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Rio Grande do Sul

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Rio Grande do Sul, État du sud du Brésil. Sa capitale est Porto Alegre. L’État de Rio Grande do Sul s’étend jusqu’à la ville de Jaquarão, le point le plus au sud du pays. Il est limité au nord par l’État de Santa Catarina, à l’est par l’océan Atlantique, au sud par l’Uruguay et à l’ouest par l’Argentine. 2 GÉOGRAPHIE Le Rio Grande do Sul est constitué de trois grandes zones géographiques distinctes : dans le nord-ouest, une vaste région de plateaux (Planalto Serrano) qui s’étend sur la plus grande partie du pays ; dans le sud, une région de prairies et de forêts aux reliefs plus doux, conséquence d’un long processus d’érosion (Coxilha Grande) ; dans le centre-sud, la Pampa, région de bas plateaux. Par ailleurs, sur la bande littorale atlantique s’étendent de nombreuses lagunes dont les plus grandes du pays, Mirim et Patos. Le climat de l’État de Rio Grande do Sul est de type subtropical et connaît au nord des températures moyennes inférieures à 20 °C et des pluies abondantes. Les autres régions sont relativement sèches. Le fleuve le plus important traversant l’État est l’Uruguay, formé par la confluence des fleuves Canoas et Pelotas. 3 ÉCONOMIE Au cours des grandes mutations survenues dans l’économie brésilienne à partir des années 1960, l’État a procédé à une importante réorganisation de la structure productive. Important producteur agroalimentaire pour le marché interne, il s’est mis au cœur d’une stratégie de croissance fondée sur la production de biens de consommation industriels, destinés à l’exportation, grâce à de grandes transformations technologiques (mécanisation accrue et utilisation de dérivés chimiques industriels). Un effort particulier a été fait en faveur de la culture du soja, entreprise sur des espaces jusqu’alors réservés à l’élevage. L’expansion de la culture du soja a provoqué un important exode rural accompagné du déclin de l’agriculture coloniale. Les mouvements migratoires se sont portés sur les villes à fort développement industriel et sur la région métropolitaine de Porto Alegre, en raison des perspectives d’emploi. Pourtant, cet afflux de population a engendré des situations de chômage et de sous-emplois ainsi que l’apparition de bidonvilles. Par ailleurs, l’État connaît une augmentation de la production de cultures traditionnelles, telles que le haricot, le blé, le riz (principal fournisseur national de riz de qualité) et le manioc. Son économie est également vouée à l’élevage de porcs (charcuterie) et de bétail laitier. 4 HISTOIRE Les caractéristiques physiques atypiques de la région ont permis de repousser la colonisation portugaise jusqu’au début du xviie siècle. Ce n’est qu’avec les missionnaires jésuites espagnols que la découverte de ce territoire s’effectue à partir de 1626. Par la suite, les exploitants luso-brésiliens commencent à y développer l’élevage bovin. Bien que faiblement peuplée, cette région permet au Portugal de maintenir son pouvoir à l’extrémité sud du pays. Les zones des forêts, réputées pour leur fertilité naturelle, ne sont occupées que plus tardivement, lors de la seconde moitié du xixe siècle alors que des colons européens (italiens et allemands) y consacrent les terres à l’agriculture vivrière et à l’élevage de porcs. L’évolution des activités économiques dans les zones sylvestres suscite le développement de l’agriculture à des fins commerciales. Superficie : 282 062 km2 ; population (2005) : 10 845 087 habitants.

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