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« Solitude » de Saint-Amant

Publié le 20/09/2010

Extrait du document

 

  • I) Présentation du texte =>

 

   Ce poème de Marc Antoine Girard, qui se disait « sieur « de Saint-Amant, se présente comme une ode à la nature. L’œuvre de Saint-Amant s’inscrit dans une esthétique Baroque de par sa grande originalité et sa richesse. Saint-Amant, vécu de l’enrichissement et de l’ouverture au monde que lui offraient ces nombreux voyages (s’attacha à de grands personnages qui l’introduirent dans leurs univers). Il trouva sa place à Paris auprès des « beaux esprits « comme Théophile de Viau.

   Ce poème a pu être composé à Belle-Île en 1624, il se caractérise par l’ampleur du mouvement, qui donne le ton, par une grande richesse de l’imagination et par les raffinements du style.

 

    • Lecture expressive du poème

 

    • II) Introduction de l’exposé =>

 

   « Solitude «, le titre du poème souligne le plaisir du poète, qui goûte, l’exile dans la nature et s’abandonne aux pouvoirs de l’imagination.

   La liberté qui est ainsi celle de Saint-Amant, ouvre la poésie vers une fascinante modernité puisque le poète nous plonge au cœur de ses vertiges intérieurs, donnant libre cours aux visions qui le traversent, il représente le Baroque dans toute sa pluralité, la diversité qui marque ce mouvement littéraire.

   « Solitude « incarnerait-il alors cette passion et ce goût du changement et des métamorphoses, jusqu’au vertige devant la réalité qui n’est qu’illusion et tourment ?

   Ainsi, le poème se décline-t-il comme une poésie en mouvement et en voix, le chant de la nature transporte le lecteur ; Il est encore l’expression d’une sensibilité mise à nue du poète et aussi une vision d’un monde qui connaît le désenchantement.

 

    • III) Développement de l’analyse =>

 

   1) Une poésie en mouvement et en voix :

 

   L’ode est un chante qui fait l’éloge de la nature, loue ses charmes.

   « L’interjection « qui lance le poème, donne le ton « Oh ! « (v.1)

      L’enthousiasme du poète face à la beauté de la nature.

   –> Reprise par « Oh ! Mon Dieu « (v.5)

   Le lyrisme de l’expression : Le subjonctif présent « que j’aime « installe, met en voix cet hommage à la nature. v.8 on remarque, éloge explicite exprimé par le verbe « révèrent «.

   Du point de vue du rythme, le mouvement marque la progression du vers qui s’enchaînent sur des enjambements, dans un esprits de continuité, le mouvement marque l’ampleur du vers : v.3, 4 – v. 5, 6 – v 7, 8 – v. 13, 14

   –> Dans la strophe 4, l’idée de mouvement représentée par l’image de l’eau, ce qui caractérise aussi l’esthétique baroque.

 

   2) Le chante d’une sensibilité à nue :

 

   Le poète dit « je « v.1 et 25 et les déterminants possessifs v. 3 et 4.

   A travers le regard du poète, le microcosme du monde, s’exprime une vision du monde qui renforce encore la magnificence de la nature.

   La solitude, devient un mode de jouissance pour le poète, seul, au cœur de la nature. Ce plaisir, cette jouissance du poète dans la nature est exprimée de façon explicite v.1, 5, 25, 31. « J’aime « …

   Retour au v.41 avec le mot de plaisir 2 fois v.25 et 60. Le plaisir du poète et le plaisir de ceux qui habitent cette nature.

   v.6 = plaisir innocent qui devient licencieux, à la fin du poème.

   Le plaisir des sens participe à une vision : le monde se déploie en divers tableaux, fruits de la sensibilité du poète. Le plaisir est perverti à la fin du poème.

   Le recours à la mythologie permet de fixer le caractère éternel et pur de la nature.

   Parallèlement, le recours aux sceaux du temps suggère le changement, la transformation. Il s’agit d’un monde qui n’est pas fixe.

 

   3) Poésie et vision du monde :

 

    Un isolement qui devient méditation, rêverie sur le monde, à la solitude v.1 se mêle l’inquiétude v.4. Un sentiment d’éternité qui procure au poète bonheur et soulagement. La richesse, le foisonnement, l’ornementation se multiplient.

   L’unité d’un regarde, celui du poète, se clôt sur le monde v.1 à 4 : la nuit, moment propice à la rêverie.

