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Thèmes principaux de L'Écume Des Jours

Publié le 30/07/2010

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L'amour : Toutes les formes d'amour sont présentes dans ce livre. L'amour fou entre Colin et Chloé. L'amour impossible entre Chick et Alise et l'amour physique entre Nicolas et Isis.  Le monde du travail : Boris Vian dénonce dans cette œuvre les conditions de travail inhumaines. Chaque personne employée est ramenée au rang d'une machine.  La musique : Le jazz est omniprésent tout le long du roman. Il y a de nombreuses références aux musiciens et compositions de Jazz. Par exemple plusieurs "Z" de jazz sont à l'intérieur des mots (ex: Doublezons, zonzonner) et le nom de Chloé provient de l'arrangement de Duke Ellington intitulé "Chloé".  La religion : Boris Vian critique la religion à travers un mariage et un enterrement. Pendant le mariage, l'église est présentée comme avide d'argent. L'enterrement est l'opposé du mariage, car Colin alors n'a plus d'argent, on jette le cercueil par la fenêtre, les deux porteurs sont sales, le conducteur chante à tue-tête, les religieux font une courte apparition sans avoir pris la peine de s'habiller correctement, le cercueil est balancé dans la fosse. Le christ, dans l'église, s'anime et demande à Colin pourquoi il n'a pas donné plus d'argent pour l'enterrement.  L'irréel : Bien que Boris Vian base son roman sur une certaine réalité, l'irréel apparaît assez rapidement. Surtout basé sur Colin et la perte progressive de sa richesse. Sa maison rétrécit au fil des chapitres. Le temps est aussi malléable et s'accélère, on passe du printemps à l'automne.  Le marécage : Le mot "écume" dans le titre de ce roman symbolise la mousse et l'humidité dans la dernière moitié du livre, il y a beaucoup de références au marécage. L'appartement de Colin semble se transformer en marécage (les pas de Colin font des bruits mouillés et pâteux).On retrouve l'ambiance humide des bayous de la Louisiane, berceau du jazz qu'aime Boris Vian.  Le star-système : Boris Vian dénonce le culte de la personne avec le personnage Jean-Sol Partre.  La superficialité : Boris Vian critique la superficialité de la société. L’amitié entre Colin et Chick est superficielle car même si Colin aide Chick, Chick se profite de son amitié en lui demandant de l’argent pour acheter des choses de Partre. Vian dénonce la superficialité des personnages tout au long de son roman. Il se moque aussi de la mode, en prenant comme exemple le phénomène "Jean Sol Partre".

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