Synthèse sur la génération

De nos jours, lorsque l'on entend les anciens parler, ils nous décrivent, nous, les nouveaux actifs, comme des personnes individualistes dans l'ère de la communication mondiale instantanée.

Pourtant, eux aussi y vivent, mais nous ne faisons pas partie de la même génération. Ainsi nous pouvons nous demander ce qui définit et regroupe réellement une génération sous un même fanion.

Pour nous aider dans notre tâche, nous nous appuierons sur un corpus de documents constitué de trois documents texte.

Pour pousser notre analyse, nous verrons dans un premier temps ce qui définit une génération, puis dans un second temps ce qui réunit les membres d'une génération entre-eux

I Éléments définissant une génération

a. Démographie

b. Histoire ( + Culture rejoint l'historique)

c. Souvenirs communs

Transition

Plusieurs Éléments font qu'un groupe puisse être rassemblé sous la bannière de génération.

Tout d'abord, il est impératif de parler du mode de vie qui varie entre génération, c'est ce que souligne Annie Ernaux dans son roman Les Années publié en 2008, elle nous souligne l'importance des codes vestimentaires et alimentaires tel que « des souvenirs d'émissions de télé, de produits et de pub ».

Cette idée est soutenue par Bernadette Bowin-Legros, sociologue spécialiste en famille, dans son essai intitulé Génération désenchantée : le monde des trentenaires parut en 2006, qui nous souligne la stigmatisation des générations par des mouvements de modes.

De plus, Certains critères culturels, sociaux ou encore matériels différencie les générations entre eux.

D'un point de vue de la culture on parle même de langage commum à une génération en plus des références socioculturelles et matérielles telle que les ordinateurs ou la télévision , comme nous l'explique madame Ernaux ; Mme Bowin-Legros parle même d'une « empreinte cognitive » pour décrire ce phénomène. Egalement, Alfred de Musset dans son oeuvre La Confession d'un enfant du siècle parle quant à lui d'une mentalité qui leur est propre, puisque dans la génération des romantiques qu'il décrit, la destinée individuelle passe après la destinée collective.

Enfin, Tout ces éléments qui rassemblent, sont également renforcé et ressentit au sein des générations comme un sentiment d'appartenance.

En effet, dans La Confession d'un enfant du siècle ce sentiment est renforcé dans la génération des romantiques par l'absence de repères familiaux sous-entendus par l'absence du père ainsi que des frères que décrit Mr de Musset. « les maris et les frères étaient en Allemagne »

Mme Ernaux quant à elle insiste sur le fait que les liens de filiation passent au second plan, poussés par le vécu de chacun qui prend une importance capitale.

Mme Bowin-Legros nous explique elle aussi que les soixante-huitards se sont ralliés entre autre grâce au mouvement de mode de l'époque.

Après étude de ces documents, nous pouvons en déduire que l'appartenance à une génération est donc, bien réelle.

Conclusion