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STAEL-HOLSTEIN, Anne Louise Germaine Necker baronne de Staël-Holstein, dite madame de Staël (22 avril 1766-14 juillet 1817) Ecrivain Elle est la fille du banquier ministre de Louis XVI qu'est Jacques Necker.

Publié le 02/02/2013

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STAEL-HOLSTEIN, Anne Louise Germaine Necker baronne de Staël-Holstein, dite madame de Staël (22 avril 1766-14 juillet 1817) Ecrivain Elle est la fille du banquier ministre de Louis XVI qu'est Jacques Necker. Elle épouse l'ambassadeur de Suède à Paris. Elle ne doute pas que la Révolution soit une chose nécessaire. Elle ne s'exile qu'après la chute de la monarchie en 1792. Dès 1794, dès que la Terreur est terminée, elle revient à Paris où son salon de la rue du Bac accueille les esprits les plus brillants. Elle-même écrit, en 1798, Des circonstances actuelles qui peuvent terminer la Révolution et des principes qui doivent fonder la République en France. Deux ans plus tard paraît De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales. Seul Chateaubriand défend le livre qui est attaqué de toutes parts. Faute d'avoir pu séduire Bonaparte, l'admiratrice de Jean-Jacques Rousseau qu'est madame de Staël ne tarde pas à ne plus recevoir que des hommes qui s'opposent à lui et qui passent à ses yeux pour être des idéologues. Dès octobre 1803, Bonaparte exile Germaine de Staël qui se retire en Suisse à Coppet. Elle y reçoit aussi bien madame de Récamier que le prince Auguste de Prusse et, bien sûr, l'écrivain Benjamin Constant avec lequel elle entretient une relation difficile et passionnée. Ses romans Delphine en 1802, Corinne ou L'Italie en 1807 sont les premiers signes de ce que sera le Romantisme. En 1808, elle s'éloigne de Coppet où elle ne se sent plus en sécurité et retourne en Allemagne. Elle revient à Paris incognito pour y faire publier la première partie de son essai intitulé De l'Allemagne, mais Fouché fait saisir les deux mille exemplaires et les fait brûler. Son oeuvre ne paraîtra à Londres qu'en 1813. Assignée à résidence à Coppet, madame de Staël que l'âge assombrit ne peut plus recevoir ses amis parce qu'ils ont été ses hôtes. En 1811, elle épouse un jeune officier suisse monsieur de Rocca. Un an plus tard, elle prend la fuite pour Saint-Pétersbourg. De là, elle part en Suède puis en Angleterre. A chacune de ses étapes, elle excite la colère contre Napoléon. Elle veut croire que Louis XVIII qu'elle rencontre à Londres saura mettre en place la monarchie constitutionnelle dont elle a rêvé en 1789. Elle ne tarde pas à être déçue. En 1816, elle va jusqu'à Pise y soigner son mari malade. Elle meurt à son retour, à Paris, atteinte d'un mal incurable.
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« soigner son mari malade. Elle meurt à son retour , à Paris, atteinte d’un mal incurable.. »

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