Devoir de Philosophie

Registres des Fables : le loup et l'agneau, La génisse et la brebis en société avec le lion, Le chien pelé.

Publié le 26/02/2011

Extrait du document

Dans le texte A de Jean de La Fontaine, intitulé Le loup et l’agneau, on retrouve du registre pathétique. Assurément, l’auteur cherche à nous émouvoir en présentant des situations ou des discours marqués par la souffrance « le loup l’emporte et puis le mange, sans autre forme de procès ». Ainsi, l’on retrouve également un registre tragique qui exprime le désespoir né (destin fatal) : La Fontaine fait ici le récit d’une rencontre dont l’issue ne laisse aucun doute – entre un loup affamé et un agneau naïf. Par ailleurs, la présence d’interrogations « comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ? » exprime la détresse de l’agneau pris au piège. Pour autant, Il cherche aussi à nous enseigner des choses : « La raison du plus fort est toujours la meilleure », on retrouve par conséquent un registre didactique. Dans le second texte de Jean de La Fontaine, intitulé La génisse, la chèvre et la brebis, en société avec le lion, on retrouve assurément, comme dans la plupart des fables (pour ne pas dire toutes) un registre didactique. La fontaine cherche en effet, à nous faire passer un message → « ce droit, vous le savez, c’est le droit du plus fort ». L’auteur met en garde, nous lecteur ; si l’on veut s’associer il faut faire attention avec qui on le fait et être très méfiant, la nature de chaque individu est tenace ! Aussi l’on peut distinguer un registre polémique. Effectivement, le débat prend un tour agressif « nous sommes quatre à partager la proie » dixit le Lion ; pour finir il ajoute « Si quelqu’une de vous touche à la quatrième, je l’étranglerai tout d’abord ». De plus le registre polémique s’adresse à la raison et pour le lion la raison est « elle doit être à moi … ». Dans cette troisième et dernière fable intitulé Le chien pelé, écrit par Jean Anouilh je trouve non seulement un registre pathétique, du fait que l’auteur cherche une fois de plus à nous émouvoir en présentant des situation marqués par la souffrance et la passion. En effet, il use d’une fréquente prise à partie auditoire (entre autre → exclamations et invocations invitant à la déploration) de plus les images sont violentes parfois hyperboliques « les ouvriers, furieux, lui firent son affaire à coups de bâton. Le chien agonisa doucement sans rien dire, langue pendante … ». Mais aussi un registre dramatique caractérisé par la montée d’une tension, une succession d’événements violents « le chien fût promptement chassé » « la bonne l’expulsa d’un coup de pied au cul » « les ouvriers furieux, lui firent son affaire à coups de bâton » …Aussi, la phrase, amples et solennels, contribuent à inspirer au public horreur, effroi et compassion devant un destin exemplaire.

Liens utiles