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sylviculture - agriculture et agroalimentaire.

Publié le 23/04/2013

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agriculture
sylviculture - agriculture et agroalimentaire. 1 PRÉSENTATION sylviculture, exploitation des forêts visant à obtenir un rendement maximal de leurs ressources. Bien que la sylviculture ait surtout concerné à l'origine la production de bois, elle s'occupe maintenant de la conservation des habitats de la faune sauvage, de la protection des bassins hydrographiques et du développement des activités récréatives. La gestion des forêts permet de s'assurer que les zones boisées sont utilisées de manière à en tirer le bénéfice maximal en fonction de leur nature. 2 HISTOIRE La forêt française, qui occupe de nos jours 25 p. 100 du territoire, a une longue histoire, et les seules conditions édaphiques et climatiques ne suffisent pas à expliquer sa répartition et la composition de ses espèces. Les caractéristiques de la forêt française dépendent étroitement de l'histoire des hommes qui ont peuplé le territoire depuis plus de deux millénaires. Pendant des siècles, la forêt a été défrichée pour nourrir une population en accroissement. Le défrichement prit une importance considérable au Moyen Âge et s'est poursuivi jusqu'au milieu du XXe siècle, époque à laquelle la forêt n'occupe plus qu'un espace résiduel. La forêt devait alors répondre à de nombreux besoins contradictoires dont la réalisation conduisait inexorablement à sa destruction. Elle constituait un espace de parcours pour les animaux d'élevage. Les cochons s'y nourrissaient de faines et de glands, les ovins, les bovins et les équidés y broutaient l'herbe et les jeunes pousses. Par ailleurs, la forêt abritait un gibier abondant, devait fournir du bois d'oeuvre pour l'outillage, l'ameublement, le charronnage, la tonnellerie, mais surtout pour la construction des habitations et des navires. Elle a en outre constitué jusqu'au XVe siècle la seule source de combustible. La promulgation du Code forestier en 1827 ouvrit une période de renouveau forestier favorisée par le développement économique, la diminution de la population et l'amélioration des rendements agricoles. Aujourd'hui, la forêt couvre à nouveau les vastes territoires qu'elle occupait jadis, grâce au reboisement naturel mais aussi grâce à la volonté de l'homme. Des arbres ont été plantés dès le XXe siècle pour mettre en valeur des territoires (Landes, Sologne, Limousin), pour combattre l'érosion (Cévennes), pour fixer les dunes (littoral aquitain), etc. L'enseignement de la foresterie technique débuta en Europe occidentale vers 1825 dans des écoles privées en France et en Allemagne qui furent ensuite remplacées par des écoles publiques. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'Europe occidentale fut à la pointe de la foresterie scientifique, et de nombreuses écoles et institutions prestigieuses y furent fondées. Parmi les organismes publics qui consacrent d'importants travaux de recherche à la forêt, on peut citer l'Office national des forêts (ONF) et l'Institut national de recherches agronomiques (INRA). 3 PRATIQUE La pratique de la foresterie nécessite la connaissance de domaines tels que la dendrologie, la sylviculture, la protection des arbres, la dendrométrie et l'ingénierie. La dendrologie est l'identification des arbres, la détermination de leur répartition et de leur âge. La sylviculture étudie les relations entre une forêt et son environnement, le développement, la conservation, l'entretien et le reboisement des arbres de coupe. La protection des forêts consiste à identifier les sources de dégâts (maladies, érosion, insectes et incendies) et à les combattre. La dendrométrie a pour objet l'étude des dimensions des arbres, de leur taux de croissance et de leur rendement potentiel. L'ingénierie forestière concerne l'aspect mécanique de l'abattage des arbres et du transport des troncs tels qu'ils se pratiquent dans l'industrie du bois moderne. La pratique de la foresterie technique inclut de nombreuses opérations, de la plantation des arbres à l'abattage. Au centre des opérations se trouve le cycle de coupe et de reforestation. Quatre grandes méthodes ont été développées dans ce but : coupe rase, coupe de jardinage, coupe d'ensemencement et coupe progressive de régénération. Dans la coupe rase, tous les arbres d'une aire donnée sont coupés et la reforestation est assurée par plantation ou par ensemencement naturel à partir des arbres bordant les zones dénudées. Cette méthode, adaptée aux espèces qui ont besoin de beaucoup de lumière, produit des peuplements d'arbres de même âge, permet le contrôle de la composition des peuplements et favorise l'abattage mécanique et l'enlèvement des débris de coupe. La coupe de jardinage produit une forêt composée d'arbres d'âges variés dans laquelle les arbres les plus gros et les plus âgés sont abattus périodiquement. Cette méthode est coûteuse et risque d'endommager les plus jeunes arbres pendant l'abattage, mais elle assure un couvert continu et une forêt plus attrayante et elle représente une approche plus écologique. Dans la coupe d'ensemencement, environ 10 p. 100 des arbres sont conservés comme reproducteurs dans toute la zone de coupe. La coupe progressive de régénération consiste à enlever les arbres les plus âgés des coupes, sur une période de dix à quinze ans, afin de permettre la reproduction naturelle et de produire des peuplements d'âge relativement régulier. D'autres pratiques contribuent au développement de la sylviculture, dont la plantation par semis direct ou par transplantation, surtout en cas de coupe rase, l'application d'engrais et l'amélioration et la sélection d'arbres ayant une meilleure croissance et résistant mieux aux maladies. Ces mesures participent à une sylviculture intensive et fortement mécanisée. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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