sciences économiques socialisation

Chapitre de science économique sur la socialisation

 

La société est un espace organisé, structuré. Ce n’est pas qu’une juxtaposition d’individus. Cette organisation dépend de la socialisation que l’on apporte à l’individu.

 

La socialisation est un processus (étape) par lequel l’individu intègre les normes (lois, règles) et valeurs (idéal, principe, propre à une société) propre à une société déterminée.

 

Instance primaire de socialisation : famille et école au sens large du terme

 

Instance secondaire de socialisation : entreprises, médias, état, association sportives, amis ou groupe de pair.

 

Les normes et valeurs varient selon les instances de socialisation et peuvent même parfois être contradictoire comme par exemple la famille et l’entreprise ou encore les amis et la famille.

 

La déviance est une transgression de norme ou de valeur mais attention elle peut être positive car lorsqu’un individu transgresse une loi appliqué depuis un long moment, l’état se demande si cette loi n’est pas trop ancienne et s’attarde donc à la modifié ou à en faire une autre. Cela joue donc en faveur de la modernité de l’état.

 

La socialisation permet donc d’adapter un individu à la société, à la vie sociale. Elle maintient également un certain degré de cohésion social entre les individus. Elle permet de forger en partie sa personnalité mais ce n’est pas pour autant qu’elle détermine la personnalité de l’individu de manière complète.

 

La société entraine ce que l’on appel le conformisme. Pour s’intégrer dans la société, l’individu doit ressembler aux autres tout en gardant une part de différence car dans une société, les individus sont différents mais complémentaires. La société influence donc la personnalité de chacun sans pour autant la façonner entièrement.

 

Elle permet donc l’intégration de la société (individu) et dans la société (groupe social, cohésion).

 

Le statut est la position occupée par l’individu dans la société et les rôles sont les comportements attendus par la société en fonction du statut de l’individu.

 

Un individu à plusieurs statuts. A chaque statut correspond un rôle direct.

 

La socialisation est donc un processus d’intériorisation des valeurs et des normes propres à une culture et une sous culture d’appartenance, qui permet à l’individu de remplir les rôles qui lui sont assignés par ses statuts.

 

Simone de Beauvoir : On ne naît pas femme mais on le devient.

 

La socialisation permet la différentiation sociale. Par la socialisation, on se conditionne, il y a l’idée d’inculcation avec les jouets, les couleurs, le mimétisme.

 

La socialisation favorise la reproduction sociale avec l’idée de déterminisme social, des capitaux de Pierre Bourdieu, de l’Homogamie, des habitus de classe, des inégalités de fait, de classe d’appartenance.

 

Il y’a tout de même des limites à cette reproduction sociale avec l’idée de démocratie sociale, de méritocratie, d’égalité des droits, de discrimination positive, d’instance secondaire de socialisation.

 

La socialisation peut être vue par l’individu comme un processus coercitif (contrainte) que la société exerce sur lui.

C’est une approche holiste incarné par E Durkheim. Cette contrainte est exercée pour éviter les déviances sous peine de sanction (droit pénal). Pour que cette contrainte aie l’effet escompté, la conscience collective doit être forte.

 

Pourtant l’individu n’est pas passif, pour les interactionnistes, l’individu n’est pas déterminé car la société se construit sans cesse à travers la relation qu’elle entretient avec les individus.

 

Le fonctionnalisme (E Durkheim) se fonde sur une vision globale des phénomènes sociaux : le tout prime sur les parties, c’est donc une approche holiste car on parle même en temps que corps social pour représenter la société.

 

Contrairement à Pierre Bourdieu qui, lui, a une approche très déterministe, il dit que l’école est source de reproduction sociale et que la famille lègue les différents capitaux.

 

Bourdieu considère que la différenciation sociale correspond à la logique suivante : les classes dominantes cherchent toujours à se distinguer des classes inférieures. Donc, derrière cette socialisation différentielle, on peut voire une hiérarchie sociale et culturelle.