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Quelle est l'évolution des colorants et pigments de la Préhistoire à aujourd'hui ?

Publié le 11/03/2012

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  1. Les colorants pendant la Préhistoire

En France, on retrouve aujourd’hui des traces des hommes des cavernes. En effet, il y a 30 000 ans, ils utilisaient ce que l’on appelle des « pigments naturels ». Ces hommes préhistoriques utilisaient des pigments colorés comme, l’argile rouge et jaune, l’oxyde de fer… Ces fresques réalisées sur les parois des grottes, sont constituées de deux couleurs prédominantes qui sont le rouge et le noir. Le rouge est à l’origine de l’oxyde de fer, alors que le noir, plus utilisé, provient du charbon de bois, ou de l’oxyde de manganèse. Ces deux pigments devaient être mélangés avec un matériau incolore permettant l’étalement plus facile et une meilleure conservation.

 

  1. Les colorants pendant l’Antiquité

On peut constater trois périodes dans l’antiquité : La période égyptienne, la période romaine, et le Moyen Âge. Ces trois moments furent important dans l’essor des colorants et pigments. Le peuple égyptien utilisait deux couleurs importantes : le bleu et le vert égyptien. Les égyptiens broyaient des pierres dures comme la roche métamorphique : le lapis-lazuli (voir image à droite).  Â l’aide d’un colorant bleu, cette poudre de lapis-lazuli donné naissance à un bleu profond appelé le bleu égyptien. Le bleu correspond au souffle divin, ils s’en servaient pour colorer la coiffure des êtres partis dans l’au delà… Â ces pigments, ils ajoutaient du vert de la malachite (pierre verte ci-dessous), un visage peint en vert était symbole de la renaissance (voir photo plus bas). Pendant l’époque Romaine, les romains ont utilisés des coquillages murex pour obtenir la couleur pourpre. L’empereur Néron proclame cette couleur comme la « Color Officialis », et punit qui conque porterait ou achèterait celle-ci. Pompéi (ville italienne) est connue pour ses habitations de couleur rouge, provenant du cinabre (sulfure de mercure), qui, une fois réduit en poudre devient du rouge vermillon. Enfin pour le Moyen Âge il y eut énormément de découverte comme le pastel bleu, l’indigo, le rouge alizarine, le rouge écarlate, le jaune indien, le sépia et le carmin. Le pastel est un colorant bleu provenant d’une plante, l’indigo nous vient tout droit de l’Inde, plus précisément d’une plante indigotier. Etant moins plus abordable, d’un point de vue économique, que le pastel, celui-ci va le remplacer. Le rouge alizarine, lui, est issu de la racine de garance. Un insecte (le kermès) donne naissance au rouge écarlate, les cochenilles du nopal donneront du carmin. La sèche produira du sépia, et enfin le jaune indien est tiré de l’urine de vaches.

 

  1. La découverte d’une nouvelle sorte de colorant : la mauvéine

En 1856, pour combattre le paludisme (est une maladie infectieuse due à un parasite) William Henry Perkin, jeune chimiste de 18 ans, essaya de synthétiser, c'est-à-dire d’obtenir par synthèse chimique la quinine. Mais à cause d’une erreur de manipulation, il obtient de manière accidentelle, un précipité mauve qui fera la gloire de ce jeune chimiste. En effet il s’agit de la mauvéine, le premier colorant artificiel, et il le fut le premier à en faire  sa découverte. Les chimistes Allemands prirent exemple sur Perkin, et réussirent à synthétiser d’autres colorants comme l’alizarine… D’autre part au XIXème siècle, les impressionnistes utilisent des pigments de synthèses issus de la chimie moderne, car elles donnent des couleurs éclatantes.

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