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Voltaire, Micromégas chapitre 7, étude

Publié le 25/09/2012

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Sujets du texte : Les sciences sont sans effet sur la population ; Satire du genre humain en général, satire des vices humains (une satire traitée avec humour et ironie : le personnage est gigantesque vs. personnages à taille humaine ; contraste micro / megas : Voltaire associe ces deux termes qui signifient petit et grand) ; Un tableau très sombre, presque pathétique, de l’humanité. Présence d’un pathos ponctuel contrebalancé par l'ironie et l’humour. On peut observer deux mouvements dans notre texte : Premier malentendu : le géant surestime l’humanité ; Deuxième malentendu : il surestime aussi les savants. Micromégas est en effet détrompé par les savants : la guerre est une réalité permanente, la science des savants s’avère inutile pour l’humanité. Cette science est d’ailleurs moins importante que Micromégas ne le croit. Axes de lecture : Voltaire utilise le regard excentré d’un observateur étranger pour juger l’homme d’un point de vue extérieur, neuf ; Il utilise des ressorts comiques pour donner un aspect mordant au conte : malentendus et disproportions. Dans le détail : « Atomes intelligents « est oxymorique. « Être éternel « désigne Dieu, indépendamment de toute croyance culturelle. Série d’intensifs et hyperbole: « vous devez passer votre vie à aimer et à penser « → éloge disproportionné de Micromégas à l’égard de l’humanité. La vérité vient en fait d’une juste observation du réel. Micromégas raisonne mal : il conclut que l’échantillon est le tout alors que les savants ne sont pas à l’image de l’humanité tout entière ; moins il y a de matière, plus il y a d’intelligence → erreur de jugement : les hommes, minuscules par rapport à Micromégas, peuvent être stupides. « Assemblage de fous, de méchants et de malheureux « : Voltaire s’oppose à Rousseau en ce sens qu’il croit que l’homme est foncièrement mauvais. La question crée un débat : le mal vient-il de la matière ou de l’esprit ? Pour Voltaire, c’est un faux débat. Voltaire prend l’exemple de la guerre : il simplifie le conflit en ne parlant pas de l’alliance entre Russes et Autrichiens. Le texte est ainsi plus incisif. Les détails concrets et dérisoires (« chapeaux «, « turbans «) signalent la guerre → grotesque. Voltaire évoque un large échantillon d’hommes qui font la guerre (à l’inverse du petit échantillon de savants) : on peut en conclure que l’homme est mauvais. L’homme est réduit à l’animal pour montrer que le premier est fou par rapport au second. Voltaire fait une satire de la guerre en la privant de toute justification possible : ainsi, l’enjeu « tas de boue « (la Crimée) paraît dérisoire ; Voltaire réduit par l'hyperbole enjeu de la guerre. À la fin du premier paragraphe, il y a répétition du verbe voir : Voltaire insiste sur le caractère empirique → se battre pour quelque chose qu’on ne voit pas est ridicule. Voltaire examine par ailleurs la seule cause réelle de la guerre au XVIIIe siècle : l’argent. Micromégas ressent trois sentiments : l’horreur, l’indignation et la pitié. Grâce à l’humour et l’ironie, le texte ne bascule pas dans le pathétique. Ainsi, le pessimisme de Voltaire est atténué par son sourire.
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« Dans le détail : « Atomes intelligents » est oxymorique. « Être éternel » désigne Dieu, indépendamment de toute croyance culturelle. Série d'intensifs et hyperbole: « vous devez passer votre vie à aimer et à penser » → éloge disproportionné de Micromégas à l'égard de l'humanité.

La vérité vient en fait d'une juste observation du réel. Micromégas raisonne mal : il conclut que l'échantillon est le tout alors que les savants ne sont pas à l'image de l'humanité tout entière ; moins il y a de matière, plus il y a d'intelligence → erreur de jugement : les hommes, minuscules par rapport à Micromégas, peuvent être stupides. « Assemblage de fous, de méchants et de malheureux » : Voltaire s'oppose à Rousseau en ce sens qu'il croit que l'homme est foncièrement mauvais.

La question crée un débat : le mal vient-il de la matière ou de l'esprit ? Pour Voltaire, c'est un faux débat. Voltaire prend l'exemple de la guerre : il simplifie le conflit en ne parlant pas de l'alliance entre Russes et Autrichiens.

Le texte est ainsi plus incisif.

Les détails concrets et dérisoires (« chapeaux », « turbans ») signalent la guerre → grotesque. Voltaire évoque un large échantillon d'hommes qui font la guerre (à l'inverse du petit échantillon de savants) : on peut en conclure que l'homme est mauvais. L'homme est réduit à l'animal pour montrer que le premier est fou par rapport au second. Voltaire fait une satire de la guerre en la privant de toute justification possible : ainsi, l'enjeu « tas de boue » (la Crimée) paraît dérisoire ; Voltaire réduit par l'hyperbole enjeu de la guerre. À la fin du premier paragraphe, il y a répétition du verbe voir : Voltaire insiste sur le caractère empirique → se battre pour quelque chose qu'on ne voit pas est ridicule.

Voltaire examine par ailleurs la seule cause. »

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