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Reflexions sur la guillotine

Publié le 10/09/2013

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ANALYSE  Introduction  Nous allons étudier un extrait des réflexions sur la guillotine de Camus en date de 1957. Nous nous interrogerons sur l’intention de ce texte, a t’-il pour intention de convaincre, persuader ou délibérer? L’essai camusien est une réflexion objective sur la peine de mort; le texte ne contient aucune marque de subjectivité mais des récurrences de la première personne du pluriel. Nous allons voir que le philosophe cherche à convaincre et non à persuader, il s’adresse à nous avec la raison et non avec le cœur en essayant de susciter en nous émotion, crainte etc.  Développement  Dans l’extrait des réflexions de Camus, nous avons une condamnation réaliste de la peine de mort. Il s’agit d’un ouvrier agricole condamné pour meurtres sur enfants et vol; ce texte est destiné à nous convaincre de l’abomination de « ce nouveau meurtre « qu’est la peine de mort d’un homme au-delà même de toute l’indignation que les meurtres commis même sur des enfants suscitent. Ce fait vécu est relaté par Camus à travers la personne de son père d’abord indigné puis révolté par de telles tueries organisées. Nous n’avons aucune marque de subjectivité mais des signes de la première personne du pluriel, « nous avons «, « nous définissons « et des impératifs, « admettons «. L’analyse est ponctuée par une série de définitions comme la justice; le premier connecteur « en effet « marque le début d’un raisonnement qui se termine par le dernier connecteur « donc «. Nous avons un réel réalisme de la description, cette « réalité qui se cachait sous les grandes formules «, « corps pantelant «, « couper le cou «. La cruauté de cet acte rituel est perçu comme aussi révoltant et intolérable que le meurtre commis lui-même. Les deux métonymies le confirment, « nouveau meurtre «, « nouvelle souillure «. Elles sont à elles seules dénonciatrices et assimilées à un meurtre consenti, un assassinat. Nous avons donc une dénonciation de cette pratique inhumaine qu’est la peine de mort qui à une valeur d’authenticité car elle est référée à un fait précis, vécu. Nous avons donc à travers cette intention de convaincre, une dénonciation de la peine de mort. 

« connecteur « donc ».

Nous avons un réel réalisme de la description, cette « réalité qui se cachait sous les grandes formules », « corps pantelant », « couper le cou ».

La cruauté de cet acte rituel est perçu comme aussi révoltant et intolérable que le meurtre commis lui-même.

Les deux métonymies le confirment, « nouveau meurtre », « nouvelle souillure ».

Elles sont à elles seules dénonciatrices et assimilées à un meurtre consenti, un assassinat.

Nous avons donc une dénonciation de cette pratique inhumaine qu'est la peine de mort qui à une valeur d'authenticité car elle est référée à un fait précis, vécu.

Nous avons donc à travers cette intention de convaincre, une dénonciation de la peine de mort. . »

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