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révision bac de français la laitière et le pot au lait

Publié le 09/11/2014

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La laitière et le pot au lait – La Fontaine   Eléments d’intro : - Extrait du livre V de Fables, deuxième vague de publication de Jean de La Fontaine. - Fable célèbre et populaire (régulièrement lue et étudiée, a inspiré des publicités) - Construction classique partie récit et morale - Développe la question du genre   Voc : Le sophi (sofi) : Sultan turc (d’Istanbul) Marri : Désolé Cotillon : Jupe courte Pyrrhus : Personnage sanguinaire et conquérant, opposant à Rome antique Picrochole : Personnage de Gargantua de Rabelais qui attaque Grandgousier. Son : Déchet de graine Etre gros jean comme devant : personne simple qui est surpris de se retrouver sans rien Château en Espagne : action inutile  Etude en trois axes 1 Une histoire plaisante et charmante/ 2 La morale/ 3 La question du genre 1)          Une histoire charmante - Démarrage du texte in medias res - Récit en trois phases : (1) Présentation de la campagnarde : Elle porte un prénom courant du XVIIème siècle, le suffixe –ette donne une dimension populaire, « femme du peuple ». Elle porte des vêtements légers (elle est simple, non fortunée) et transporte le lait sur sa tête. (2) Les rêveries de Perrette : deux dimensions dans les temps utilisés = emploi du passé simple pour parler d’un fait antérieur alors qu’il ne sait pas réalisé et emplois de l’imparfait =connote l’éventualité + présent de vérité génale qui marque un lieu avec le futur et redonne sa place au présent. Des termes indiquent la rêverie : « dans sa pensée », « transportée ». Idée de mouvement et d’enthousiasme + jeu de mime (sa pensée influe sur sa gestuelle) = concomitances ou simultanéité. (3) La chute, retour à la réalité : chute au sens propre et figuré, énumération inverse : chiasme du conclu l’histoire. Jeu de mot entre marri et mari : son amant se désole d’avoir une femme si rêveuse. Invocation du comique de geste avec la chute + comique de mot. La farce rappelle le genre de la comédie au théâtre. Perrette voulait rêver et échapper à sa condition, mais elle est remise en place par un reversement brutal. C’est en cela que la fable est représentative des fabliaux : histoires brèves et comiques. - La rythmique du texte est due au discours direct         2)         Morale - Universalité du propos : questions rhétorique + « qui », « tous » etc. + présent de vérité général (donc pas d’ancrage temporel, l’histoire ne perd pas de son sens au gré des années). - Champ lexical de la folie - Une vision pessimiste apportée par la morale : la cupidité de l’homme est démontrée grâce à l’exemple de Picrochole qui a chercher à conquérir le royaume de Grandgousier (Gargantua) + la Sicile. - Implication du fabuliste dans le texte (utilisation du « je ») - Les phases de la rêverie : (1) Victoires militaires (2) Accès à une réussite sociale, (3) L’accident. - Le cas particulier de Perrette est généralisé dans la morale puis retour à un cas particulier avec l’évocation de l’histoire personnelle du fabuliste. - Fable commune par la structure mais non par le contenu : question du genre   3)  La question du genre - Référence à un patrimoine littéraire et au genre romanesque avec Picrochole - Référence à l’Histoire avec Pyrrhus - La farce, une histoire transformée en véritable pièce de théâtre - L’introspection, l’examen de conscience, l’auteur raconte ses propres rêveries, incite à regarder ses fautes - La morale n’est pas clairement délimitable - Elle est peu commune : douce folie et cupidité Grace à ce mélange des genre, le fabuliste prouve qu’il n’est pas un simple conteur pour enfant, mais un véritable auteur littéraire qui manie toute la complexité de son art.    

« le suffixe -ette donne une dimension populaire, « femme du peuple ».

Elle porte des vêtements légers (elle est simple, non fortunée) et transporte le lait sur sa tête. (2) Les rêveries de Perrette : deux dimensions dans les temps utilisés = emploi du passé simple pour parler d'un fait antérieur alors qu'il ne sait pas réalisé et emplois de l'imparfait =connote l'éventualité + présent de vérité génale qui marque un lieu avec le futur et redonne sa place au présent.

Des termes indiquent la rêverie : « dans sa pensée », « transportée ».

Idée de mouvement et d'enthousiasme + jeu de mime (sa pensée influe sur sa gestuelle) = concomitances ou simultanéité. (3) La chute, retour à la réalité : chute au sens propre et figuré, énumération inverse : chiasme du conclu l'histoire.

Jeu de mot entre marri et mari : son amant se désole d'avoir une femme si rêveuse.

Invocation du comique de geste avec la chute + comique de mot.

La farce rappelle le genre de la comédie au théâtre.

Perrette voulait rêver et échapper à sa condition, mais elle est remise en place par un reversement brutal.

C'est en cela que la fable est représentative des fabliaux : histoires brèves et comiques. - La rythmique du texte est due au discours direct         2)         Morale - Universalité du propos : questions rhétorique + « qui », « tous » etc. + présent de vérité général (donc pas d'ancrage temporel, l'histoire ne perd pas de son sens au gré des années). - Champ lexical de la folie - Une vision pessimiste apportée par la morale : la cupidité de l'homme est démontrée grâce à l'exemple de Picrochole qui a chercher à conquérir le royaume de Grandgousier (Gargantua) + la Sicile. - Implication du fabuliste dans le texte (utilisation du « je ») - Les phases de la rêverie : (1) Victoires militaires (2) Accès à une réussite sociale, (3) L'accident.. »

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