Que vaut la maxime: "deviens ce que tu es" ?
Publié le 27/02/2005
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Comment peut-on inviter à devenir ce qu'on est déjà ? Comment ne pas être ce que l'on est déjà ? Soit nous le sommes et nous n'avons donc pas à le devenir, soit nous ne le sommes pas et alors il ne s'agit pas de devenir ce que nous sommes mais bien au contraire ce que nous ne sommes pas encore. On pourrait donc affirmer, pour commencer que cette formule paradoxale n'a pas grand sens. Pourtant, cette formule de Pindare, reprise par Nietzsche est devenue célèbre et est souvent reprise aussi bien dans des slogans publicitaires qu'au sein de l'Eglise catholique dans des réflexions sur la foi. En dehors de cette dimension chrétienne, Pindare qui en est l'auteur lui donnait un autre sens : l'homme est soumis à la nécessité et au déterminisme du cosmos. Le religion a condamné le corps comme le lieu de la faute et de la dégradation, Nietzsche y voit le lieu de cette force qui fait notre être.
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