Devoir de Philosophie

Tuvalu

Publié le 11/04/2013

Extrait du document

1 PRÉSENTATION

Tuvalu, en tuvaluan et en anglais (langues officielles) Tuvalu, pays d’Océanie situé en Polynésie, dans l’océan Pacifique Sud. Sa capitale est Funafuti. Tuvalu est membre du Commonwealth.

Le mot « Tuvalu « signifie littéralement « huit îles toutes ensemble «. L’archipel de Tuvalu est toutefois composé de 9 atolls, dont l’un d’entre eux est désert, et couvre une superficie de 26 km2.

2 GÉOGRAPHIE

Les îles de Tuvalu sont des récifs coralliens de basse altitude, recouverts en majeure partie de cocotiers, de pandanus et d’arbres à pain. Le sol est pauvre et le pays ne dispose d’aucune ressource minérale.

Le climat est de type tropical, chaud et humide.

3 POPULATION
3.1 Démographie

Tuvalu compte 12 181 habitants (en 2008). L’atoll principal, Funafuti, composé de motus (ou récifs coralliens), dont le principal est Fongafale, regroupe plus de 40 p. 100 de la population de Tuvalu. Environ un millier de Tuvaluans travaillent dans les mines de phosphates de Nauru. Contrairement aux habitants des îles de Kiribati, des Micronésiens, les Tuvaluans sont d’origine polynésienne et une partie importante de la population descend des premiers Européens installés dans l’archipel au xixe siècle. Une forte proportion de Gilbertains habite sur l’île de Nui.

Le taux d’accroissement naturel de la population de Tuvalu est de 1,6 p. 100 en 2008.

La population, en majorité protestante, parle l’anglais (langue officielle) et le tuvaluan.

3.2 Institutions

Tuvalu est régi par la Constitution de 1978. Le pouvoir exécutif est officiellement assuré par la reine d’Angleterre Elizabeth II, représentée par un gouverneur général qui doit nécessairement être citoyen tuvaluan. Le pouvoir exécutif est en réalité assuré par le Premier ministre désigné par le Parlement, celui-ci étant composé de douze membres élus pour quatre ans au suffrage universel. Le Premier ministre actuel est Bikenebeu Paeniu, élu en décembre 1996.

4 ÉCONOMIE

Les ressources de Tuvalu sont extrêmement faibles : quelques centaines de tonnes de coprah par an (destinées à la commercialisation ou à la consommation locale), un peu d’élevage porcin et une aviculture en plein essor. La ZEE (Zone économique exclusive, ou zone des 200 miles, nom donné en référence aux 200 miles nautiques qu’elle inclut autour de chaque région concernée) couvre 1,3 million de km2 ; elle est exploitée, outre les quelques bateaux de pêche locaux, par des flottes hauturières coréennes et taïwanaises importantes versant une redevance symbolique.

En 1993, les importations étaient supérieures de 30 p. 100 aux exportations en valeur. Pour compenser ce déficit commercial important, le gouvernement a misé sur la philatélie, en éditant des timbres à tirage limité pour les revendre aux collectionneurs du monde entier. Tuvalu reste toutefois largement tributaire de l’aide étrangère et des devises fournies par les immigrés tuvaluans. Une grande partie de cette aide provient de l’« International Trust Fund «, fonds créé en 1987 par l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni. Dans un effort pour réduire sa dépendance, le gouvernement de Tuvalu poursuit depuis quelques années une réforme du service public en privatisant certains secteurs. Le PIB était estimé en 1995 à 7,8 millions de dollars. La monnaie est le dollar australien, divisible en 100 cents. L’atoll de Funafuti abrite un port et un aéroport.

5 HISTOIRE

Tuvalu est dans un premier temps habitée par des populations considérées comme « déviantes «, chassées des îles Samoa et Tonga. Sans doutes visitées dès 1568 par le navigateur espagnol Alvaro Mendaña de Neyra, les îles sont véritablement découvertes par des navigateurs britanniques dans le premier quart du XIXe siècle. L’implantation européenne, qui commence véritablement après 1826, est particulièrement meurtrière pour les autochtones. Les Tuvaluans n’échappent aux épidémies, colportées par les chasseurs de baleine opérant sur les hauts-fonds des îles de la Ligne, que pour être victimes des blackbirders, chasseurs de « merles « ou trafiquants de main-d’œuvre qui sévissent en Océanie dans la seconde moitié du XIXe siècle, ce qui provoque la disparition d’une grande partie de la population autochtone. Appelées alors Ellice, les îles sont rattachées aux îles Gilbert pour former un protectorat britannique rattaché à la Couronne en 1916. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Tuvalu reste éloignée de la zone des combats. Les Américains installent néanmoins une base à Funafuti en 1942.

Après la guerre, de nombreux Tuvaluans émigrent vers les îles Gilbert, qui offrent de meilleures opportunités d’emploi. La rupture entre l’archipel des îles Gilbert et celui des îles Ellice, occasionnée par une incompatibilité ethnique entre Polynésiens et les autres Micronésiens, apparaît dès le résultat d’un référendum conduit en 1974 sur une éventuelle sécession. La coupure devient définitive quatre ans plus tard lorsque Tuvalu accède formellement à l’indépendance en devenant le 38e membre du Commonwealth.

Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« organismes prives ou pu- blics charges de la ges- tion d'un service public, comme les ordres profes- sionnels, les caisses d'assu- rance-maladie, de mutua- lite sociale agricole. Toute personne de na- tionalite francaise peut consulter des documents economiques, commer- ciaux ou techniques ; l'acces a ces documents est en revanche limite pour les personnel de nationalite etrangere. Les documents dits « no- minatifs » sont communi- cables uniquement aux interesses : - les document secrets dont la communication pourrait porter atteinte au bon fonctionnement des pouvoirs publics ou au secret de la Defense natio- nale, de la politique exte- rieure de la France, a la sirrete de l'Etat, a la mon- naie ou au credit public, ne sont pas accessibles ; - de meme, les documents qui pourraient entraver le processus des poursuites douanieres restent secrets. Pour obtenir com- munication d'un docu- ment : II fart directement s'adresser a ('administration qui detient le document et non a celle qui a emis celui-ci.

La demande n'a pas a etre motivee et le demandeur n'a pas a &di- ner son identite (sauf pour une demande de texte nominatif).

Envoyez votre demande par ecrit en pre- voyant une enveloppe reponse timbree.

Vous pouvez aussi consulter les documents sur place : c'est gratuit.

Vous pouvez en demander des photoco- pies, moyennant le prix des reproductions. En cas de refus de trans- mission d'un document d'interet general, contactez la CADA (Commission d'acces aux documents ad- ministratifs) char,* d'as- surer le bon fonctionne- ment du systerne. S'il s'agit d'un fichier nomi- natif, contactez la CNIL (Commission nationale de l'informatique etdes libertes).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles