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Synthèse : les valeurs des jeunes

Publié le 30/03/2011

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            Dans notre société contemporaine, le sport est dit comme un spectacle de masse quotidien qui est diffusé grâce aux médias et aux moyens de communications développés ce qui permet à chacun de suivre quotidiennement les évènements que celui-ci engendre. Le sport véhicule une image positive qui est de plus en plus utilisé à des fins politiques et financières. Par le biais des trois textes étudiés, dans un premier temps nous étudierons le sport dit comme spectacle. En seconde partie nous parlerons du phénomène de masse qu’il engendre. Enfin, en troisième partie nous étudierons le concept du sport en tant que source de profits.

 

            Pierre Laguillaumie, dans sa critique fondamentale du sport, explique qu’au fil du temps on observe une multiplication des spectacles sportifs. Selon lui, le dynamisme du spectacle c’est la fascination que le sportif exerce sur le public. L’avis de Pierre Marcelle sur ce sport en tant que spectacle est qu’on assiste à une théâtralisation du spectacle sportif pour l’adapter au format TV en modifiant ses réflexes. M.Bernard soulève quant à lui l’idée que le sport pourrait se confondre à la religion. Il dit que l’on procède une ritualisation du cérémonial avec une mise en scène solennelle. Bernard va même plus loin dans sa démarche en induisant le fait que l’on porte une certaine vénération pour les idoles sportives. Le sport est donc à l’avis de ces trois auteurs, un réel Spectacle.

 

Selon l’avis très explicite de Pierre Laguillaumie le sport est et a toujours été un spectacle qui attire les foules. Il continue en disant que c’est parce qu’il est populaire et qu’il fascine le public qu’il s’organise en spectacle. Bernard dans son analyse du sport va plus loin en disant que celui-ci constitue une valeur universelle qui fédère au-delà des classes sociales et des pays. Bernard le dit comme un mythe pacificateur, et le considère comme la nouvelle religion des masses. Pour illustrer sa démarche, il va comparer les foules dans les stades aux vénérations des religieux dans les temples.

Dans un autre type d’analyse du sport, Marcelle va assurer que celui-ci est réel phénomène de masse en s’appuyant sur la rivalité des médias pour la diffusion des spectacles sportifs. Dans sa démarche, il dit que la télévision privilégie la couverture des sports les plus populaires qui, ceux-ci assurent l’ambiance et attire les foules.

 

            Grâce à l’étude des essais des trois auteurs cités ici sur le sport, on peut soulever deux aspects de profits que le sport engendre : l’aspect financier et l’aspect moral. Laguillaumie dans son analyse d’un sport en tant que profits financiers induit que la multiplication des spectacles sportifs est effective uniquement afin de générer d’énormes gains, il compare alors le sport à une industrie dans laquelle le sportif serait un produit échangeable et manipulé selon les règles de marché de l’offre et de la demande. Ici, il induit implicitement une idée de Plus-value générée par le spectacle sportif. Toujours dans l’aspect financier du sport, Marcelle vend ici la réalité des médias au sujet du sport, car la télévision a selon lui, pris conscience des enjeux financiers énormes liés à l’organisation du sport en spectacle. La télévision financerait, pour lui, le spectacle sportif qui serait comme une mise sous tutelle et une interdépendance de ceux-ci. Marcelle va plus loin dans sa critique en appuyant que le vrai décideur de cette évolution est le batailleur de fonds, c'est-à-dire la publicité.

            Cette fois-ci, Bernard va mener sa critique d’un sport qui serait une source de profits sur le plan moral. C'est-à-dire que selon lui, Le capitalisme se sert et profite de l’image positive du sport pour se valoriser car ceux-ci partagent des valeurs communes.

 

            Ainsi, dans l’analyse du sport faite par les auteurs Bernard, Marcelle et Laguillaumie, on assiste à un sport qui n’est plus uniquement celui de la compétitivité entre les sportifs et représentant les valeurs d’autrefois, mais il serait un véritable phénomène de masse, organisé en spectacles qui sont utilisés comme source de profits aussi bien sur le plan financier que sur le plan moral.

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