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Révision Bac de Français Dom Juan - Molière

Publié le 22/01/2011

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juan

DOM JUAN : Acte 1 scène 1

 

Introduction : En 1664, Le Tartuffe est de nouveau interdit. Pour nourrir sa troupe Molière écrit en 2 mois une autre pièce : Dom Juan. - Scène d’exposition -> relation maître-valet, portrait implicite du valet, l’intrigue avec Done Elvire - Portrait du maître fait par le valet -> C’est le Diable lui-même

Problématique : Comment Molière répond-il aux questions que se posent les spectateurs et comment réussit-il à les surprendre tout en les informant?

I - Portrait d’un séducteur :

- pèlerin -> péjoratif : va de fête en fête

- 5 énumérations :

  (deux phrases) hyperboles

  (idem) croyances de Dom Juan

  (3 phrases) ternaire -> ordre décroissant du plus au moins important -> c’est pour le spectateur

  (4 phrases) ternaire -> Dom Juan ne respecte pas le sacrement du mariage, donc il ne croit pas à la religion -> prédateur des fêtes

  (5 phrases) gradation décroissante -> hiérarchie

- Sganarelle se flatte de son maître -> démonstratifs, etc.

- Sganarelle se donne de l’importance en utilisation quelques termes -> pédant

Molière se moque de l’intolérance de l’époque(ex : ‘turc’-> quelqu’un pense Ø)

 Dom Juan -> héros peu sympa -> séducteur / débauché / impie

II - Rapports maître – valet :

- plein d’exagérations - Sganarelle Se prend pour un artiste -> métaphore filée grossière/comique - Souhaits de Sganarelle Rapport avec fin du texte - Sganarelle se plaint -> mais grandeur Dom Juan le soumet -> (trois phrases) rythme ternaire -> gradation -> impuissance, lâcheté, hypocrisie -> Dom Juan > volonté humaine - Dom Juan arrive-> comique -> Sganarelle vient d’avouer sa lâcheté et en fait preuve-> Comique du valet bouffon

2 personnages peu sympathiques -> Maître monstre, Valet ridicule -> Dom Juan nous inquiète, et nous ne faisons pas confiance à Sganarelle.

Conclusion

    Molière résout le paradoxe de la scène en mettant les propos dans la bouche de Sganarelle. Ceci permet de surprendre et de séduire le spectateur tout en évitant la censure. Cette scène est originale : en nous parlant du tabac Sganarelle nous délivre les thèmes de la pièce et nous parle de Dom Juan.

 

 

 

 

DOM JUAN : Acte I, scène 2

 

Dans cette tirade, le protagoniste explique à son valet combien il est peu amusant de se donner pour un seul quidam et que seule la diversité peut donner du goût à la vie.   Dom Juan commente à Sganarelle que ce sont les autres qui sont dans l’erreur à aimer toujours la même personne et que le dévouement ne fait pas partie des aptitudes des grands de ce monde. Comme il nous est démontré par les métaphores à partir de la strophe 47 : " …de s’ensevelir pour toujours dans une passion, et d’être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ". Si le changement, le mouvement sont ses qualités, il ne cherche guère la continuité.   Et pourquoi n’aurait-il le droit de s’offrir à toutes les gracieuses qui passent devant ses yeux ? Sous prétexte de quelques bonnes manières ! Et bien il les brise pour mieux jouir de sa voracité. Molière utilisera aussi un euphémisme : " je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne ", strophe 55.   L’amour qu’il éprouve pour une femme ne lui donne pas le droit de priver toutes les autres et la première ne doit pas s’accaparer de sa personne .C’est un plaisir pour lui de séduire les personnes comme on le voit à la strophe 65 " à réduire, le cœur d’une jeune beauté , le cœur d’une jeune beauté,… " et de remarquer chaque jour l’avancée dans le cœur de la belle " à voir de jour en jour les petits progrès qu’on y fait ". Il utilise un champ lexical se référant au combat (vaincre, honneur, rendre les armes…).   Dès qu’il domine la situation et que de tout son cœur la femme qu’il a séduite l’aime alors il n’y a plus de profit à retirer, de petits amusements que permet la vie lorsque l’on offre son cœur. La scène devient lassante " nous nous endormons dans la tranquillité, strophe 76 " et très vite il faut trouver une autre proie.   Son souhait le plus cher est de ne jamais s’arrêter et de courir de femmes en femmes, de trophées en trophées. Déjà il annonce que rien ne l’arrêtera dans sa folle course vers l'enfer. Il souhaite d’autres mondes alors que sa fin est imminente.   Molière montre le cynisme d’un homme qui refuse de croire que le temps peut apporter la sérénité et d’autres mérites mais ne cherche qu'à faire céder toutes les femmes.

 

 

 

 

 

 

 

 

DOM JUAN : Acte III, scène 3

 

 

1. Les habits de campagne et de médecin

- habit de médecin : permet critique de la médecine et à Sganarelle de se mettre en avant puisque son maître a troqué son habit pour un habit de campagne (de voyage) - échange plus libre (pas de témoin) - ceci va à l’encontre de tous les usages - dans la réalité, condition domestique ne permet pas la parole : on l’ignore, on le méprise - conversation se fait tout en cheminant : - faire avancer action théâtrale                                                               - chemin de l’apprentissage, de la connaissance (dans scène 2, rencontre avec un représentant de Dieu) - Sganarelle porte-parole du peuple (= domestique) Dom Juan représente les libertins 2. le ton, la portée de cet épisode théâtrale, lien avec la thématique de la pièce

- il existe une dimension comique qui devient burlesque lorsque Sganarelle plaide pour la médecine au moyen d’une anecdote : vin qui a fait mourir un malade - cet épisode a une portée satirique :         - satire de la crédulité du public : en effet le prestige de l’autorité des médecins tient à l’habit.         - satire sur les médecins et inefficacité médicaments - cet épisode a une valeur de fable : fonde fallacieusement des croyances et libertinage (thématique de la pièce) remise en cause de l’existence de Dieu. - Sganarelle reçoit le lien entre l’impiété de Dom Juan à l’égard de la médecine et du ciel : passage constant d’un sujet à un autre 3. Dom Juan et Sganarelle argumentent-ils ? effet de l’argumentation du valet ?

