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Vivre sans loi, c'est se situer au niveau préconventionnel : L'autonomie suppose la capacité de juger les lois

Publié le 06/06/2011

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Vivre sans loi, c’est se situer au niveau préconventionnel : L’autonomie suppose la capacité de juger les lois

Tout d’abord, il serait intéressant de définir : « préconventionnel » : selon le philosophe Kohlberg, il s’agit de la première phase de développement moral chez l’enfant de 4 à 10 ans. Les conséquences de cette action font en sorte de juger si la conduite est positive ou négative afin d’éviter toutes punitions. Ensuite, vivre sans loi ne veut pas dire qu’on est sans raisonnement comme un chérubin de 5 ans, qui n’a pas développé le stade de lien à effet de cause. C’est tout simplement raisonner de façon différente. Il y a des individus qui obéissent sans hésiter à l’autorité et d’autres qui enfreintes les règlements. Exemple : 50 KLM c’est 50 et non 51 KLM.  . De plus, être indépendant ne signifie pas obligatoirement juger des lois, mais être autonome sur la manière de penser et d’agir, et ce, selon la morale et les valeurs. En conclusion, l’homme qui vit sans règles est autonome dans ses pensées et ses actions, et malgré s’il décide d’exister sans loi cela ne veut pas dire qu’il n’a pas raisonné aux conséquences que cela va lui amener.

 

 

Tout d'abord, il est intéressant de définir la neutralité axiologique : c’est l’absence de porter des jugements sur les valeurs d’un ou plusieurs individus. Bien entendu les valeurs sont propres en chacun de nous. Ensuite, le jugement moral comporte régulièrement une évaluation dans ce qui est fait et ce qui devrait être : c’est-a-dire le bien et le mal. Prenons un exemple simple : Julie vient d’ouvrir la porte à des personnes âgées. La valeur de Julie est le respect. Je ne l’ai qu’observé, mais : « elle aurait du également porter les sacs de ceux-ci ! ». Mon observation ne juge pas sa valeur, mais porte sur les faits. Définir le bien et le mal c’est disposer d’un libre arbitre, c’est ce que je nomme la morale. En conclusion, je ne pense pas que la neutralité axiologique met un terme aux problèmes relationnels entre humains. Les humains seraient amenés à gouverner selon leur libre arbitre, et selon leur propre morale. Les relations humaines s’empireront, car le peuple ne partagera pas les mêmes valeurs et la même morale, ce qui deviendrai problématique et risquerai le déclenchement de conflit voir peut être de guerre. D’où l’importance de posséder et de créer des lois.

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