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ultima verba

Publié le 09/02/2014

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Commentaire, « Ultima Verba «, Les châtiments, Hugo                 Républicain, opposant violent au second empire, Victor Hugo devra prendre le chemin de l’exil. Mais cela ne l’empêchera pas de s’attaquer au pouvoir dictatorial de Napoléon III. Par son poème, « Ultima Verba «, extrait du recueil Les Châtiments, Hugo exprime sa volonté de ne pas céder à « Napoléon le petit «. Ce poème affirme alors l’engagement de V. Hugo à discréditer le régime de Napoléon III. Ainsi, ces dernières paroles prennent-elles l’apparence d’une promesse qui deviendra action.                 Connaissant l’exil, Hugo semble vouloir rappeler son engagement contre Napoléon III. « Ultima Verba « s’affirme donc comme une promesse sacrée (le latin étant caractéristique des textes sacrés), une réponse aux actes de Napoléon III.             Ce poème semble donc s’inscrire dans un dialogue entre le poète et plusieurs destinataires. En effet, Hugo s’adresse d’abord à « [ses] nobles compagnons «, des républicains, comme lui, qui s’opposent au régime de Napoléon III. Le terme de « compagnons « accompagné par l’adjectif mélioratif « nobles « souligne une idée de partage. Les compagnons sont ceux qui partagent les mêmes idées. D’ailleurs Hugo dit bien « Je garde votre culte «  dont le « vous « se substituera au « nous « dans «  la République nous unit «. Le  poète semble vouloir donc rassurer ses amis, ses compagnons de pensée de la voie à suivre. Une voie clairement explicitée dans le texte : « oui, tant qu’il (Napoléon III) sera là ... je resterai proscrit, voulant rester debout «. Ensuite, Hugo s’adresse directement à Napoléon III de manière dévalorisante. C’est par la deuxième personne du singulier que le poète fait référence à l’empereur, « je te montrerai, César, ton cabanon «. La métaphore faisant allusion au dictateur romain (César) insiste sur l’identité du destinataire. Dictateur lui-même, Napoléon III se cache derrière le masque de César.             Qu’il s’adresse à ses compagnons ou à l’empereur, Hugo réitère sa détermination à résister face à l’injustice napoléonienne. Cette  détermination est évidente par l’omniprésence du je (Hugo) sujet de verbes d’action (« j’attacherai, je jetterai, je planterai «), dont le temps est le futur de certitude. De plus, les oppositions, les antithèses soulignent  la ténacité de Hugo : « gloire/insulte «, « ton Louvre/ton cabanon «. Hugo désire s’opposer à l’empereur. En outre, ce désir est mis en évidence par la difficulté que cela suppose. En effet, c’est par effet de contraste que la détermination du poète est multipliée. Hugo ne cesse de rappeler la dureté de l’exil, de « l’âpre exil «. C’est loin de sa patrie que Hugo combat. Un éloignement vécu dans la souffrance et la nostalgie, « Ô France, France aimée et qu’on pleure toujours «. Le verbe pleurer conjugué au présent duratif suivi de l’adverbe « toujours « synonyme d’éternité met en lumière la peine du poète. Cependant, c’est cet exil douloureux qui accentue la force de sa détermination montrée par l’adjectif «  serein «,  jeté en fin de vers dans, « je croiserai les bras, indigné, mais serein «, ou par l’antithèse « je resterait proscrit, voulant rester debout «. En conclusion, c’est par ces dernières paroles que Hugo fait le serment de résister.

« dictateur romain (César) insiste sur l'identité du destinataire.

Dictateur lui-même, Napoléon III se cache derrière le masque de César.             Qu'il s'adresse à ses compagnons ou à l'empereur, Hugo réitère sa détermination à résister face à l'injustice napoléonienne.

Cette  détermination est évidente par l'omniprésence du je (Hugo) sujet de verbes d'action (« j'attacherai, je jetterai, je planterai »), dont le temps est le futur de certitude.

De plus, les oppositions, les antithèses soulignent  la ténacité de Hugo : « gloire/insulte », « ton Louvre/ton cabanon ».

Hugo désire s'opposer à l'empereur.

En outre, ce désir est mis en évidence par la difficulté que cela suppose.

En effet, c'est par effet de contraste que la détermination du poète est multipliée.

Hugo ne cesse de rappeler la dureté de l'exil, de « l'âpre exil ».

C'est loin de sa patrie que Hugo combat.

Un éloignement vécu dans la souffrance et la nostalgie, « Ô France, France aimée et qu'on pleure toujours ».

Le verbe pleurer conjugué au présent duratif suivi de l'adverbe « toujours » synonyme d'éternité met en lumière la peine du poète.

Cependant, c'est cet exil douloureux qui accentue la force de sa détermination montrée par l'adjectif «  serein »,  jeté en fin de vers dans, « je croiserai les bras, indigné, mais serein », ou par l'antithèse « je resterait proscrit, voulant rester debout ». En conclusion, c'est par ces dernières paroles que Hugo fait le serment de résister.. »

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