- Sganarelle cherche à éluder sa dispute mais finit par y décrocher - Dom Juan ne cache pas son agacement et interrogé par ce qu’il croit répond… comme pour se débarrasser de la conversation. - Dom Juan n’est pas un raisonneur : n’explique pas - en revanche, Sganarelle conduit de façon très méthodique l’interrogatoire. - outrage de la part de Sganarelle car entreprend d’argumenter et se pose en l’homme du peuple plein de sens, contrairement à Dom Juan qui a étudié - Sganarelle utilise des arguments de théologien quand tente de démontrer existence de Dieu par des preuves rationnelles, ne fonde pas la croyance de Dieu sur la foi - Sganarelle utilise des preuves cosmologiques, c'est-à-dire des preuves qui font appel à la connaissance du monde : par ex nécessité d’une cause première « il a bien fallu un créateur… «, preuve par les causes finales « complexité du monde et créative humaine ne peuvent venir du hasard mais exige un Dieu conscient de ses fins « - Sganarelle introduit du pittoresque dans sa démonstration et le clou final : perfection de la nature humaine est illustrée par sa chute. - ceci entraîne raillerie de Dom Juan qui clôt la scène et montre la dévaluation de cette argumentation 4. cette scène a scandalisé les dévots du temps de Molière qui a du lui-même la censurer :

- cette dévaluation a choqué les dévots du temps de Molière. - Molière condamné d’avoir mis la défense de Dieu dans la bouche d’un imprudent - cette scène comporte la plupart des accusations d’impiété 5.comment le discours de Sganarelle annule-t-il son intention ?

- le discours de Sganarelle annule son intention apologétique car ressemble à une parodie (involontaire de sa part) - il fait rire par son style, son impatience et surtout par sa chute 6. comment fonctionne cette dispute ?

- cette dispute n’en est pas exactement une puisque Dom Juan n’accepte pas d’y entrer - silence de Dom Juan est narquois - ce silence et la chute ont pour intérêt d’être des signes qui ont un sens plus direct que les mots, mais qui laissent la place à différentes interprétations.

juan

« - Sganarelle se plaint -> mais grandeur Dom Juan le soumet -> (trois phrases) rythme ternaire -> gradation ->impuissance, lâcheté, hypocrisie -> Dom Juan > volonté humaine- Dom Juan arrive-> comique -> Sganarelle vient d'avouer sa lâcheté et en fait preuve-> Comique du valet bouffon 2 personnages peu sympathiques -> Maître monstre, Valet ridicule -> Dom Juan nous inquiète, et nous ne faisonspas confiance à Sganarelle. Conclusion Molière résout le paradoxe de la scène en mettant les propos dans la bouche de Sganarelle.

Ceci permet desurprendre et de séduire le spectateur tout en évitant la censure.

Cette scène est originale : en nous parlant dutabac Sganarelle nous délivre les thèmes de la pièce et nous parle de Dom Juan. DOM JUAN : Acte I, scène 2 Dans cette tirade, le protagoniste explique à son valet combien il est peu amusant de se donner pour un seul quidamet que seule la diversité peut donner du goût à la vie. Dom Juan commente à Sganarelle que ce sont les autres qui sont dans l'erreur à aimer toujours la même personneet que le dévouement ne fait pas partie des aptitudes des grands de ce monde.

Comme il nous est démontré par lesmétaphores à partir de la strophe 47 : " …de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sajeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ".

Si le changement, le mouvement sont sesqualités, il ne cherche guère la continuité. Et pourquoi n'aurait-il le droit de s'offrir à toutes les gracieuses qui passent devant ses yeux ? Sous prétexte dequelques bonnes manières ! Et bien il les brise pour mieux jouir de sa voracité.

Molière utilisera aussi un euphémisme: " je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne ", strophe 55. L'amour qu'il éprouve pour une femme ne lui donne pas le droit de priver toutes les autres et la première ne doitpas s'accaparer de sa personne .C'est un plaisir pour lui de séduire les personnes comme on le voit à la strophe 65 "à réduire, le cœur d'une jeune beauté , le cœur d'une jeune beauté,… " et de remarquer chaque jour l'avancée dansle cœur de la belle " à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ".

Il utilise un champ lexical se référant aucombat (vaincre, honneur, rendre les armes…). Dès qu'il domine la situation et que de tout son cœur la femme qu'il a séduite l'aime alors il n'y a plus de profit àretirer, de petits amusements que permet la vie lorsque l'on offre son cœur.

La scène devient lassante " nous nousendormons dans la tranquillité, strophe 76 " et très vite il faut trouver une autre proie. Son souhait le plus cher est de ne jamais s'arrêter et de courir de femmes en femmes, de trophées en trophées.Déjà il annonce que rien ne l'arrêtera dans sa folle course vers l'enfer.

Il souhaite d'autres mondes alors que sa finest imminente. Molière montre le cynisme d'un homme qui refuse de croire que le temps peut apporter la sérénité et d'autresmérites mais ne cherche qu'à faire céder toutes les femmes.. »

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