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UNE VIE MAUPASSANT

Publié le 11/04/2015

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Fiche de lecture: Une Vie de Guy de MAUPASSANT (1883) L'auteur: Guy de Maupassant (1850 Fécamp,1893 Paris) est un auteur français de la seconde moitié du XIXème siècle. C'est un auteur à succès avec de nombreuses productions: des contes, des nouvelles, et des succès comme « Boule de Suif » (1880) ou « Bel-Ami » (1885). Il a vécu en Normandie ce qui l'inspire pour ses romans et il a voyagé en Algérie, Italie et Angleterre. 1883: date de publication de l'oeuvre: Après la mort de son maître (mentor) Flaubert (grand écrivain) en 1880 et sa démission du ministère, il s'arrête pour écrire « Boule de Suif » et entreprend l'écriture de « Une Vie ». Au départ, le roman paraît sur la forme d'un feuilleton dans le journal Gil Blas de février à avril 1883, puis il sera édité. Dès lors, la gloire et le succès ne le quitteront plus. Genre de l'oeuvre: L'histoire « Une Vie » est un roman qui raconte la destinée de Jeanne: un roman écrit en 1883 mais qui raconte des faits qui se situent en 1819. L'ouvrage de Maupassant s'inscrit dans un nouveau mouvement : le roman réaliste qui banalise le destin de l'héroïne à travers la monotonie de sa vie quotidienne. Jeanne est décrite comme une femme parmi les autres. Résumé de l'oeuvre: Jeanne est la figure centrale et omniprésente du roman « Une Vie ». Le 2 mai 1819, âgée de 17 ans, elle sort du couvent où elle avait été envoyée pour recevoir un bonne éducation. Elle a hâte de retrouver son enfance, le château des Peuples, prés d'Yport. Elle adore cette maison familiale et les gens qui l'habite: son père qui l'initie à la pêche, sa mère qui malgré son obésité se promène avec elle et Rosalie, la servante. Un dimanche a la sortie de l'église elle rencontre le vicomte de Lamare, jeune homme élégant et séduisant. Il séduit la mère de Jeanne par ses conversations; après une sortie en mer vers les falaises d'Etretat, Jeanne est envahit d'un profond sentiment. Le Vicomte serait-il celui qu'elle attend, celui qui saura l'aimer autant que dans ses rêves? Après, le baptême d'un voilier appelé la Jeanne que le baron a fait construire, Julien demande la main de Jeanne. Elle accepte le coeur rempli de joie. Quelque temps plus tard, le vicomte fait officiellement sa demande en mariage. La cérémonie est alors prévue pour le 15 août et sera suivie d'un voyage de noces en Corse. Le jour du mariage, elle passe du statut de jeune fille à celui d'épouse. La nuit de noces s'avère brutale, Julien finit par la posséder violemment et s'endort, la laissant seule. Le doute et les désillusions s'installent alors en elle. Le lendemain, Julien se montre bien plus familier. Elle vit une première journée d'épouse d'une tristesse effroyable. Après huit jours de route pour Marseille, Jeanne et Julien s'embarquent pour la Corse. Au cours du voyage, Julien laisse entrevoir des traits d'avarice inconnus de Jeanne qui le découvre violent et manquant considérablement de délicatesse. Les jeunes époux découvrent la Corse. Jeanne va connaître le plaisir des étreintes de Julien. Deux mois sont passés, Jeanne veut faire quelques emplettes, mais l'avarice de Julien lui fait obstacle, il ne lui donne que cent francs. Une maladresse qui met un terme à ce sublime voyage. De retour au château, Julien se fait de plus en plus rare auprès de son épouse qui, seule, se sent abandonnée et mélancolique. Une nouvelle vie commence alors pour Jeanne, faite de tristesse et d'ennui. Elle se rend compte que les rêves de bonheur qui alimentaient son esprit jadis n'ont plus de sens depuis qu'elle est l'épouse de Julien. Ce dernier reprend la direction de la demeure et règne en maître tyrannique. Le 9 janvier 1820 le baron et la baronne décident de quitter les Peuples afin de laisser Jeanne et Julien seuls. La servante Rosalie, inquiète de plus en plus Jeanne qui craint pour sa santé. Enceinte, elle accouche dans la douleur. Rosalie refuse de divulguer le nom du père de l'enfant . Un soir d'hiver, Jeanne, malade, refuse le lit conjugal à son mari. Victime d'un malaise dans la nuit, elle appelle Rosalie qui tarde à arriver. Elle découvre alors son mari et la servante dans le même lit. Désespérée, elle s'enfuit. De retour au château, elle sombre après un délire dans un état inconscient. Elle se remet progressivement et décide d'avertir ses parents, de retour au château, qui doutent de la véracité des faits relatés. Elle apprend