'elles  nous sont données, 	ne 	se 	règle  pas sur ces  objets,  considérés  comme choses en soi,  mais 
que  ce sont  eux plutôt  qui, comme  phénomènes,  se règlent  sur 
notre  mode  de représentation,  alors 	
la 	contradiction disparaît.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Si, 	en conséquence,  on 	se 	convainc que l'inconditionné  ne 
saurait 	se trouver  dans les choses  en tant  que nous  les connais-	
18.
                                                                                                                    »
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