   Tableaux qui se déploient du multiple à l’un : du monde vers le poète / du poète vers le monde. Strophe 5 : le bois, le marais, les monts, les torrents.

   Puis dans une troisième section d poème, l’univers se paralyse et apparût le thème de la mort,  surgit les ruines, la beauté des lieux éteints. Changement de registre : fantastique  (image du squelette, allégorie de la mort)

   Les strophes 8, 9, 10 marquent une nette opposition avec le début du poème.

   Circularité de la construction v.1 /  41 / 71 avec l’idée d’un retour, d’un recommencement perpétuel.

   Ces dernières strophes mettent en évidence le thème de la métamorphose, des changements, de l’illusion. v.78 «  trompent no sens «

   Le poète est en souffrance, ère. Il ne peut se rattacher à rien « nous martyrent «.

   La référence à la mythologie avec la figure d’écho in terne, symbolisent l’amour blessé. Alors, le poète ne que chanter : l’ode. Sa souffrance au monde « A la voix qui lui sert de corps «

 

    • Conclusion de l’exposé :

 

Seule l’écriture poétique permet au poète d’échapper à la souffrance individuelle, face à un monde intangible où tout lui échappe et se transforme sans cesse, n’offrant à notre regard que le masque d’une réalité qui fait illusion à nos sens.

Le poète demeure alors cette figure d’un monde déchu dont la voix triomphe

au-delà du chaos cosmique.

 

« Du point de vue du rythme, le mouvement marque la progression du vers q\ ui s’enchaînent sur des enjambements, dans un esprits de continuité, le mouvement marque l’ampleur du ve\ rs : v.3, 4 – v.

5, 6 – v 7, 8 – v.

13, 14 –> Dans la strophe 4, l’idée de mouvement représentée pa\ r l’image de l’eau, ce qui caractérise aussi l’esthétique\ baroque. 2) Le chante d’une sensibilité à nue : Le poète dit « je « v.1 et 25 et les déterminants possessif\ s v.

3 et 4. A travers le regard du poète, le microcosme du monde, s’exprime u\ ne vision du monde qui renforce encore la magnificence de la nature. La solitude, devient un mode de jouissance pour le poète, seul, au c\ œur de la nature.

Ce plaisir, cette jouissance du poète dans la nature est exprimée de façon explicite v.1, 5, 25\ , 31.

« J’aime « … Retour au v.41 avec le mot de plaisir 2 fois v.25 et 60.

Le plaisir du \ poète et le plaisir de ceux qui habitent cette nature. v.6 = plaisir innocent qui devient licencieux, à la fin du poème.\ Le plaisir des sens participe à une vision : le monde se déploie \ en divers tableaux, fruits de la sensibilité du poète. Le plaisir est perverti à la fin du poème. Le recours à la mythologie permet de fixer le caractère éterne\ l et pur de la nature. Parallèlement, le recours aux sceaux du temps suggère le changeme\ nt, la transformation.

Il s’agit d’un monde qui n’est pas fixe. 3) Poésie et vision du monde : Un isolement qui devient méditation, rêverie sur le monde, à la\ solitude v.1 se mêle l’inquiétude v.4.

Un sentiment d’éternité qui procure au poète bonheur et soulagement.

La r\ ichesse, le foisonnement, l’ornementation se multiplient. L’unité d’un regarde, celui du poète, se clôt sur le mon\ de v.1 à 4 : la nuit, moment propice à la rêverie. Tableaux qui se déploient du multiple à l’un : du monde vers l\ e poète / du poète vers le monde.

Strophe 5 : le bois, le marais, les monts, les torrents. Puis dans une troisième section d poème, l’univers se paralyse\ et apparût le thème de la mort, surgit les ruines, la beauté des lieux éteints.

Changement de registre : fantastique (image du squelette, allégorie de la mort) Les strophes 8, 9, 10 marquent une nette opposition avec le début du\ poème. Circularité de la construction v.1 / 41 / 71 avec l’idée d’un retour, d’un recommencement perpé\ tuel. Ces dernières strophes mettent en évidence le thème de la mé\ tamorphose, des changements, de l’illusion.

v.78 « trompent no sens « Le poète est en souffrance, ère.

Il ne peut se rattacher à rie\ n « nous martyrent «. La référence à la mythologie avec la figure d’écho in te\ rne, symbolisent l’amour blessé.

Alors, le poète ne que. »

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