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Reflexions sur la guillotine d’ALBERT CAMUS ET ALFRED KOESTLER

Publié le 01/11/2014

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REFLEXIONS SUR LA GUILLOTINE, dans REFLEXION SUR LA PEINE CAPITALE d'ALBERT CAMUS ET ALFRED KOESTLER -1957 Albert CAMUS (1913 - 1960) Camus est né en Algérie. C'est un pied noir (Européen vivant en Algérie).Il est orphelin de p�re à onze mois. Sa m�re était presque sourde et analphab�te. Il a écrit des romans (L'Etranger-1942, La peste-1947...), des essais (Le Mythe de Sisyphe 1942...) et des pi�ces de théâtre(Les Justes 1949...). Il est prix Nobel de la littérature en 1957. Il déc�de dans un accident de voiture en janvier 1960. Arthur KOESTLER (1905-1983) Koestler est un écrivain britannique d'origine juive-hongroise. Son oeuvre la plus connue est « Le zéro et l'Infini ». Il a participé comme journaliste à la guerre civile espagnole. Il a été fait prisonnier par les Franquistes qui l'ont accusé d'espionnage. En 1956-1957, Camus et Koestler ont écrit sur la peine de mort. Koestler a écrit « Réflexions sur la potence », se trouvant dans Réflexion sur la peine capitale. Le texte : Introduction : « Réflexions sur la guillotine » est un texte écrit par Camus et publié en 1957 dans l'ouvrage de Koestler et Camus « Réflexions sur la peine capitale.

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« 1) Un crime ignoble qui justifie une peine exemplaire Dans la première partie du texte, Camus présente rapidement un crime réalisé par un homme à Alger, avant 1914.

Ce crime fut tellement horrible que la Justice condamna cet homme à mort. Camus explique également en ce début de texte le ressenti de son père vis-à-vis de ce crime. Le contexte de l’affaire est raconté de manière sobre avec le minimum de détails. Camus raconte seulement l’essentiel.

Il utilise un article indéfini « un » assassin car il se détache du meurtrier et pour lui, les condamnés à mort sont interchangeables. En racontant le crime entre parenthèses, cela montre qu’il ne veut pas expliquer en profondeur le crime en tant que tel : ce n’est pas le plus important pour Camus. On sait seulement que l’assassin fut condamné à mort à Alger, avant 1914. « Une sorte de délire du sang » l3 montre que le criminel était sans doute fou, malade. « On estima » l5 représente un ensemble indéfini, la voix du peuple, l’Homme en général. « La décapitation »l6 signifie couper la tête. « L’opinion de mon père » l7 fait référence à Emmanuel Kant (1724-1804), philosophe allemand qui a écrit « Critique de la raison pure » et qui explique que la certitude exclut l’opinion. Cela montre que l’opinion du père n’est pas fondée ; rien ne peut la justifier.

Camus montre ainsi son désaccord avec ce que pense son père au moment du jugement du criminel. 2) L’exécution publique, un « spectacle » qui bouleverse un citoyen ordinaire Camus, dans cette deuxième partie du texte, explique que son père qui a assisté à l’exécution en est revenu malade.

La scène était si horrible qu’il a vomi à son retour. L8 : Camus ne connaissait pas beaucoup de choses de son père ( l’une des rares choses que je sache de lui » L9 : « pour la première fois de sa vie » montre que c’est quelque chose d’exceptionnel pour le père de Camus que d’assister à une exécution. Le père de Camus a pris la décision d’aller à cette exécution, ce qui a été une démarche couteuse « il se leva dans la nuit …….) l9-10 Jusqu’en 1939, les exécutions étaient publiques en France. L11 : « ce qu’il vit ce matin là, il n’en dit rien à personne.

» : c’est une ellipse car il ne raconte pas ce qui s’est passé le matin de l’exécution.. »

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