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Qui est Bachar Al-Assad

Publié le 25/05/2011

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Bachar El-Assad

 

 

Nom : El-Assad

 

Prénom : Bachar

 

Date de naissance : 11 Septembre 1965 Lieu : à Damas (Syrie)

Profession – activité principale : Président actuel (depuis la mort de son père en 2000) de la République arabe syrienne et fils cadet du président Hafez el-Assad (1930-2000). Bachar el-Assad est reconduit à la présidence de la République après sa victoire avec 97,62% des voix exprimées lors d'un référendum présidentiel organisé le 27 mai 2007.

 

 

  • Vie de ce personnage

 

 

1) Origine sociale : Bachar el-Assad avait à l'origine une faible appétence pour la politique. Hafez El-Assad avait préparé son fils aîné, Bassel, à prendre sa succession.

Son frère Bassel El-Assad qui devait succéder à son père Hafez el-Assad meurt dans un accident de voiture en 1994. Hafez el-Assad fait alors appel à son fils cadet.

     

    2) Jeunesse – études : Étudiant à l'école franco-arabe al-Hurriyet de Damas, il passe son baccalauréat en 1982 puis entame des études de médecine. Doctorat en poche, il exerce de 1998 à 1992 comme ophtalmologiste à l'hôpital militaire de Tishreen (banlieue de Damas), puis part à Londres pour se spécialiser en ophtalmologie.

    3) Étape de sa vie d'adulte : Après la mort de son frère, contraint de revenir en Syrie, Bachar el-Assad intègre alors l'Académie Militaire de Homs tout en devenant PDG de la Société Informatique Syrienne (SCS, Syrian Computer Society, qui développe un réseau national pour l'internet et la téléphonie mobile). Dans l'armée, il est promu Major en 1995, Lieutenant-colonel en 1997, puis élevé au grade de Colonel du corps d'élite de la garde présidentielle en janvier 1999. Une semaine après la mort de son père, survenue le 10 juin 2000, Bachar al Assad est nommé Secrétaire général du parti Baas (au pouvoir) et Commandant en chef des forces armées. Le Majlis (Parlement) abaisse l'âge minimum requis de 40 ans à 34 ans afin de lui permettre de présenter sa candidature à la tête de l'Etat. Le 10 juillet 2000, candidat unique élu par référendum, Bachar al Assad devient le 16e Président de la République Arabe Syrienne.

 

 

  • Traits de caractère

Il lutte contre la corruption, réduit la censure, libère les prisonniers politiques et met enfin un terme à l'état d'urgence, en vigueur depuis trois décennies.

  • Ses idées

Élu par le Parlement pour un mandat de sept ans. Il met dès lors en place une politique au service de son parti et durcit les positions du gouvernement sur la liberté de la presse, et la liberté d'expression en général . Son gouvernement est suspecté dans l'assassinat du parlementaire libanais Rafic Hariri en 2005. Après l'avoir un temps ostracisé, Nicolas Sarkozy a invité Bachar al Assad à assister aux cérémonies nationales du 14 juillet à Paris.

 

  • Ses actions ou son oeuvre

 

En dépit des relations tendues qu'a la Syrie avec Israël, le président Assad a demandé la reprise des négociations de paix pour la restitution du plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967. Les États-Unis et Israël l'accusent, par ailleurs, de soutenir activement des groupes armés comme le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique. Assad s'est opposé à l'invasion de l'Irak par l'armée américaine en 2003, en utilisant le siège de la Syrie au conseil de sécurité de l'ONU en dépit de l'animosité qui existait alors entre les régimes syrien et irakien. Avec l'assassinat du premier ministre libanais, Rafic Hariri, et l'hébergement supposé de militants palestiniens en Syrie, il s'attire les foudres de Washington et de Paris.

Dans le monde arabe, Bachar el-Assad a repris de bonnes relations avec l'OLP et a essayé d'en établir avec des Etats arabes conservateurs, tout en se tenant garant de l'agenda nationaliste arabe de la Syrie.

Partisan du projet de Nicolas Sarkozy pour instituer une Union pour la Méditerranée, Bachar el-Assad est devenu un partenaire indispensable à la réussite du projet. Il participe au sommet du 13-14 juillet à Paris et est invité au défilé militaire du 14 juillet aux côtés des autres chefs d'États signataires de l'accord. Sa présence à la tribune officielle, en ce jour symbolisant les droits de l'homme, fut dès lors controversée.

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