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Septembre noir

Publié le 04/07/2016

Extrait du document

une vague d'attentats terroristes en vue d'obtenir sa libération

Le 28 novembre 1971, naît le fameux groupe terroriste Septembre noir, lequel a choisi son nom en mémoire des milliers de Palestiniens tués quelques mois aupara­vant par les forces années du roi Husayn de Jordanie. Les premiers attentats visent les personnalités poli­tiques impliquées dans le massacre en question. Le Premier ministre jordanien Wasfi Tall est le premier à en faire les frais. Il meurt au cours d'un attentat, le 28 novembre 1971. Trois semaines après, c'est au tour de Zaïd el Rifaï, ami personnel d'Husayn. Le roi n'est pas plus à l'abri que ses responsables politiques. Plusieurs attentats contre sa personne échouent de justesse.

Les attentats se succèdent et permettent de mettre en évidence le caractère international du terrorisme, dé­voilant les liens entre le Front populaire de libération de la Palestine (créé par Georges Habbache), l'Armée rouge japonaise, le Fatah et la Syrie.

Le 5 septembre 1972, des membres de Septembre noir prennent des otages israéliens à l'intérieur de l'enceinte du village olympique de Munich. Le gou­vernement israélien refuse de négocier et neuf otages sont exécutés, ainsi qu'un policier allemand. Consterné, le monde assiste impuissant au déchaîne­ment de cette violence'.

En 1973, la police jordanienne arrête Mohammed Aouda, dont le nom de code est Abou Daoud. C'est l'un des principaux leaders de Septembre noir mais surtout le fondateur du service de renseignements El Rasd du Fatah. Son arrestation permet de comprendre les rapports entre le Fatah, l'aile \"modérée\" de l'OLP,


et Septembre noir. Après sa capture, Abou Daoud avoue avoir été le responsable du massacre du vil­lage olympique de Munich.

 

Son arrestation déchaîne une nouvelle violence, justi­fiée par le désir forcené de libérer le leader terroriste. Les attentats et les enlèvements révèlent une nouvelle fois les accointances entre les groupes terroristes. Les revendications portent autant sur la libération d'Abou Daoud que sur celle de Sirhan Sirhan, l'assassin du sé­nateur Kennedy, ou sur celle des membres de la bande à Baader. Finalement, Abou Daoud sera libéré en jan­vier 1977.

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