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Sujet d'invention (Lettre Eloge de la chevelure)

Publié le 23/12/2014

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Sujet d’invention Le 4 Novembre 1872 Pour M. Bonbeurre Jean, 15 rue du Pain Frais Cher ami, Vous écrire cette lettre m’aura étais bien laborieux. Sachez qu’un grand évènement vient de bouleverser ma vie ; une femme, une déesse est apparue. Vous savez, ce genre de femme qui vous chamboule le cœur, à vous rendre dingue. Elle est d’une très grande élégance, un savoir-faire et un style vestimentaire très raffiné. Je la croise tous les matins depuis une semaine maintenant. Elle passe sur l’autre côté du trottoir, le regard au loin, sans jamais se laisser distraire par les marchands, qui à gorge déployé nous vante leurs produits. Jour après jours je l’observe, je l’admire. Et je crois bien cher ami que j’en suis éperdument amoureux. Car cette femme et différente, un caractère unique la différencie de toute ces ménagère que j’eu rencontré… Sa chevelure mon ami, mais quel chevelure ! Comme dit notre camarde Baudelaire « Je plongerai ma tête amoureuse d’ivresse » dans ses cheveux. D’un blond subtil, parfumé d’un soupçon de camomille, ils m’emmènent vers d’autres mondes. Des mondes ou la paresse et la nonchalance sont les bienvenus. Ou les fruits et autres délicieuses douceurs poussent en abondance. Des mondes d’un ciel pur où frémit une chaleur éternelle qui vous laisse succomber au plaisir de l’amour. Ses cheveux, d’une boucle fine et délicate, frémissent tel un voile. Un léger tissu qui ne demande qu’à être lever pour en admirer ce qui s’y cache derrière. J’en reste presque sans mot. C’est pourquoi j’ai besoin de vous. Je désire lui écrire un poème, une ode à sa beauté et à sa chevelure. Car nous le savons bien, la poésie et le plus beau des arts. Je suis capable de transmettre mes sentiments, mes émotions avec une telle fluidité grâce à elle. Mais je n’utiliserai pas n’importe quel poème. Je veux un poème en prose, car il est le seul capable d’avoir autant de liberté et de souplesse que la chevelure de cette femme. Ce poème sera capable de dessiner ses contours, de propager son odeur par les images, et d’émettre le battement de mon cœur par la musicalité. Je suis comme Joachim Du Bellay « J’aime, j’adore et prise ce qui m’étreint, qui me brûle et entame ». Tel est pour moi la poésie et la chevelure de cette déesse. J’attends avec hâte tes conseils. Coordialement ton grand ami

« musicalité.

Je suis comme Joachim Du Bellay « J'aime, j'adore et prise ce qui m'étreint, qui me brûle et entame ».

Tel est pour moi la poésie et la chevelure de cette déesse.

J'attends avec hâte tes conseils. Coordialement ton grand ami. »

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