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Servitude Volontaire

Publié le 07/03/2011

Extrait du document

   Pauvres gens et misérables, peuples désireux et jaloux séduits par la publicité qui vous entoure, vous travaillez désormais non pas pour vous nourrir tout comme nos ancêtres mais pour mettre en avant votre richesse. Vous vous laissez chiper sous vos propres yeux votre plus grande revenue par votre créancier, les publicités. Vous vivez de telle sorte que vous en êtes devenu leur esclave. Vous vous faites tant plaisir en nourrissant vous et votre enfant de pains avec du beurre le matin, le midi, le soir quotidiennement depuis des lustres. Le bain vous est tellement agréable avec de l’eau glaciale que vous en raffoler. Les bougies vous sont si rayonnantes que vous avez fini par renoncer à l’électricité. Et tous ces bienfaits ne viennent pas des publicités mais bien certes de vous. Est-te vous si niais que vous vous êtes laisser séduire par ces satanés publicités ? Ces publicités n’ont pourtant rien de plus qu’a le dernier vidéo filmé par un enfant âgé de 2 ans, une bande video et sonore. Ce qu’il a de plus que le dernier video filmé, ce sont les milliards de spectateurs que s’efforcent de les admirer. Est-te vous engager auprès des chaines de télévision à regarder leurs publicités ? Ne pouvez-vous pas pitonner durant ces séquences sacrées si ce n’est que votre télécommande n’est plus votre esclave ? Est-ce une nécessité de vous offrir le tout dernier téléphone portable si ce n’est qu’une question de quelques méga pixels de plus comparée à votre précédent ? Avec vous réellement besoin d’une grande habitation avec 5 pièces si ce n’est que pour y vivre seul ? Avec vous une soif envers les chaussures des grandes marques si ce n’est que les deux s’usent au bout d’un an ? Vous travaillez pour remplir les coffres forts des banquiers, des chaines de télévisions, des grandes marques. Qui a leur tour offre cet argent à des footballeurs millionnaires qui deviennent encore plus riche. Vous vous offrez plein de bijoux, de high-techs pour rendre service les voleurs. Vous dépensez de tel que vous devenez de plus en plus pauvre jusqu’au jour que vous vous retrouvez à la rue. Soyez donc résolus à ne plus dépenser au delà de vos moyens. Abstenez vous de regarder ces publicités si vous êtes si vulnérable. Je ne veux pas non plus que vous n’achetiez plus rien mais sachez toujours que le tout possède une limite. Vous vous sentirez alors libre et heureux comme une feuille d’arbre.

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