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Sion, colline de.

Publié le 20/04/2013

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Sion, colline de. Sion, colline de, ancien nom hébreu de la colline qui se dresse le plus à l'est de la ville de Jérusalem, entre les vallées du Kidron et du Tyropoeon. Située dans la vieille ville de Jérusalem, elle est également connue sous le nom de « montagne du Temple «. La plus ancienne attestation de Sion en fait une forteresse jébuséenne capturée vers 1000 av. J.-C. par le roi David, qui en fit le centre de la monarchie et de la ville de David, comme on allait appeler Jérusalem (voir 2e Livre de Samuel, V, 6-7). Terre d'accueil de l'arche d'Alliance et, selon la plupart des historiens modernes, du Temple, la colline est devenue le centre politique et culturel des anciens Hébreux. Le nom de Sion fut assimilé à celui de la colline sacrée de Dieu (Psaumes, II, 6). Avec le temps, le nom de Sion s'est étendu à Jérusalem tout entière (Isaïe, I, 27) et à la Palestine ; le peuple juif est parfois appelé la « fille de Sion «. Après la chute de la Judée (70 apr. J.-C.), Sion symbolisa l'espoir d'une restauration de la patrie juive en Palestine. Dans le Nouveau Testament, ce terme est une allégorie de la cité céleste (Hébreux, XII, 22 ; Apocalypse, XIV, 1). '

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