Volkswagen

II/ 1945-1975 : Une reconstruction sans difficultés sur de nouvelles bases ?   En 1946, Volkswagen reprend son activité de constructeur de voitures civiles sous tutelle anglaise, et la Coccinelle apparaît sur le marché allemand. À partir de 1948, la production industrielle commence véritablement à prendre de l’ampleur puisque cette même année les ventes explosent et atteignent 21 millions d'unités, un record dans l'histoire de l'automobile. La Volkswagen Coccinelle connaît un succès mondial et s’exporte notamment aux Etats-Unis où les ventes sont phénoménales. Dans les années 50, Volkswagen rayonne grâce à sa production à grande échelle pour rattraper son retard dans le domaine de l'automobile face aux États-Unis et pour concurrencer leur production automobile. Alors que la Coccinelle fête son millionième exemplaire en 1955, Wolfsburg lance le premier modèle du Transporter. Après la sortie du 100 000ème exemplaires en 1954, sa production se réalisera dans une unité particulière dans l'usine d'Hanovre. C'est à ce moment-là que Volkswagen devient une référence mondiale de la construction automobile. L'entreprise ne cesse de monter en puissance grâce à son sens de l’innovation. Pour faire face à la concurrence, l'entreprise, multiplie ses effectifs en 1962, passant de 730 à 4 494 ouvriers. Volkswagen sort de nouveaux modèles tels que l'emblématique Coupé Karmann Ghia, qui devient rapidement un best-seller grâce à son élégance et sa solidité et sera vendu à 81 000 exemplaires. Les années 1970 marque un tournant dans l'histoire de l'entreprise allemande, un nouveau modèle vient détrôner la mythique Coccinelle. Le 19 janvier 1978, le 16 200 000e exemplaire de la Coccinelle sort de l'usine de Emden, elle sera la dernière fabriquée en Europe. Pour la remplacer, Volkswagen sort dès 1974 la première Golf, qui deviendra très vite la voiture préférée des Allemands. Son millionième exemplaire est vendu 30 mois seulement après que Giorgio Giugiaro ait conçu le design du véhicule. Le constructeur lance également la Polo en 1978, une citadine qui connaîtra également un grand succès par la suite.    1-La reconstruction de Volkswagen en Allemagne  Durant la Seconde Guerre Mondiale, à partir de 1942, le Troisième Reich subit d'important bombardements. Jusqu'en mai 1945, 1 350 000 tonnes de bombes ont été lancées sur le pays lors des bombardements stratégiques des alliés.  Le 11 avril 1945, lors de la Seconde Guerre Mondiale, l'usine fût la cible d'une attaque des alliés et fût aux deux tiers bombardée. Après la guerre la ville fût renommée " Wolfsburg " en rapport au village historique sur laquelle elle avait été bâtie. Ensuite, l'usine Volkswagen fût dirigée par le Major anglais Ivan Hirst. En 1955, la millionième Coccinelle sortait de l'usine. Cet évènement fût fêté dans toute la ville avec la voiture portant le numéro 1 000 000. Durant les années du " Miracle économique ", Wolfsburg connut une importante croissance, avec l'arrivée de travailleurs étrangers, en particulier des Italiens.  En 1972, les communes environnantes (comme Fallersleben et Vorsfelde) fûrent intégrées à la communes de Wolfsburg.  1-La reconstruction de Volkswagen en Allemagne  Durant la Seconde Guerre Mondiale, à partir de 1942, le Troisième Reich subit d'important bombardements. Jusqu'en mai 1945, 1 350 000 tonnes de bombes ont été lancées sur le pays lors des bombardements stratégiques des alliés.  Le 11 avril 1945, lors de la Seconde Guerre Mondiale, l'usine fût la cible d'une attaque des alliés et fût aux deux tiers bombardée. Après la guerre la ville fût renommée " Wolfsburg " en rapport au village historique sur laquelle elle avait été bâtie. Ensuite, l'usine Volkswagen fût dirigée par le Major anglais Ivan Hirst. En 1955, la millionième Coccinelle sortait de l'usine. Cet évènement fût fêté dans toute la ville avec la voiture portant le numéro 1 000 000. Durant les années du " Miracle économique ", Wolfsburg connut une importante croissance, avec l'arrivée de travailleurs étrangers, en particulier des Italiens.  En 1972, les communes environnantes (comme Fallersleben et Vorsfelde) fûrent intégrées à la communes de Wolfsburg.                          Après la guerre, la REME (Royal Electrical and mechanical Engineers) était chargée de remettre en état les machines endommagées et détruites pendant la guerre.  Un major de l'armée britannique, Yvan Hirst, est envoyé pour évaluer le taux de destruction. Parmi les ruines, il retrouve deux Kdf-wagens reconstruites par quelques ouvriers. Yvan Hirst est tellement "attiré" par ces deux voitures "bizarres" qu'il décide de remettre l'usine en état de fonctionnement.  Au temps de la reprise, la type 1 est destinée uniquement aux forces d'occupation, la production du petit véhicule atteint rapidement 1000 exemplaires par mois.  Henrich Nordhoff, ancien chef d'Opel, se met à la tête de Volkswagen pendant que la production de la type 1 est déjà relancée.  Henrich Nordhoff met en place un réseau et un service après-vente de bonne qualité qui va assurer le succès de la type 1.  2-Le bus Volkswagen : l'illustration de la mondialisation de VW  En 1947, Lorsque l’importateur néerlandais Ben Pon se retrouve, en avril 1947, sur le terrain de l’usine Volkswagen à Wolfsburg, il aperçoit un véhicule qui attire son attention. Ce véhicule a été construit par des ouvriers de Volkswagen, qui veulent se simplifier la tâche lors du transport de lourdes palettes. Peu de temps après, sur son bloc-notes, Ben Pon ébauche l’esquisse d’un nouveau type de voiture, qui n’existe pas encore, avec un volant à l’avant, un moteur à l’arrière et une structure en forme de caisse.  Le VW Plattenwagen Première ébauche du Type 2 par Ben Pon en 1947 En 1951, Le bus Samba est présenté. Il est exclusivement conçu pour le transport de personnes. Sa carrosserie bicolore, son toit roulant, une abondance d’inserts chromés et 21 fenêtres fixent ici de nouvelles normes. Et il devient rapidement l'emblème majeur des hippies et du " peace and love ".  Il fût notamment décliné en toute sorte de choses que ce soit objet de valeur, figures de collection ou encore sous forme de jouet comme ici :   Le fameux combis imaginé par LEGO 3-Du bus à l'extension de la gamme de véhicules  Certes, il fallait avoir une vision à long terme pour lancer notamment Audi en 1969 avec l'idée d'en faire une marque de luxe. Aujourd'hui, Audi fait jeu égal avec Mercedes. Le constructeur a même acquis plus tard les marques Bentley, Lamborghini et Bugatti, bien plus confidentielles.