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Risques liés à l'agriculture intensive

Publié le 27/02/2008

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Risques liés à l’agriculture intensive

(Réponse organisée)

 

 

         De nos jours, une personne sur sept sur terre, souffre de sous-alimentation. De plus, la population mondiale est amenée, d’ici à 2060, à fortement augmenter, ce qui n’est pas le cas de la production mondiale. C’est pourquoi, il est nécessaire de trouver une solution à ce problème. C’est là qu’intervient l’agriculture intensive. Elle consiste à assurer la sécurité alimentaire en pratiquant de l’intensification agricole. Certes, cette technique a fait ses preuves dans un certain nombre de pays, mais il ne faut pas oublier qu’elle représente un grand nombre de risques environnementaux et sanitaires.  Donc, est-ce vraiment le moyen le plus favorable?

 

A présent on vie dans un monde dans lequel la transition démographique joue un rôle très important dans le domaine de l’alimentation. Les prévisions démographiques annoncent que la croissance de la population va atteindre les 9 milliards d’ici 50 ans. Cependant, les ressources naturelles ont tendance à s’épuiser et avec cela, la production mondiale n’arrive pas à rattraper cet accroissement. Aujourd’hui, un tiers de la population mondiale vie avec moins de 1 dollar par jour, ce qui est largement insuffisant. Par conséquent, un tiers de la population est sous-alimentée. C’est un problème actuel auquel on cherche à trouver de bonnes solutions. Ainsi, on a appris à appliquer l’agriculture intensive, qui est liée aux progrès techniques et scientifiques. Ce système, encore appelé une « révolution verte », a trouvé lieu en Inde, ce qui a permis de constater que cette solution n’est peut-être pas la meilleure. Il engendre une série de problèmes d’ordre  environnementaux et sanitaires.

            Tout d’abord, l’agriculture intensive est réalisable de deux manières- en augmentant les surfaces irriguées et en augmentant les quantités d’engrais sur une même superficie de terre. Mais n’ayant pas formé les agriculteurs, nous n’avions pas pris en compte les conséquences défavorables. L’irrigation excessive stérilise les sols et épuise les nappes phréatiques. Quant aux engrais, leur utilisation entraine deux types de conséquences. Le risque environnemental le plus connu est celui de la pollution de l’eau potable. On observe cela, lorsqu’on utilise les engrais en trop grande quantité par rapport à ce dont les plantes ont besoin. Cela engendre des maladies pour les gens qui consomment cette eau. C’est également le cas pour l’utilisation de différents pesticides et herbicides.

            Ensuite, pour pratiquer une agriculture intensive, l’homme a besoin de terres. Il a besoin de champs sur lesquelles cultiver. C’est pourquoi, beaucoup de forêts sont aujourd’hui détruites pour avoir plus d’espace pour la production. Ainsi, on a crée les « bocages »- des régions, séparés par des haies ou des rangés d’arbres pour limiter les différents champs. Plus tard, on a constaté que les haies occupent une place qui n’est pas utile. On a donc « débocagé » les champs. 

Cette pratique peut être très problématique, car elle détruit les paysages et change complètement l’aspect de la Terre, telle qu’on l’a connu il y a 50 ans par exemple.

                 Nous pouvons mettre en parallèle l’agriculture intensive avec l’élevage intensif. Lorsque les pays se développent, leur niveau de vie s’améliore. Les gens consomment plus de viande. Mais pour pouvoir élever ces animaux, on a besoin de céréales. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire que  la production augmente.

 L’élevage intensif consiste à augmenter la densité d’animaux sur la même exploitation. Il porte principalement sur les volailles et les porcs, mais il s’applique également aux bovins. Cette technique permet de satisfaire les marchés à un prix meilleur, mais très souvent la qualité de la viande n’est pas bonne. C’est parce que les animaux ne se développent pas dans des conditions normales. Ils se nourrissent « artificiellement ». C’est pourquoi cela peut présenter un risque sanitaire.

Un des principaux problèmes environnementaux de ce système sont les déjections animales. Leurs excréments contiennent des nitrates et des phosphates qui polluent les eaux. Un autre risque, tant sanitaire qu’environnemental est la nécessité d’utilisation d’antibiotiques. La forte densité d’animaux « hors- sol » crée des risques sanitaires, c’est pour cela que l’on traite les animaux à titre préventif afin d’éviter des cas comme celui de la « vache folle ». Un exemple est le poisson d’élevage. Ces animaux marins sont nourris avec des boulettes qui contiennent des antibiotiques, qui polluent les eaux, d’où l’aspect environnemental. Le problème qui surgit est qu’une fois la zone polluée, on se déplace sans chercher à réparer ce qu’on a causé. Ainsi, les gens qui vivent dans la région sont condamnés à consommer cette eau, sans qu’ils aient participé au « crime ». 

 

Pour conclure, il est indispensable de dire que l’agriculture intensive nuit à la planète dans le but d’aider à sa population. C’est une technique qui peut être très utile si on arrive à l’améliorer de sorte qu’elle ne présente plus un danger pour la nature ni pour la santé des personnes. Mais pour cela il faut d’abord qu’on soit tous conscients des risques auxquels en expose la terre, pour ne plus répéter les mêmes erreurs. 

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