alors par le médecin qu'elle est enceinte. Elle veut que Rosalie avoue la paternité de Julien, ce qu'elle fera. L'abbé Picot assure à Rosalie qu'il lui trouvera un mari à condition qu'elle ait une dot conséquente. Jeanne vit une grossesse qui la laisse indifférente tandis que Julien sillonne le pays à cheval. A la fin du mois de juillet, dans d'atroces souffrances, Jeanne met au monde un enfant prénommé Paul. Sa condition d'épouse délaissée la pousse à devenir une mère qui éprouve un amour démesuré pour son fils, ce qui agace profondément Julien. Jeanne et Julien décident de fréquenter les Fourville. C'est au cours d'une randonnée que Jeanne se rend compte que Julien et la comtesse de Fourville entretiennent une relation. Davantage blessée par l'attitude de la comtesse, Jeanne reporte sur son enfant toute son affection. Quelques semaines plus tard la baronne meurt et Jeanne, au cours de la veillée, voulant relire les lettres de sa mère défunte, découvre que cette dernière avait vécu une relation adultère. Terrifiée et voulant cacher cette horrible découverte, Jeanne décide de tout brûler. Jeanne apparaît bouleversée par sa découverte. La peur de la solitude et la santé de Paul lui donne l'envie d'avoir un autre enfant que Julien refuse. L'abbé lui conseille de simuler une grossesse pour que Julien s'acquitte à nouveau de ses devoirs conjugaux, ce qui s'avère être un succès. L'abbé Tolbiac vient succéder à l'abbé Picot. Ce jeune prêtre est un être rigide, intraitable, rigoriste qui suscite la haine. Jeanne est la seule à lui vouer une admiration sans limites, elle est envoûtée par la foi excessive de l'impitoyable abbé. Il découvre la liaison de Julien et veut dénoncer l'adultère. Jeanne s'y oppose et l'abbé Tolbiac, furieux, tue une chienne tandis qu'elle met bas. Le seul survivant de la portée est baptisé Massacre. M. de Fourville fait irruption au château et demande à voir sa femme. Introuvable, il parcourt la campagne et, au bord de la falaise, il aperçoit une roulotte où se trouvent les deux amants. D'un excès de colère, il la pousse dans le ravin ; des paysans retrouvent et ramènent les deux corps réduits en miettes. Le mauvais temps permet de faire croire à un accident. Jeanne met au monde une fillette mort-née. Jeanne refuse de se rendre à l'église car elle soupçonne l'abbé Tolbiac d'être l'auteur du crime. Paul grandit entouré d'amour. L'enfant est placé dès l'âge de quinze ans au collège du Havre, mais il ne veut toujours pas étudier. Le temps s'écoule et Paul grandit. Il se fait de plus en plus rare aux Peuples. Une malédiction semble s'abattre sur le château, perçue, comme le proclame l'abbé Tolbiac, telle une punition divine. Paul ne cesse de réclamer de l'argent à sa mère qui voit sa fortune dilapidée. Le baron meurt, suivi de tante Lison. Jeanne est à nouveau seule. Malade, elle reconnaît Rosalie à son chevet, partie depuis vingt-quatre ans et revenue prendre soin de son ancienne maîtresse. Rosalie est finalement pardonnée, elle prend en main la direction du château et découvre la situation catastrophique des finances de Jeanne. Elle pousse alors celle-ci à vendre les Peuples pour éviter la misère. Denis, le fils de Rosalie et son demi-frère Paul aident au déménagement. Jeanne se résout enfin à laisser les Peuples lors d'une journée triste et maussade. Jeanne et Rosalie vivent dans une petite demeure du pays de Caux. Rosalie empêche Jeanne de sacrifier le reste de ses biens au profit de Paul. Les mois passent et Jeanne ne pense qu'à Paul. Quand l'automne arrive, Jeanne désire revoir son fils qui lui envoie une lettre annonçant son mariage. Jeanne décide de se rendre à Paris par le train où elle se perdra dans l'immensité de la capitale. Elle finit par arriver à la maison de son fils toujours introuvable. Des créanciers viennent exiger le remboursement des dettes de Paul. Une lettre de Rosalie lui somme de revenir au plus vite à Batteville. Jeanne s'enferme dans sa maison et se replonge dans son passé peu glorieux. Jeanne décide un jour de se rendre au château des Peuples. Elle retrouve la demeure de son enfance qui fait resurgir des souvenirs passés. Elle croit apercevoir ses parents. De retour du château, elle reçoit une lettre de Paul qui lui annonce la naissance de sa fille et la maladie de sa femme. Rosalie se rend à Paris pour récupérer l'enfant. C'est la venue de cette enfant et la mort de la femme de Paul qui réussissent à la rendre à nouveau heureuse.

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