Rimbaud le mal
Publié le 21/06/2012
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Aux XIXe siècle , plusieurs courants dominent cette époque. L'un d'eux, le symbolisme, est un mouvement prônant les sensations et refusant la raison. Ce mouvement comporte deux vagues, la première étant la plus forte dû aux poètes controversés du courant, les poètes maudits. Arthur Rimbaud(1854-1891), surnommé l'homme aux semelles de vent, est l'un des derniers poètes de la première vague du mouvement, l'auteur aborde les grands maux de l'époque. Dans son texte Le Mal, qu'il a écrit lorsque la guerre a éclaté en 1870, il dénonce les responsables du mal d'être des hommes politique complices de la religion. Cette étude tient compte des étapes suivantes: un résumé du texte, un aperçu plus approfondi sur chaque strophe et un thème justifié d'une figure de style.
Le texte de Rimbaud raconte l'histoire d'une guerre qui fait rage depuis trop longtemps et des morts que celle-ci engendre. Par la suite, Rimbaud apporte la vision de l'Église a l'encontre de cette guerre, celle d'un Dieu luxueux qui se ferme les yeux et qu'il les ouvre une fois les offrandes données.
Le poème de cet auteur comporte deux quatrains et deux tercets, ce qui en fait donc un sonnet. Dès le premier vers on peut ressentir le ton du poème plutôt agressif souligné par le mot «crachats» et par l'allitération en R «crachats rouges de la mitraille»(v.1) se qui donne un effet d'un bruit dérangent. Dans le texte de Rimbaud on peut comprendre que les sons ne peuvent être ignorés avec cette hyperbole «Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu»(v.2) , qui amplifie l'antithèse de la violence parmi la sérénité. Par la suite, le poète met en évidence la déshumanisation du soldat faite par le Roi «près du Roi qui les raille»(v.3) en se référent a ceux-ci par de simples couleurs «Qu'écarlates ou verts»(v.3). Ces couleurs qui forment un ensemble qui avance vers la guerre «Croulent les bataillons en masse dans le feu»(v.4).
La seconde strophe est séparée en deux parties : le point de vue de Rimbaud à propos de la guerre et ses conséquences sur la nature. Ce poème met en évidence l'absurdité de la guerre «Tandis qu'une une folie épouvantable broie»(v.5) ce qui démontre que faire la guerre est absolument dément puisqu'elle engendre des milliers de morts «fait de cent milliers d'hommes un tas fumant»(v.6). Par la suite, l'antithèse fait ressortir le contraste entre la nature et le résultat de la guerre, soit la vie et la mort «Pauvres morts! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie»(v.7). On peut aussi remarquer la répétition du mot «dans» qui montre que les hommes ne sont pas propriétaire du monde dans lequel ils se battent.
La répétition du mot «Tandis» au début des quatrains prouve que les événements se déroulent simultanément et que le carnage affectant le peuple indiffère les hauts dirigeants.
En ce qui a trait des deux tercets, ils ont pour but d'exposer la réalité de l'Église et du peuple par le moyen d'une très forte antithèse marquée par l'opposition de la richesse de l'Église «nappes damassées des autels, à l'encens, aux grands calices d'or»(v.9) et la pauvreté du peuple «vieux bonnet noir(...)un gros sou lié dans leur mouchoir»(v.13).
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