Devoir de Philosophie

Schipa, Tito - musique.

Publié le 17/05/2013

Extrait du document

Schipa, Tito - musique. 1 PRÉSENTATION Schipa, Tito (1888-1965), ténor italien. 2 LE TREMPLIN MILANAIS Né à Lecce, Tito Schipa y commence sa formation musicale (chant mais aussi composition), qu'il poursuit à Milan. Après des débuts en 1910 à Vercelli dans Alfredo (la Traviata), c'est dans la capitale lombarde qu'il franchit les étapes décisives de sa rapide ascension : ses succès au Teatro Dal Verme en 1912-1913 (en particulier dans Tosca) et surtout (après deux saisons à Buenos Aires) en octobre 1915 dans la Traviata et Falstaff (dirigé par Arturo Toscanini), le conduisent à la Scala, où il ouvre la saison 1915-1916 dans le Prince Igor, avant d'y chanter Manon de Massenet. Il se produit ensuite à Lisbonne, à Barcelone, à Madrid, à Monte Carlo (où il participe en mars 1917 à la première de la Rondine de Puccini). Il alterne à cette époque les rôles lyriques légers (dans Lakmé, le Barbier de Séville, l'Élixir d'amour, la Somnambule...) avec d'autres plus lourds (Tosca, la Bohème, Manon, Cavalleria Rusticana). 3 ENTRE-DEUX-GUERRES : L'APOGÉE Entre 1920 et 1932, Tito Schipa se produit chaque saison au Civic Opera de Chicago, puis de 1932 à 1935 au Metropolitan Opera de New York (ainsi qu'en 1940-1941). À partir de 1929, il revient chaque année sur les scènes italiennes (Rome et surtout la Scala de Milan). C'est aussi l'époque où il renonce à ses rôles les plus lourds, dont Cavaradossi (Tosca), resserrant son répertoire autour du bel canto romantique (Nemorino, dans l'Élixir d'amour, est alors son rôle fétiche), de quelques rôles français (Gérald dans Lakmé, mais aussi des Grieux dans Manon Lescaut et même Werther dans l'opéra éponyme de Massenet) ou encore mozartiens (Don Ottavio dans Don Giovanni). Après ses adieux à la Scala en 1949 dans le Mariage secret de Cimarosa, mis en scène par Giorgio Strehler, il chante encore sur scène jusqu'en 1955 (Nemorino à Bari et Lecce), et en concert jusqu'en 1958. 4 « TENORE DI GRAZIA « Comme en témoignent les enregistrements réalisés dès 1913, son chant est un modèle de mélange des registres et d'émission sur le souffle, jamais en force, avec une ligne souple et élégante. Il frappe par la beauté des aigus très mixés pouvant diminuer jusqu'à un quasi falsetto, par le naturel de la diction et une émotion simple et prenante. Pour cet art du chant, Beniamino Gigli le considérait comme un modèle. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Liens utiles